Torchons & Soviets a écrit :j'me lève dans 4h30 donc pas le temps de tout lire et répondre donc ce sera soir
T'en oublie des mots!
pourquoi avertissement ? je devrais le prendre mal ? Il n'en est rien ....Webster a écrit :Triplex avertissement ceci est de la blague, j'ai pas pu m'empecher.
On dirait du Bronx héhé
tu rigolais de ma fatigue, toi d'abord éhéhrépnse blague idoine : dis donc quand tout le reste du monde dit un truc différent de toi, c'est peut être pas le reste du monde qui a tort.
Juste pour la blague hein la réponse sérieuse vient après...
bon au final tu me comprends c'est déjà ça Je vois juste pas, par delà le fait que ce soit une parole d'oppresséEs, le black power comme une réponse au white power, ça n'a à ma conaissance jamais été son sens. Le BPP refusait d'ailleurs de répondre au racisme blanc par un racisme noir (comme malcom X quelques temps avant sa mort) à la différence de la nation of islam.Ok c'était pas black power ( que je critiquais avec mauvais gout, j'aurais du préciser que comme Crass je pense "destroy power, not people", alors black ou white hein, tout pareil le pouvoir reste le pouvoir), c'est black pride.( wold wide ok je recommence plus). Je connais les arguments comme quoi c'est pas pareil parce que c'est de la parole de dominéEs. Mouais, un pouvoir reste un pouvoir, d'où qu'il vienne et en tant que libertaire j'aurais du mal à effectuer le jonglage sémantique nécéssaire pour défendre un Black Power et conchier un White Power en même temps.
on est d'accord (mais le "black power" me dérange toujours pas hein ).Tant qu'à faire je préfère sincèrement "Black is beautiful" parce que 1) la beauté c'est une notion subjective et moins dominatrice que le pouvoir (quoiqu'un peu normativante) et que 2) ce slogan effectivement retourne une stigmate pour la transformée en avantage (le mot fierté passe pas hein).
je vois très bien, mais là encore je le comprends pas forcément dans son sens "premier", c'est comme "gay pride" : affirmer une identité stigmatisée et reconstruite, réinvestie dans son sens et sa signification contre la signification imposée par l'oppresseur.Je vais me répéter, être fierE d'être un truc qu'on a pas choisi d'être, c'est à mon goùt malsain (ca ouvre la porte à plein de truc, dont une sur-estimation de l'identité avec des conséquences logiques indéfendables, nationalismes, replis identitaires etc) et en plus presque narcissique. C'est juste le "fier" qui me gène dans ta phrase hein...
je sais plus si tu m'as compris là ou pas...Etre fier de ce qu'on choisit pas c'est quelque part juger les gens différents inférieurs, "je suis meileur que vous parce que mes gènes m'ont gratifié de ....(au choix).
la question c'est pas tes attributs reproducteurs, "naturels", XY, mais comment la société construit le corps, défini un rôle social aux catégories biologiques. On naît mâle ou femelle (mais même là en biologie il y a tout un pannel d'autres catégories comme les hermaphrodites (pour les plus "connus", qui sont obligéEs socialement parlant de choisir un camp, mais pourquoi ? parce que là société est faite de telle manière qu'elle ne considère que 2 camps : féminin / masculin) mais on est socialement masculin ou féminin. J'te filerais mes cours de sexe et genre...Attention on peut être fier de ce qu'on fait en tant que produit de la volonté dun individu mais la coréllation c'est assumer ses actes et s'exposer à la critique. J'accepte d'être critiquer parce que je suis un (humble) militant ok pas de souci, il est hors de question que je sois critiqué parce que je suis biologiquement constitué d'attributs sexuels masculins, je les ai pas choisi et une critique basé sur ma simple constitution physique généralisant à mon comportement du genre "tu peux pas comprendre t'es un mec" je le vivrais comme du sexisme.
ok ok.C'est plus de la petite cuisine interne à ma tête qu'une brochure en langage militant relié et avec couverture cartonné hein. Pas eu besoin d'auteurs, de philosphes, juste le sentiment que c'était pas juste de taper sur quelqu'un pour quelque chose qu'il n'avait pas choisi.
on choisit pas d'être mâle ou femelle, ni d'être masculin ou féminin, par contre on peut choisir et se construire par delà ces catégories, et pour ceulles qui ressentent ce besoin c'est un combat et pouvoir en être fier c'est une victoire.Je résume pour noé : Différence OK, fierté de ce qu'on fait si on l'assume et qu'on est capable de dire pourquoi : OK (c'est pas tout le temps facile) fierté de quelque chose dont on est pas responsable pas OK.
c'est pas faux, mais pour moi le passage par la non-mixite est un atout critique et un besoin pour cetainEs, alors que d'autres les privent/le refusent ce droit, en les accusants de communautarisme/sectarisme/trop radicalisme, ça me gène.Pour ce qui est de la parole revendicative, je suis parfaitement d'accord pour que le dernier mot reviennent au premier concerné. Néanmoins ca doit pas une raison pour exclure les non-concernés volontaires pour faire changer les choses du débat. C'est pour ça que je tique devant les groupes non-mixtes, même si je comprends la démarche. L'émancipation collective devrait peut-être pouvoir se faire sur des bases inclusives et non pas exclusives non ? Comme dirait l'autre "paix sur terre aux Hommes de bonne volonté" on pourrait peut être les rassembler ces humains de bonne volonté et faire un truc tous ensemble (pardon pour les accents hippies noé me tape pas...)
/Joke mode on
Espece de diant-diant va! Bourdieu c'est pas l'intellectuel professionel qui eut dit debout sur la barricade ce que les gens devait faire pour se libérer de leurs oppressions. Elle est où la légitimité de la parole d'un sociologue derrière son bureau avec sa science molle même pas scientifique et encore moins objective ? Et puis sans déconner Bourdieu c'est boutin d'imbitable quand même, on va pas se laisser emmerder par des gens pas capable de faire des phrases de moins de 58 mots. Et c'est valable pour Kant et Hegel aussi...
Joke mode off/ (je connais déjà certaines réponses à mes questions...)
Rhho tu vas embrouiller Noé...Torchons & Soviets a écrit :on choisit pas d'être mâle ou femelle, ni d'être masculin ou féminin, par contre on peut choisir et se construire par delà ces catégories, et pour ceulles qui ressentent ce besoin c'est un combat et pouvoir en être fier c'est une victoire.Je résume pour noé : Différence OK, fierté de ce qu'on fait si on l'assume et qu'on est capable de dire pourquoi : OK (c'est pas tout le temps facile) fierté de quelque chose dont on est pas responsable pas OK.
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