Keep MySpace out of Punk !!

Le punk n'est pas qu'une musique ! Ici on discute de l'actualité, des manifs et des résistances en lien direct avec notre culture. "Make punk a threat again", ça vous dit encore quelque chose ?!
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Alita51
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Message par Alita51 » 20 mai 2008 9:55

Petite question : ça serais intéressant je pense pour tout ceux qui en ont un de divulguer comment t'a fait pour le supprimer vu qu'il est courant de lire, dans les critiques qu'on peut adresser à myspace, qu'il est impossible de le supprimer, notamment quand tu met des morceaux en ligne avec ton groupe.

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Message par keufran » 14 juin 2008 16:19

abFab a écrit :
bub a écrit :Le groupe Nunc Est Bibendum, groupe de parisiens, a fait une chanson bien rigolote sur myspace
je l'ai entendu plusieurs fois à konstroy.. mais j'arrive pas à mettre la main dessus.
Tekken en a fait une aussi, mais c'est plutôt nul...

ah bah j'savais pas qu'on passait à konstroy
pour l'instant on a pas de site et pu beaucoup de démo
j'ai bricolé une chtite page en attendant
http://mamaska.chez-alice.fr/neb.html" onclick="window.open(this.href);return false;
voili

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Punk Online
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Message par Punk Online » 16 juin 2008 12:50

Alita51 a écrit :Petite question : ça serais intéressant je pense pour tout ceux qui en ont un de divulguer comment t'a fait pour le supprimer vu qu'il est courant de lire, dans les critiques qu'on peut adresser à myspace, qu'il est impossible de le supprimer, notamment quand tu met des morceaux en ligne avec ton groupe.
Pour supprimer un compte une fois connecté tu vas sur
> Modifier mon profil
> Modifier mon compte 'en heut à droite)
> Annuler le compte et tu valides. (il n'est pas supprimé dans l'immédiat)

Je ne sais pas si ça marche quand tu as une page de groupe ...

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Message par kaosyouki » 16 juin 2008 13:47

Oui ca marche.
Il faut cliquer plein de fois pour confirmer que tu veux suppromer puis repondre a un mail de confirmation, mais a la fin ca marche.
Encore heureux, manquerait plus que ca.

bub
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Message par bub » 24 juin 2008 9:03

Quelques nouvelles du monde capitaliste de MySpace
FYI
Le Figaro a écrit : Rupert Murdoch défie Google
Marie-Catherine Beuth
24/06/2008 | Mise à jour : 07:20 |

Le milliardaire australien, propriétaire du site MySpace, relance la bataille du marché de la vidéo en ligne.

Google est à la fois un modèle respecté et un premier de la classe agaçant. C'est donc avec un réel plaisir que les dirigeants de MySpace, le site communautaire qui appartient à Rupert Murdoch, peuvent se féliciter d'avoir atteint le milliard de dollars de chiffre d'affaires «plus rapidement que Google ». Ce cap devrait être franchi d'ici au 30 juin, jour de la clôture de l'exercice annuel dugroupe de communication australo-américain News Corp. Lancé en 2004, MySpace aura franchi cette étape symbolique en seulement quatre ans alors qu'il a fallu cinq années au géant Google.

News corp. a racheté MySpace pour 580 millions de dollars en 2005. Quelques mois plus tard, il signait un accord avec Google qui doit lui rapporter 900 millions de dollars de recettes publicitaires entre 2007 et 2010. Il assure que son site est rentable depuis l'année dernière. Un tour de force autrement plus remarquable que la course au chiffre d'affaires. Car comme tous les sites communautaires et participatifs, dits user generated contents c'est-à-dire alimentés par des vidéos et des musiques envoyées par leurs membres , MySpace est engagé dans une difficile course aux bénéfices.

Des visiteurs qui ignorent les publicités
Le site se trouve dans une situation paradoxale. Il séduit de nombreux consommateurs. 115 millions de personnes le visitent chaque mois dans le monde. Mais il n'arrive pas à traduire cette audience en recettes publicitaires importantes qui lui permettraient de gagner beaucoup d'argent. Il n'est pas le seul dans ce cas. La vidéo est en effet devenu le divertissement préféré des internautes. Aux États-Unis, 135 millions d'entre eux près de la moitié de la population américaine , ont regardé 11 milliards de vidéos en avril 2008, selon l'institut de mesure ComScore. Les jeunes de 18 à 34 ans consacrent 5 heures par mois à ce nouveau média.

En France, le même institut observe que 23,2 millions d'internautes ont regardé plus de 2 milliards de vidéos en ligne. Mais MySpace n'a pas su tirer parti de cet engouement. Le site qui a inventé ce nouveau loisir, est distancé par YouTube racheté par Google pour 1,65 milliard de dollars en 2006. Ce dernier s'est imposé comme le numéro un mondial de la vidéo en ligne. Ironie de l'histoire, YouTube lancé en 2005 a décollé grâce au site de Murdoch, qui permettait de coller sur sa page personnelle les petites vidéos hébergées par YouTube. Un seul pays lui résiste, la France. Sa part de marché y est moins bonne (28,8 %) qu'aux États-Unis (33,4 %) et au Royaume-Uni (45 %), car il subit la concurrence du français DailyMotion (16,8 %).

Comme les autres sites de vidéo, Myspace est également confronté à une autre difficulté. Seulement 10 % des internautes, selon l'institut d'études américain Pew Internet & American Life Project, rivalisent d'imagination pour fournir des programmes. Les 90 % restants se comportent comme de simples téléspectateurs. Passifs, ils se contentent de surfer sur les vidéos décalées, les clips musicaux, les bandes-annonces et les films viraux. Ils ignorent les publicités qui leur sont présentées sous forme de bannières ou de liens sponsorisés en marge des pages.

[...]

Partenariats éditoriaux
Pour réussir sa contre-attaque, la filiale du grand groupe de médias, fortement implanté en télévision (BSkyB, Fox) et dans le cinéma (20 th Century Fox), a également signé des partenariats. En avril dernier, elle a créé un joint-venture avec trois majors du disque, Universal Music Group, Sony BMG et Warner Music Group. Ces derniers éditeront ensemble la partie MySpace Music du site, qui évoluera d'un portail de présentation d'artistes vers une plate-forme proposant d'écouter des morceaux de musique et, surtout, de regarder des clips.

En coopérant avec de grands groupes, MySpace réussit un coup double : il respecte les droits d'auteur et ne peut plus être accusé de piratage. Il s'assure des contenus de qualité susceptibles de séduire un plus large public.

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Message par abFab » 13 juil. 2008 17:54

Moi j'aime bien quand des gens mettent une terminologie, une explication, un concept, à ce que j'appréhende mais sans arriver à clairement le dire.

Genre "ce qui ce conçoit bien bien blablabla".

Et en ce qui concerne le capitalisme 2.0, ya un article vraiment bien foutu à ce sujet ici :
http://regards.ires.ucl.ac.be/Archives/RE059.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
(achtung, pdf !)

Compte tenue de la structure qui a pondu l'analyse, on se doute ien que leurs déductions et conclusions ne seront pas forcément concordantes avec les miennes, mais ce n'est pas là (vous vous en doutez) ce qui est intéressant.

En ce qui concerne les réseaux sociaux (dont myspace oeuf course, mais pas que) :
No free lunch a écrit : "Le propre des sites sociaux est d’être basés sur une description assez fine des profils des utilisateurs.[....] Tout est mis en place pour que les utilisateurs de plateformes révèlent spontanément, et correctement, leurs centres d’intérêt, puisque c’est de cela que la qualité des interactions qu’ils pourront réaliser dépend directement. [...] La vertu principale des sites sociaux est donc de réaliser un “appariement” à la fois fin et à grande échelle sur base d’un vaste ensemble de critères. Les plateformes du Web 2.0 créent les incitants pour que les utilisateurs révèlent correctement leur type. Ce faisant, les utilisateurs contribuent gratuitement à la construction de bases de données multi-dimensionnelles qui seront aussitôt “revendues” aux annonceurs sous des formes diverses. Et qui seront revendues à prix d’or précisément dans la mesure où, au travers de sites, l’accès ciblé aux utilisateurs finaux est non seulement possible mais facilité par les requêtes des utilisateurs eux-mêmes. Bref, l’information fournie par les utilisateurs revêt une très grande valeur pour les plateformes; en décidant de s’affilier à une plateforme, l’utilisateur accepte en fait de céder gratuitement cette information à la plateforme, qui pourra, elle, la vendre aux annonceurs. Dans cette perspective, l’accès aux services de la plateforme est bel et bien payant (au sens du coût d’opportunité) dans la mesure où l’utilisateur cède gratuitement une information qu’il aurait pu vendre. No free lunch, donc !"
Rien de nouveau, mais ça va mieux en le lisant ;)
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Message par bub » 01 août 2008 14:19

abFab a écrit : Rien de nouveau, mais ça va mieux en le lisant ;)
Je traduis :
Quel que soit la définition que tu préfères, ya un max de pognon à se faire avec la gratuité !
http://www.longtail.com/the_long_tail/2008/07/how-big-is-the.html a écrit : How big is the free economy?

Here's a question I get all the time: how big is the free economy? That's harder to answer than you might think, for both definition and measurement reasons. But here's a first past at doing it anyway.

(Note: I'm just using US figures below, unless marked otherwise)

There are at least three classes of free:

The first is the use of "free" as a marketing gimmick: "buy one, get one free", "free with purchase", "free phone if you commit to the two-year service plan", etc. All basically cross-subsidies or loss leaders--sooner or later you'll pay. I suspect that there isn't an industry that doesn't use this one way or another. There's no new economic model there and it's totally impossible to quantify, but arguably it touches every bit of the entire consumer economy itself, which is to say trillions of dollars a year. And thus it's a meaningless number. So I'll move on....

The second form of free is the "three-party market", which is to say the world of advertising-supported free media. That's most radio and broadcast television, most web media, and the proliferation of free print publications, from newspapers to "controlled circulation" magazines. For the top 100 US media firms alone, in 2006 radio and TV (not including cable) advertising revenues were $45 billion.

Online, almost all media companies make their offerings free and ad-supported, as do many non-media companies such as Google, so I'll include the entire online ad market in the "paying for content to be free to consumers" category. That's another $21-$25 billion. Free paper newspapers and magazine are probably a billion more, and there are no doubt some other smaller categories I'm omitting and a lot of independents not included in the numbers above. Let's call the total of offline and online ad-driven content and services $80-$100 billion.

Finally, there is what I call "real free". Products and services that don't cost most consumers anything at all, either in cash or ad clutter. (Most of this is online, where the marginal costs are near zero). This includes companies that use the "freemium" model (where a minority of paying customers support a majority of non-paying customers, as in Flickr and Flickr Pro or the growing world of online games), all those companies that are in the pre-revenue part of their evolution, and the entire "gift economy", from Wikipedia to the blogosphere.

This last category is impossible to properly quantify, especially since much of it has no dollar figure attached at all, but I'll break out some interesting subcategories that do have some numbers attached:

Open source software (service and support around free software):

* The "Linux ecosystem" (everything from RedHat to IBM's open source consulting business) is around $30 billion today.
* Other companies built around open source, such as MySQL ($50m annual revenues) and Sugar CRM ($15m), probably add up to less than $1 billion.

Free-to-play videogames:

* These are mostly online massively multiplayer games, which are free to play but make money by charging the most dedicated gamers for digital assets (upgrades, clothing, new levels, etc). They started in South Korea and China (where they're now a $1 billion business) and have now come to the US, with games like Runescape and NeoPets.
* The "casual games market" (think everything from online card games to flash games) is now at nearly $3 billion.

Free music:

* How much of Apple's iPod $4 billion in annual sales should be credited to the libraries of "free" MP3 that created demand for gigabyte storage devices? How much of MySpace's $65 billion estimated value is due to the free music bands put there? How much of the $2 billion concert business is driven by P2P file sharing?

So what's the bottom line? By a strict definition of free (just the third category), it's pretty easy to get to $50 billion total revenues. Include the next most interesting free market, online ad-driven content and services, and you're around $75 billion. Expand that to the traditional ad-supported media, and you can get to $150 billion. Go worldwide, and you can easily double all those figures.

Whichever definition you like, there's a lot of money to be made around free.
Je traduis :
Combien de fric parmi la valeur estimée à 65 milliards de dollars de MySpace est du à la présence de la musique gratuite que les groupes mettent à disposition ?

Que tombent les masques :
tu te fais combien Yanic avec la mise à disposition de ce forum ou ce qu'on met gratuitement des posts ?

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Message par abFab » 01 août 2008 17:08

bub a écrit :
Que tombent les masques :
tu te fais combien Yanic avec la mise à disposition de ce forum ou ce qu'on met gratuitement des posts ?
Ca je peux répondre à sa place : -23 euros par an.

Nos contributions valent moins que rien. :buveur29:

Putain si la valeur marchande dépendait de la qualité des contibutions on aurait déjà enterré messkyfessesboucblogs depuis longtemps...
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Message par abFab » 01 août 2008 17:33

Après lecture (un peu en diagonale) du texte in english, je pense que le mec se vautre, ou en tout cas omet un élément important : les données privées cédées gratuitement par les utilisateurs.

Il n'en fait jamais état et pourtant une part importante de la valeur estimée des groupes de la "free" economy (je mets les guillemets, parce que du free, yen a quetz) repose sur leur immense base de données concernant la vie privée.
bub a écrit :
http://www.longtail.com/the_long_tail/2008/07/how-big-is-the.html a écrit : * How much of Apple's iPod $4 billion in annual sales should be credited to the libraries of "free" MP3 that created demand for gigabyte storage devices? How much of MySpace's $65 billion estimated value is due to the free music bands put there? How much of the $2 billion concert business is driven by P2P file sharing?
Je traduis :
Combien de fric parmi la valeur estimée à 65 milliards de dollars de MySpace est du à la présence de la musique gratuite que les groupes mettent à disposition ?
On pourrait aussi se demander, combien de fric est du aux données privées fournies par des utilisateurs naïfs (et encouragés par des groupes inconscients) ?

Il n'y a vraiment rien à sauver dans ce système de pseudo-gratuité (de merde).. putain quel océan de connerie quand même.
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Message par bub » 04 août 2008 11:31

Un article 13 interressant

http://orgakliton.ouvaton.org/" onclick="window.open(this.href);return false;
Misère de l'organisation : myspace et climat actuel. [ version juillet 2008]

(et puis pour ceusses qui connaissent pas, ca permettra de mentionner l'orga kliton, que c'est chouette, même si c'est parisien)

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