paplusrien a écrit :
Ne va pas trop vite en besogne avec moi... j'ai p't'êt'e l'air d'un sac de bave ou d'une espèce de dégénéré testostéroné de la neurone unique,
mais non mais non !et moi chu pas une exitée qui te prend pour un débile !!!
; si on peut plus s'énerver alors, où va le monde !
paplusrien a écrit :
J'ai tout de même l'impression outre l'aspect physique et traumatisant des choses que l'avortement passe encore aujourd'hui pour un acte de boucherie moralement inadmissible, ou du moins pas concevable, tout simplement et surtout tabou... tout en considérant bien que penser l'inverse (comme tu le dis) est idiot.
il est évident que l'avortement est encore tabou. et le restera. mais je ne pense pas qu'il le soit dans nos "milieux". je pense au contraire que par effet de réaction contre cette censure, l'avortement est considéré un peu trop comme un truc facile et une évidence. là je parle d'experience. expérience d'amies punkettes amoureuses de punks (quelle idée, franchement, sainte mère de dieu
....), expérience de conneries monstrueuses que j'ai pu entendre...
paplusrien a écrit :
Tu t'emportes là... quand je parlais de contraception, je pensais d'abord et avant tout au mode qui a ma préférence : le port de la capote !
Bon, ça ne tiendrait qu'à moi, ça s'rait contraception garantie 100% de chez Darty : je me couperais les couilles et basta ! C'est gênant, tu sais jamais où les mettre quand tu t'assois, c'est fragile, ça sert à rien.
Mais bon... après 28 ans, on les a vu grandir, on les a protégé, on finit par s'attacher, c'est humain... [rires en boîte]
tu s'rais pas un peu castratrice comme mec? (re rires en boîte)
paplusrien a écrit :
Hum... quand on l'a voulu, j'dis pas...
Mais tout est relatif : dans min coin, j'en connais une tripotée qui n'ont appris qu'elles étaient en cloque que le jour de leur accouchement ! D'accord, je triche, dans Ch'Nord, c'est un peu facile de trouver des exemples misérables question psychisme, mais bon...
Trêve de plaisanterie pas drôle.
là, tu me parles de dénis de grossesse, chose malgré tout très rare (peut être pas chez les keuponnes mais en tout cas chez les femmes en général.) qui n'a rien d'un truc que tu peux généraliser ! le fait est que quand tu es en cloque, les chamboulements hormonaux (et non culturels) que cela entraîne sont manifestes. les docteurs mâles dans leur grande sagesse ont appellé ça les signes "sympatiques" soit vomissement, nausées, boulimie, jambes gonflées, seins douloureux, douleurs ligamentaires dans le bas ventre...etc etc. personellement je savais que j'étais enceinte avant de le savoir, et de le vouloir...
. ma mère m'a convaincue de faire le test de grossesse parcequ'elle m'a vue nue... mon corps avait changé déjà. elle ne savait pas que je pouvais l'être; elle est entrée dans la sdb et m'a dit : mais t'es enceinte. (je l'étais pas de 6 mois sinon mon histoire perd son interet...
, je l'étais de 3 semaines...). alors le coup de pas savoir qu'on est enceinte jusqu'a la fin, c'est quand même un peu rare et de l'ordre du pathologique. (un bidon de 41 semaines, ça se voit, je t'assure...). quand on est enceinte en générale on le sait et on le sent. je parle pas de la "paix et la jubilation de perpetuer la race humaine" mais juste de trucs, de resssentis, de machins dans le corps. et je parle pas que d'expérience personelle. accéssoirement je bosse en maternité, au bloc ostétrical pour être précise. alors question grossesse, je maitrise !
paplusrien a écrit :
Revenons en à nos moutons, c'est à dire le sujet :
Pourquoi faire des gamins ?
Qui ici en a, en veut ? Et surtout, surtout
pourquoi ? (et si vous ne comprenez pas vous mêmes pourquoi dites-le !)
Lançons-nous dans une analyse...
[Ca va je crois comme formulation, hein Titta ?]
ça va ça va.... heu chu obligée de répondre ?
:-)
.... voila....
bon ben en fait je me suis plus trop formulée la question depuis que lila est là... comme je te disais, je crois qu'il n'y a pas de bonne raison. moi, ce qui m'a emporté vers ça, je crois que c'est juste l'amour. l'amour pour mon compagnon qui a fait un truc dans moi... c'est pas clair hein...; je sais pas, le fait de l'aimer si fort et d'avoir envie quelque part de "créer" quelque chose de notre amour. c'est surement très égoiste, mais ça je m'en fout un peu. de toute façon je me suis jamais formulé ça de façon concrète. ça s'est fait comme ça, de façon évidente. alors que ça ne l'est tellement pas. franchement j'ai du mal à expliquer ce truc; d'autant que j'ai vraiment pas reçue une éducation genre "tu t'marira et aura des gosses ma fille". moi en gros, on m'a dit "tu aimera qui tu veux et tu feras ce que tu veux de cet amour". de toute façon, il n'y a je crois aucune réponse à cette question. par contre, quand tu dis, à juste titre "on est fait pour crever", c'est évident. mais et alors? moi je m'en fout de crever un jour. la vie n'est pas que pourrie. il y a la mer, il y a les désirs, il y a mon cerisier, il y a tant de gens à rencontrer, tant de débats à mener (
). moi j'trouve ça plutôt cool; évidement en tant que blanche occidentale. mais putain, on est là, on vit, je pourrais bien sur ne passer mes journées qu'a souffrir de la souffrance de ce monde qui se délite et pourri sur pied, mais je ne peux pas, je ne le veux pas. je ne suis pas baignée par la culture judéo-chrétienne qui nous enrobe dans la culpabilité pour mieux nous empêcher de vivre. je vivais déjà dans mon monde à moi où je me protège un peu de la violence, de l'injustice, de ma propre rage. c'est dans ce monde que j'ai pu entrevoir la possibilité d'être mère.
je crois qu'en fait on a pu être parent parce qu'on porte encore une part d'optimisme, de naïveté, et qu'on y tient !
tu comprendra quand tu sera papa !!!!
titta