Dans le “tarentisme”, phénomène observé dans le Salento, dans le sud de l’Italie, des gens s’étaient autrefois soignés de la morsure de la tarentule en dansant la “pizzica”. Aujourd’hui, dans la même région, de nombreux concerts de pizzica sont donnés chaque été, et constituent le point de départ d’un cheminement vers l’ancien tarentisme. Un film d’archives et les souvenirs de la fille du plus emblématique de ces “musiciens-guérisseurs” évoquent les anciens rituels thérapeutiques, analysés en parallèle par un musicologue, un arachnologue, un historien et un psychosociologue. Entre ces différentes approches pointe comme une sensation d’ “absence au monde”, ravivant le souvenir et le manque d’autres “façons d’être” enfouies en soi.
La diffusion se fera en off de celles qui auront lieu à la Cinémathèque de Toulouse (jeu. 29 oct. & sam. 31 oct.) dans le cadre du festival 2009 Peuples et musiques du monde porté par l’association Escambiar.
Jérémie Basset dans le long cheminement qui l’a mené à terminer son film est passé près de trois mois aux Pavillons Sauvages le temps du montage. C’est d’ailleurs à partir de là qu’il a noué les contacts qui lui permette de participer aux festival d’Escambiar.
La projection sans prétention de son documentaire le dim. 1er novembre est un retour vers ce temps passé aux Pavillons Sauvages, une occasion d’échanger de manière simple et informelle avec le réalisateur autour d’un verre de vin rouge offert (ou autre).
