NoG 2011 Resistance against G8 G20 in France 2011

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wally
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NoG 2011 Resistance against G8 G20 in France 2011

Message par wally » 14 mai 2011 9:14

G8/G20 Appel de Dijon : Deauville nous ne boirons pas de ton eau

2011, « la » dernière crise en date est dans sa troisième année, en Europe, la crise des systèmes financiers et bancaires est devenue crise des États. Après avoir jeté des milliards aux banques et aux grandes entreprises, les gouvernements disent ne plus pouvoir assumer leurs dettes et organisent, avec l’aide des institutions internationales (FMI, Banque européenne), les plans d’austérité : baisse des salaires, des aides sociales et des retraites, licenciements massifs, privatisation des services publics, destruction des droits sociaux… Si des mouvements de révolte se développent dans plusieurs pays, comme en Grèce, Roumanie, Angleterre, Italie, France, les politiques de casse sociale ne sont pas stoppées et commencent à produire leurs effets. Exploitation et inégalités croissantes, répression des migrants et développement des techniques de contrôle, gentrification et ghettoïsation s’accompagnent d’une propagande médiatique bien rodée et de politiques sécuritaires puissantes pour maintenir l’ensemble et éviter les débordements….

A un niveau global, la planète encaisse des pollutions en tout genre, la faim et la soif concernent des centaines de millions d’êtres humains, les guerres perdurent, mais les institutions internationales et les multinationales sont à la fête, les milliards pleuvent et leur pouvoir continue de s’étendre. Ces institutions peuvent tout faire sous prétexte de « gérer la crise », et ce, sans entraîner de résistances coordonnées. C’est dans ce contexte que les « puissants » de ce monde s’apprêtent à se rencontrer à Deauville (G8, les 26 et 27 mai) et Cannes (G20 en novembre).

Des premières discussions

Fin novembre 2010, une rencontre s’est déroulée à l’espace autogéré des Tanneries pour discuter de la possibilité d’organiser des résistances à ces deux sommets. Cette rencontre a eu lieu après que des « soirées de réflexion militante » sur la question des contre-sommets aient été organisées dans une quinzaine de villes, essentiellement en France et en Allemagne. Nous étions un peu plus de 80 de divers pays à nous retrouver à Dijon pour discuter, sur des bases anticapitaliste et antiautoritaire claires, de nos envies et réflexions sur les prochains G8 et G20. En attendant d’autres rencontres et réunions, voila en résumé ce à quoi nous sommes arrivés.

Ne pas aller à Deauville : ouvrir l’horizon des contre- sommets

Si certain.e.s participant.e.s aux discussions ont manifesté la volonté de se mobiliser directement à Deauville pour contester le G8, nous sommes nombreux à ne pas vouloir nous réunir sur le lieu même du sommet. La première raison est tactique, nous ne voulons pas aller exactement là où nous attendront les forces répressives, à l’endroit qu’elles ont choisi et où elles se seront longuement préparées. Les contre-sommets de Strasbourg, Copenhague et Bruxelles ont été instructifs : nous ne voulons pas servir une nouvelle fois d’entraînement aux techniques contre-insurrectionnelles des forces de l’ordre. Les premiers contre-sommets internationaux ont été novateurs en amenant dans l’espace public une critique théorique et pratique du capitalisme, et en produisant parfois des situations ingérables pour le pouvoir. Ces premières contestations ont réussi à dénoncer l’illégitimité des rencontres officielles et les ont obligés à quitter les centres villes et à se retrancher dans des camps fortifiés. Toutefois, depuis Gênes, la gestion des protestations par la police a énormément évolué tandis que nos techniques n’ont connu que des changements mineurs, trop souvent nous nous retrouvons à devoir subir plutôt qu’agir. Sans vouloir dévaloriser ce qui a été réalisé à ces occasions, les sommets officiels de l’OTAN à Strasbourg ou du G8 à Heilligendam se sont déroulés sans problèmes notables pour les dirigeants. Deauville est une petite station balnéaire bourgeoise qui sera à coup sûr militarisée et où la population nous sera hostile : les possibilités de bloquer efficacement le sommet du G8 (ou celui du G20 à Cannes) nous semblent quasi nulles. Enfin, nous ne voulons pas prendre part, cette fois encore, au grand jeu médiatique et à l’instrumentalisation politique qui s’ensuit. Nous ne voulons plus perdre notre énergie en accordant trop d’importance à des sommets qui, d’impostures en faillites, se décrédibilisent d’eux-mêmes. Le système s’effondre, faisons confiance aux professionnels pour ça, préparons la relève. Notre avenir ne dépend ni de Deauville ni de Cannes.

Pourtant, nous pensons qu’il est toujours nécessaire de contester radicalement ce que représentent le G8 et le G20 : le capitalisme et les sociétés de plus en plus violentes, inégalitaires et individualistes qu’il génère. Ces sommets officiels sont les espaces d’organisation et de légitimation des politiques capitalistes mondiales dont nous combattons les effets au quotidien. Nous voulons continuer à nous mobiliser à un niveau international contre ces institutions, mais nous pensons qu’il est plus efficace de le faire en appuyant les luttes locales, en multipliant les points de rupture et de résistance.

Le temps de la rencontre

Si nous remettons en cause la forme classique des contre-sommets, les moments de convergences internationales nous semblent toujours indispensables. Un des principaux intérêts des contre-sommets a toujours été les possibilités de rencontre, d’échanges d’idées et de pratiques, et la vie collective sur des bases égalitaires. Ces moments communs nourrissent nos luttes et nos possibilités d’action, nos réflexions et nos désirs. D’un autre côté, les camps des contre-sommets sont habituellement marqués par la pression du temps, l’urgence d’une semaine qui s’écoule, et par la pression répressive, l’omniprésence policière. Pour ces raisons, de nombreuses participant.e.s à la rencontre de Dijon ont décidé de mettre leurs énergies en commun pour organiser un village de longue durée, qui se tiendra durant l’été. Plusieurs lieux ont été proposés, avec la caractéristique commune d’être des lieux traversés par des luttes.

Des lieux de convergence seront probablement organisés à Deauville ou tout près durant le G8. De notre côté, nous voulons organiser un espace de rencontre et de vie qui sorte de l’urgence, qui nous permette réellement de développer et de solidifier nos réseaux, au-delà des frontières, des cloisonnements de luttes ou de milieux politiques. Ce village sera un espace autonome pour prendre le temps de réfléchir sur des questions théoriques et pratiques mais aussi pour (ré)apprendre à travailler ensemble et à coordonner nos stratégies et nos actions. Il s’agira enfin de partager une vie commune, d’échanger nos pratiques et les alternatives que nous mettons en œuvre au quotidien.

Unir les luttes, choisir les lieux

C’est une autre conclusion de la rencontre des Tanneries : l’importance de la jonction avec les populations en lutte a été maintes fois évoquée. Le mouvement contre la réforme des retraites qui vient de se terminer en France a laissé un goût amer, beaucoup voulaient continuer à se battre contre les politiques gouvernementales. De nombreuses autres luttes ont lieu partout, en France et en Europe, les politiques auxquelles s’opposent de plus en plus de gens sont les mêmes, qu’elles soient menées à un niveau local, national ou mondial. Des luttes comme la révolte grecque de 2008, la campagne anti-castor en Allemagne, ou les communes de Oaxaca et Copenhague montrent que notre force est toujours multipliée lorsqu’elle se lie à celle des populations locales. De l’autre côté, amener des questions et des positions anticapitalistes dans des luttes locales peut permettre d’en élargir les perspectives. C’est pourquoi nous souhaitons diffuser la critique et la contestation des politiques mondiales des G8-G20 et de leurs effets locaux vers des lieux, des villes ou des assemblées où elles ne sont habituellement pas présentes. Une caravane autogérée, et ouverte à tou.te.s, partira donc prochainement de Lyon pour sillonner les routes, villes et villages de France, afin de participer à la mise en place des mobilisations contre les G8 et G20.

Pour ne pas refaire les mêmes erreurs que dans le passé, pour qu’en France la masse des forces policières à Deauville devienne un avantage et non plus un problème, nous appelons à l’organisation d’actions décentralisées durant la durée du G8, en France et dans d’autres pays. Sans vouloir dissuader celles et ceux qui se rendront à Deauville, nous appelons des groupes à se constituer dans toutes les régions de France et du monde et à s’organiser localement pour mener des actions décentralisées, dans les lieux et sur les thématiques de leur choix. Actions de blocage des flux économiques ou attaques contre les symboles de l’Etat et du capital, manifestations ou occupations, zones autonomes temporaires, diffusion de textes et de paroles… les possibilités sont nombreuses et nous sommes partout.

Le succès de cette stratégie dépend de la capacité des groupes locaux à se mobiliser. Dans cette optique, nous espérons que le village autogéré de l’été sera notamment le prolongement de cette dynamique, un lieu de convergence des groupes locaux, régionaux, internationaux auto-organisés, et un espace permettant d’analyser les résultats des actions contre le G8 et d’envisager les prochaines mobilisations internationales, à commencer par celles contre le G20. Ces trois moments (G8, village, G20) sont l’occasion d’expérimenter une nouvelle étape dans nos mouvements de lutte, de passer à un autre stade dans l’élaboration des stratégies et des tactiques collectives contre les institutions internationales. C’est au final une tentative d’augmenter nos capacités d’action et nos possibilités de réflexion et d’auto-organisation.

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Re: NoG 2011 Resistance against G8 G20 in France 2011

Message par wally » 14 mai 2011 9:15

APPEL À LA MOBILISATION POUR UN VILLAGE AUTOGÉRÉ CONTRE LE G8 ET LE G20 PENDANT L’ÉTÉ

La nocivité du capitalisme n’est plus à démontrer. Après des décennies d’analyses politiques et de débats interminables nous savons combien ses effets sont violents, autant à l’égard des peuples que de leur environnement. Les « élites » économiques et politiques se sont arrangées pour instaurer et maintenir un système servant leurs intérêts. La machine est rodée. Elle se renforce, peu de choses l’empêchent de nous exploiter chaque jour davantage.
Nous ressentons toujours plus le besoin de nous insurger contre ce monde qui ne nous correspond pas.
Dans cette lutte contre l’oppression capitaliste, nous avons plus que jamais besoin des forces et énergies de ceux qui perçoivent que ce système n’est pas viable et souhaitent s’investir pour changer la donne.
Nous vous invitons à prendre du temps pour réfléchir ensemble, et s’organiser autrement au sein d’un village long qui se tiendra cet été.

Notre lutte contre le capitalisme n’en est pas à ses débuts. Au delà des actions locales et individuelles, ce combat a souvent pris la forme de nombreux rassemblements et campements internationaux. Regroupant des milliers de personnes, ces derniers se sont enrichis des expériences menées ici ou là par des collectifs anticapitalistes aux sensibilités et aux modes d’action divers.

En 1999, à Seattle, l’effet de surprise crées par des stratégies de blocage a permis de perturber fortement le sommet. En 2003, à Évian, nous avons essayé de montrer au travers d’un village autogéré qu’une alternative au capitalisme est possible.
En 2007, à Rostock, des groupes de différents horizons politiques ont réussi à préparer collectivement la mobilisation ; le réseau qui en a émergé s’est avéré efficace lors de luttes ultérieures.

En parallèle de ces contre-sommets, partout en Europe la pratique des campements thématiques s’est développée : les camps No Border, les Camps Action Climat…

Le constat tiré des contre-sommets nous a montré que la pression du temps et la répression nous gênaient dans la réalisation de nos objectifs. Depuis quelques temps, la volonté de sortir des schémas de luttes classiques émerge. Il nous faut utiliser des temporalités et des lieux différents que ceux décidés et utilisés par les gouvernements lors des contre-sommets, permettant ainsi la convergence internationale, l’échange et le partage de pratiques pour la solidification de nos réseaux.

La seule confrontation avec l’ennemi ne peut être satisfaisante. Lors des camps No Border de Calais et Bruxelles et de la mobilisation anti-Otan de Strasbourg, nous avons été confronté.es à une stratégie sécuritaire d’encerclement qui a complètement étouffé notre message politique. Beaucoup ressentent la nécessité de se donner du temps pour réfléchir ensemble, s’organiser autrement et contourner la répression pour prendre le pouvoir à revers.

C’est pour toutes ces raisons, et après un bilan critique des mobilisations passées, que les participant.es aux réunions de préparation des contre-sommets des G8 et G20 (Dijon, novembre 2010 et Paris, février 2011) ont voulu changer les modes d’organisation et faire naître un projet qui soit quelque peu différent des contre-sommets ou des camps habituels.

Partant de ce constat, nous avons décidé d’organiser la mobilisation en trois temps :
D’abord, des actions que nous souhaitons décentralisées contre le G8 pour éviter le piège de Deauville : les 26 et 27 mai.
Ensuite, un village long qui nous permette de prendre le temps de la réflexion et de l’autogestion.
Pour finir, des actions contre le G20 en novembre que nous pourrions préparer lors du village long.

Les priorités pour cet espace alternatif sont donc les suivantes :

Prendre le temps d’échanger nos pratiques politiques et de vie…
Nous voulons permettre à chacun.e de participer au village et d’y tisser des liens durables en apportant ses expériences de lutte et de vie, ses questionnements et les limites qu’il-elle rencontre dans ses activités politiques au quotidien.
L’idée est de poser les premières bases d’une stratégie à long terme rassemblant les sans-papiers, les précaires, les teuffeur.es, les autonomes, les écologistes radicaux, les mouvements queer, féministes, libertaires, antispécistes… et l’ensemble des individu.es qui partageraient cette envie.

L’objectif est de nous donner les moyens d’une véritable perspective de lutte et d’échange sur nos pratiques de luttes et d’activisme, pouvant amener à la consolidation de nos réseaux à tous les niveaux, et ainsi, combattre l’isolement.

Enrichir encore un peu plus nos modes d’existence autogestionnaires…
La convergence sur le long terme de nombreuses personnes issues de milieux et de cultures politiques différentes questionne de nouveau notre manière d’être ensemble et de prendre des décisions. Le fait d’envisager un village qui dure et qui peut devenir pérenne constitue un défi en terme d’organisation collective. Comment envisager des prises de décisions strictement horizontales dans une perspective à long terme ? Comment faire le lien entre les différentes assemblées et faire circuler les informations pendant trois semaines ? Comment se répartir les tâches afin que ce ne soient pas toujours les mêmes qui s’échinent pour les autres ?

Trouver de nouvelles façons d’agir…
Dans le cadre du village nous voulons interroger notre rapport à l’« Action » : Comment réaliser la diversité et la complémentarité des tactiques ? Comment faire face à la répression ou comment la contourner ? Comment envisager le village autogéré comme une action politique à part entière ? Le village se fixe comme objectif de revenir sur les actions décentralisées prévues durant le sommet du G8, afin d’en faire un bilan critique et de tenter de préparer collectivement des actions contre le G20 en novembre.
Aucune action n’a été envisagée durant le temps du village. Ce projet n’est pas compatible avec la pression policière que déclencherait une action. Par contre il est naturellement prévu que le village serait solidaire des actions menées dans le cadre des luttes locales.

…un peu de culture
Au côté de tous ces workshops et discussions, certain.es mettront en place des concerts, théâtres, expos, performances etc…(tout en respectant certaines zones de tranquillité). Pour une alternative utopique à cette société de tous les jours malade et morose.

Concrètement
Nous avons décidé que le village débutera fin juin et durera au moins 3 semaines. La possibilité de le poursuivre sans fixer de fin a été envisagée et, chaque individu.e, collectif et organisation sont convié.es à se mobiliser pour participer à la réalisation de cet espace d’expérimentation et d’expression alternatif.
Nous cherchons encore un lieu qui puisse nous accueillir et du matériel (barnum, tuyauterie, cuisine, table chaises), et des compétences en électricité, menuiserie, bricolage.

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Re: NoG 2011 Resistance against G8 G20 in France 2011

Message par wally » 14 mai 2011 9:16

ANTI-G8 PARIS : ACTION LE 26 MAI 2011 !

APPEL PUBLIC

Nous, jupes roses et sans-culottes, cagoules et bonnets, mitaines et
foulards imbibés de citron, masques de latex et lunettes de plongée,
communiquons à tou.te.s notre volonté de passer à l’action, ce jeudi
26 au matin, contre la finance organisée et ses réseaux mafieux. Nous
appelons une horde débonnaire et clandestine à venir nous rejoindre le
jeudi 26 mai à 9h à la Rotonde de la Villette (Métro Stalingrad) pour
un départ groupé en direction d’un symbole bien connu de la manigance
capitaliste, en vue de son occupation.

Nous avertissons copains et copines que le risque juridique sera
faible, mais que la jouissance sera grasse, car nous avons prévu de
nous maintenir dans ledit lieu jusqu’à la dissolution de la dette
grecque et du déficit de la sécu française.

Nous avons prévu de monopoliser l’espace, d’y faire du boucan et d’y
jeter des paperasses, d’y crier notre mépris pour le pognon et la
magouille. Toute participation insolente et désinvolte de votre part
ne nous rendra que plus forts et plus aguerris pour les batailles
suivantes.

Prenez avec vous tout ce qui agace les nanti.e.s et les cadres, qui
rend nauséabond l’atmosphère et réjouit les compagnon.ne.s révolté.e.s.

JEUDI 26 MAI à 9H00 pétante,

Place de la rotonde (Métro Stalingrad)

Premiers signataires : Collectif des Allumés de la Fraude (CAF),
Organisation des Téléspectateurs Anarco-Nihilistes (OTAN), Fédération
Malgache des Insoumis (FMI), Groupe Invivable des Garçonnières du
Nébraska (GIGN), Union Nécrosée des Lessiveurs de Parpaings,
Association des fossoyeurs du Pole Emploi, Le collectif “Bien Assez de
Conneries !” (BAC), le Cercle des Amis de l’Intifada, l’Union Radicale
Survivre SAns Fessebouc (URSSAF), L’Internationale vegan pour une
revanche des animaux, Collectif “Vivons bien, vivons couchés”, le
Syndicat Démocrate Individualiste contre la Guerre (SDIG) et le
Syndicat Démocrate pour l’Abolition du Téléthon (SDAT)...

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Re: NoG 2011 Resistance against G8 G20 in France 2011

Message par wally » 14 mai 2011 9:18


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