je ne sais pas répondre à cette question. Pourquoi faut-il définir son identité. Je ne me considère théoriquement pas cis quand bien même je le suis en apparence. On dirait qu'il faut toujours rentrer dans des catégories : LGBTQIA+. Chacun-e vit avec sa construction sociale, la déconstruction reste une construction comme une autre, elle est seulement plus juste/respectueuse/humaine/solidaire/digne... je trouve pas le mot... Par contre la binarité, c'est clairement une construction. C'est manichéen de dire ça ?
Donc un concert organisé par les wonder sister (en pleine polémique cis d'ailleurs : https://iaata.info/Sexistes-hors-de-nos ... -3355.html vs https://unionantifascistetoulousaine.wo ... r-sisters/). A l'entracte sont apparus des affichettes "anti mecs cis" "mecs cis = relou" (en même temps, yavait quelques mecs un peu relou qui pogotaient) puis lors du dernier groupe, il y a eu une émulation contre les mecs cis, moment pendant lesquelles des nanas te foudroyaient du regard quand tu avais le look d'un mec cis, avec un grand type devant la scène qui est parti vers l'arrière sous les invectives : "un mec cis et en plus il est grand, il a rien à foutre devant". Bref, l'"ennemi principal", c’était clairement le mec cis. Ce qui m'a le plus dérangé, c'est le jugement sur l'apparence que ça impliquait : prochain concert féministe, ne pas oublier un tube de maquillage pour passer inaperçu. prochain concert punk, prévoir les cheveux décolorés (je suis en pleine écoute des racines du chaos....).kolonel muller a écrit : ↑06 mai 2019 7:25Tu peux expliquer plus précisément ce à quoi tu fais référence, ce qu'il s'est réellement passé ? ...
Bon en même temps je me rends compte qu'une femme / un homme est identifiée sur son apparence / sa représentation. (à part les flics qui contrôlent la carte d'identité)
Disons que je comprendrais plus le débat, non pas sur une identité de genre mais sur une représentation de genre. Ceci dit, ça déporte le sujet, non pas sur ce que tu es mais sur ce à quoi tu ressembles. Et du coup, ça semble ridicule mais en fait non, vu les enjeux. "aux images nous sommes condamné-es"...