skinheads de pekin - Arte tracks 20 avril
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- fait partie du décor
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skinheads de pekin - Arte tracks 20 avril
oi oi
tout est dans le titre... un reportage sur la oi! à Beijing ce soir dans Tracks... si ça peut vous intéresser...
tout est dans le titre... un reportage sur la oi! à Beijing ce soir dans Tracks... si ça peut vous intéresser...
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- zonard-e
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20.04.2006 - 23.30 : tracks
Oi-Skin en Chine
Leijun est le fondateur du groupe Oi-Skin « MiSanDao ». Leijun est skinhead depuis quatre ans. A l’époque, il était l’un des premiers Oi-Skin de Chine. Il avait fondé un groupe et organisait des concerts. Depuis, la scène skinhead n’a cessé de grandir. Faire la fête dans la rue et n’obéir à personne, voilà ce qui leur importe.
Le mouvement skinhead est né à la fin des années 60 en Angleterre. La plupart de ses adeptes étaient issus du milieu ouvrier. Comme aujourd’hui en Chine, les initiateurs de la scène Skinhead anglaise s’insurgeaient à l’époque contre l’ordre établi. Parce qu’ils écoutaient du reggae et du ska, les skinheads anglais étaient étroitement liés à la culture des immigrés noirs. Le style vestimentaire qui unit les skinheads de tous les pays, vient lui aussi de la classe ouvrière anglaise : bretelles, jeans retroussés et Doc Martens. Un peu partout en Europe de l’Ouest et de l’Est, des groupuscules skinhead sont nés d’après le modèle anglais, et « Oï » est devenu leur slogan international.
Au début des années 80, le mouvement skinhead se politise de plus en plus. Les Skinheads d’extrême droite font sécession. En réponse à cette radicalisation, les Oï-skins forment le mouvement SHARP : skinheads contre le racisme.
Ce qui a démarré dans la classe ouvrière anglaise il y a trente ans vient de se répercuter en Chine ; à la différence que le décor n’est pas formé de halls industriels mais de bureaux climatisés. Question vestimentaire : en Chine comme ailleurs, le vrai skin porte bottes, jean et bretelles. Comme il n’y a pas de bistrots skin à Pékin, la bande de Leijun se retrouve chez l’un ou l’autre d’entre eux. Là où ils peuvent écouter leur musique. Leijun se considère comme un Oi-skin, un skin de gauche. Il rejette le racisme et la xénophobie. Des emblèmes nazis décorent néanmoins les murs de sa chambre. [NDMoi : ) Les chansons de Leijun ne parlent pas de nazisme. Il s’agit avant tout de vivre sa jeunesse, d’être différent et de se révolter contre l’Etat. Leijun a 30 ans. A cet âge là, la plupart des Chinois ont déjà fondé une famille et mènent une vie respectable. Il rejette ce mode de vie conservateur. Mais au quotidien, sa conception des choses lui vaut souvent d’être incompris.
Les skinheads chinois prennent l’Occident pour modèle. Pour rester à la page, ils s’informent sur internet et grâce au cinéma ; les films culte de la mouvance étant évidemment regardés en version originale anglaise.
Leijun : "Dans le monde entier, les skinheads parlent le même langage, ils ont le même style. C’est partout les mêmes codes, comme pour les punks. En Chine, il y a des groupes qui veulent créer un style typiquement chinois. Ce n’est pas mon truc. Les skinheads viennent du Royaume-Uni, alors je parle anglais."
Oi-Skin en Chine
Leijun est le fondateur du groupe Oi-Skin « MiSanDao ». Leijun est skinhead depuis quatre ans. A l’époque, il était l’un des premiers Oi-Skin de Chine. Il avait fondé un groupe et organisait des concerts. Depuis, la scène skinhead n’a cessé de grandir. Faire la fête dans la rue et n’obéir à personne, voilà ce qui leur importe.
Le mouvement skinhead est né à la fin des années 60 en Angleterre. La plupart de ses adeptes étaient issus du milieu ouvrier. Comme aujourd’hui en Chine, les initiateurs de la scène Skinhead anglaise s’insurgeaient à l’époque contre l’ordre établi. Parce qu’ils écoutaient du reggae et du ska, les skinheads anglais étaient étroitement liés à la culture des immigrés noirs. Le style vestimentaire qui unit les skinheads de tous les pays, vient lui aussi de la classe ouvrière anglaise : bretelles, jeans retroussés et Doc Martens. Un peu partout en Europe de l’Ouest et de l’Est, des groupuscules skinhead sont nés d’après le modèle anglais, et « Oï » est devenu leur slogan international.
Au début des années 80, le mouvement skinhead se politise de plus en plus. Les Skinheads d’extrême droite font sécession. En réponse à cette radicalisation, les Oï-skins forment le mouvement SHARP : skinheads contre le racisme.
Ce qui a démarré dans la classe ouvrière anglaise il y a trente ans vient de se répercuter en Chine ; à la différence que le décor n’est pas formé de halls industriels mais de bureaux climatisés. Question vestimentaire : en Chine comme ailleurs, le vrai skin porte bottes, jean et bretelles. Comme il n’y a pas de bistrots skin à Pékin, la bande de Leijun se retrouve chez l’un ou l’autre d’entre eux. Là où ils peuvent écouter leur musique. Leijun se considère comme un Oi-skin, un skin de gauche. Il rejette le racisme et la xénophobie. Des emblèmes nazis décorent néanmoins les murs de sa chambre. [NDMoi : ) Les chansons de Leijun ne parlent pas de nazisme. Il s’agit avant tout de vivre sa jeunesse, d’être différent et de se révolter contre l’Etat. Leijun a 30 ans. A cet âge là, la plupart des Chinois ont déjà fondé une famille et mènent une vie respectable. Il rejette ce mode de vie conservateur. Mais au quotidien, sa conception des choses lui vaut souvent d’être incompris.
Les skinheads chinois prennent l’Occident pour modèle. Pour rester à la page, ils s’informent sur internet et grâce au cinéma ; les films culte de la mouvance étant évidemment regardés en version originale anglaise.
Leijun : "Dans le monde entier, les skinheads parlent le même langage, ils ont le même style. C’est partout les mêmes codes, comme pour les punks. En Chine, il y a des groupes qui veulent créer un style typiquement chinois. Ce n’est pas mon truc. Les skinheads viennent du Royaume-Uni, alors je parle anglais."
"Nous considérons les fins inséparables des moyens, parce que les méthodes de lutte laissent déjà entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons".
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