Re: conneries d'aujourd'hui pour un quotidien moins merdique
Posté : 03 févr. 2016 12:47
http://www.nordlittoral.fr/calais/l-eta ... 0b0n280594
L’état d’urgence à Calais: évacuer des gens ivres, c’est compliqué
Quatre fûts de 30 litres pour un concert rassemblant près de 600 personnes à Gérard-Philipe ce samedi. Les métaleux ont tiré la langue face aux restrictions mise en place en novembre.
Les restrictions d’alcool ont été décidées en novembre, après l’annonce de l’état d’urgence. Selon la jauge, le nombre de fûts est limité. Vendredi, c’était quatre fûts de 30 litres. Philippe Godefroid, directeur du CCGP, explique sa décision. « L’état d’urgence, c’est l’hypothèse d’avoir recours à des évacuations d’urgence. Je dois garantir que toutes les mesures sont prises pour préserver la sécurité des gens. » Et cela passe par la restriction de la vente d’alcool, histoire de s’assurer au maximum qu’une partie du public ne finit pas complètement imbibée.
« Je ne suis pas un bistrot »
Le directeur est conscient qu’un concert de metal « ne s’écoute pas en buvant du thé » mais il insiste sur la frontière, entre le « raisonnable festif et les débordements » liés à l’ivresse. Une décision pour éviter les problèmes donc.
La sécurité est mise en avant, rappelant des épisodes houleux lors des deux dernières saisons. « On a dû par exemple faire intervenir le Samu pour une personne qui faisait un coma éthylique ! », assure Philippe Godefroid. Et de mettre le doigt sur la complexité de garantir la sécurité. « Je ne suis pas un bistrot ! Je préfère évacuer des gens en état normal. Il est hors de questions de laisser des gens dans des espaces publics en état d’ébriété plus ou moins contrôlable. », indique-t-il.
Il a choisi de mettre en place ces mesures, qui n’étaient pas une obligation, et s’en explique. « On peut s’asseoir dessus si on a les moyens d’assurer la sécurité », indique le directeur, précisant que ça aurait un coût. « Je n’ai pas 40 vigiles mais 5. Je ne suis pas une salle comme le Zénith avec un cordon sanitaire tous les 30 mètres. Ou alors il faudrait faire déplacer un service de sécurité spécialisé dans ce type de concert rock, chaud. »
A la fin de l’état d’urgence, ces restrictions pourraient être prolongées, ou non. « L’état d’urgence a été repoussé de trois mois. A mon avis, on va aller jusqu’à la fin de saison comme ça, après on verra. » Et d’ajouter ses plus grosses inquiétudes : « Depuis les attentats, les gens n’ont pas retrouvé le chemin des salles de spectacles. Ils ont leur place mais ne se déplacent pas. Ça, ça m’inquiète. »
L’état d’urgence à Calais: évacuer des gens ivres, c’est compliqué
Quatre fûts de 30 litres pour un concert rassemblant près de 600 personnes à Gérard-Philipe ce samedi. Les métaleux ont tiré la langue face aux restrictions mise en place en novembre.
Les restrictions d’alcool ont été décidées en novembre, après l’annonce de l’état d’urgence. Selon la jauge, le nombre de fûts est limité. Vendredi, c’était quatre fûts de 30 litres. Philippe Godefroid, directeur du CCGP, explique sa décision. « L’état d’urgence, c’est l’hypothèse d’avoir recours à des évacuations d’urgence. Je dois garantir que toutes les mesures sont prises pour préserver la sécurité des gens. » Et cela passe par la restriction de la vente d’alcool, histoire de s’assurer au maximum qu’une partie du public ne finit pas complètement imbibée.
« Je ne suis pas un bistrot »
Le directeur est conscient qu’un concert de metal « ne s’écoute pas en buvant du thé » mais il insiste sur la frontière, entre le « raisonnable festif et les débordements » liés à l’ivresse. Une décision pour éviter les problèmes donc.
La sécurité est mise en avant, rappelant des épisodes houleux lors des deux dernières saisons. « On a dû par exemple faire intervenir le Samu pour une personne qui faisait un coma éthylique ! », assure Philippe Godefroid. Et de mettre le doigt sur la complexité de garantir la sécurité. « Je ne suis pas un bistrot ! Je préfère évacuer des gens en état normal. Il est hors de questions de laisser des gens dans des espaces publics en état d’ébriété plus ou moins contrôlable. », indique-t-il.
Il a choisi de mettre en place ces mesures, qui n’étaient pas une obligation, et s’en explique. « On peut s’asseoir dessus si on a les moyens d’assurer la sécurité », indique le directeur, précisant que ça aurait un coût. « Je n’ai pas 40 vigiles mais 5. Je ne suis pas une salle comme le Zénith avec un cordon sanitaire tous les 30 mètres. Ou alors il faudrait faire déplacer un service de sécurité spécialisé dans ce type de concert rock, chaud. »
A la fin de l’état d’urgence, ces restrictions pourraient être prolongées, ou non. « L’état d’urgence a été repoussé de trois mois. A mon avis, on va aller jusqu’à la fin de saison comme ça, après on verra. » Et d’ajouter ses plus grosses inquiétudes : « Depuis les attentats, les gens n’ont pas retrouvé le chemin des salles de spectacles. Ils ont leur place mais ne se déplacent pas. Ça, ça m’inquiète. »