Oui, elle ne peut que l'être. Voici les approches de la psychiatrie selon le dico
dans son approche contemporaine je suis d'accord, mais ne te base par sur des dicos pour ça, ils sont écrits sous la surveillance des croutons de l'académie française.
sinon, bon je poste un gros truc en essayant de rebondir sur ce que plusieurs gens ont dis.
Je ne suis pas fondamentalement contre l'idée psychiatrique à partir du moment ou je suis intimement persuadé qu'on peut se retrouver dans un état constant ou par accès extremement fréquents où on ne sais plus réellement ce qu'on fait voir qui on est et avec perte de mémoire totale, et deviens un danger pour soi-même ( avant même les autres ) et ça brise toute idée d'ipséité et de responsabilité personnelle en celà que c'est le principe même de ce qu'on appel communément "la folie" :
on ne peut pas juger quelqun, même sur principe (je parle pas de tribunal), qui est ne serait-ce que psychotique à mon sens : la question est que la prison n'est de toute manière une réponse à rien, et les établissements psychiatrique non-plus tant qu'ils viserons l'internement prolongé et sans vue d'aider un patient qui le désir à reprendre le contrôle de sa vie, et non vis à vis d'une normalité quelconque par rapport à la société : le plus ironique étant que c'est tout l'inverse, c'est à dire qu'on prétend aider les gens et s'occuper d'eux de manière individuelle et indépendemment de la société alors qu'ils y sont cloitrés parcequ'on ne sais pas quoi en faire et me faire croire qu'un psychiatre ne considère pas ses plus graves malades en général comme des peluches à cagoler à coup de médoc et diagnostic de merde ou des animaux de laboratoire : faut y aller.
Autrement j'ai discuté récemment avec un straight-edge ultra-matérialiste qui me disait que l'inconscient était une merde théorique (en gros) qui n'éxiste pas : donc négation de la folie, négation de l'apport de la psychanalyse, et de la psychiatrie, même et surtout en tant que qu'outil d'analyse et d'aide et pas de justification à la rétention ...
C'est bien jolie, mais ça règle rien dans l'état des choses.
Problème est qu'avec l'actuel gouvernement, et même les précédent, l'actuel chef de l'état a tout fait des l'époque de son poste de ministre de l'intérieur, pour briser cette idée d'assistance à personne malade et imposer l'intransigeance vis à vis des personnes dont le crime soupçonné peut être lié à la folie : et le problème est là, si le mythe veux qu'il soit " facile " de se faire admettre en psychiatrique en tant que simple citoyen lambda qui n'a rien à se reprocher, c'est exactement l'inverse pour les accusés qui passent en tribunaux : la LSI fait qu'aujourd'hui les internés en psychiatrie ( au lieu de la prison ) ont été réduit de 100% parce qu'il faut qu'un justicier-psychiatrique-spécialiste soit présent au tribunal et vienne prouver ( on ne sais comment ) que le malade soupçonné était dans un accès ( qu'il ne contrôlait donc pas c'est l'évidence ... ) pour échapper à la tôle : pour tout ces gens autrefois admis en psychiatrie, dont il y a des degrés divers d'internement assez hétérogènes et tous ne sont pas bourrés de médocs, ils se retrouvent aujourd'hui en tôle : on sais tous ici je pense ce que ça veux dire.
On enferme des malades mentaux en prison.
Je pense que l’aspect de critique sociale radicale des thèses de Freud a été nié parce que lui-même n’a pas été au bout de ses découvertes, que des gens comme Jung ont poursuivis avec des idées comme l’inconscient collectif, ou Reich avec l’économie sexuelle, quand bien même tous ces auteurs méritent eux-mêmes d’êtres très critiqués et la portée de leur thèse évidemment relativisées ( ce ne sont que des grilles de lectures ), et que la psychanalyse puis la psychiatrie sont devenus réactionnaires parce que les thèses de tonnes de ses auteurs se sont cristallisées autour de dogmes et donc évidemment d’une utilisation fondamentalement réactionnaire de celles-ci : notamment parce qu’elles ramènent tout aux individus, pour certains tout à la famille, et la plupart nie le poids de l’environnement et d’une société qu’on peut même considérer comme malade d’un point de vue psychanalytique ( même si on peut dire que ce n’est qu’une vue de l’esprit ) : voir « la psychologie de masse du fascisme » par Reich justement ou encore toutes les théorie sur l’aspect « psychotique » de l’entreprise capitaliste : négation de l’autre, obsession monomaniaque ( le profit ), réification des êtres humains ( et sensibles en général ) par rapport au buts visées … etc.
Aujourd'hui le fait est que ces prisons sont surpeuplés de gens souffrant de troubles psychiatriques que la détention, l'isolement, la violence forcement arbitraire, et le reste ne font qu'empirer, et evidemment ils ne sont pas suivis à la sortie : loin de moi l'idée de dire qu'ils devraient forcement l'être en plus de la prison, mais bien de démontrer que pour ces invidus en particulier ( comme pour les autres en général ) la détention est une "fabrique à fous" qui détruit les individus, et a perdu de but son optique sociale utilitariste de base : réintégrer les " déviants ", simplement parce que ses chefs ou politicards ont pigés plus ou moins quand ils s'y sont interessés qu'une société malade ne pouvait prétendre soigner des "malades" : elle les produit.