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par niap » 19 janv. 2015 14:41
"Petit enfer dans la bibliothèque" de Jasper Fforde. 7e tome des aventures de Thursday next, ça s'essoufle un peu mais plaisant à lire.
"Le zoo de mengele" de Gert Nygardshaug, Polar ecolo-terroriste, ça commence très fort puis ça vire un peu trop mystique pour moi sur la fin (même si le dézingage des capitalo-pollueurs restent jouissif). On préfèrera relire "le gang de la clé à molette" de E Abbey
"Aux animaux la guerre" de Nicolas Mathieu. "Une usine qui ferme dans les Vosges, tout le monde s’en fout. Une centaine de types qui se retrouvent sur le carreau, chômage, RSA, le petit dernier qui n’ira pas en colo cet été, un ou deux reportages au 19/20 régional et puis basta."
La bonne surprise de ces dernières lectures: "c’est le roman noir du déclassement, des petits Blancs qui savent désormais que leurs mômes ne feront pas mieux et qui vomissent d’un même mouvement les patrons, les Arabes, les riches, les assistés, la terre entière. "
"Le bourreau de Gaudi", de Aro Sainz de la Masa. Conseillé par la libraire, ce n'est pas mauvais, ça se lit bien, mais ça reste du Nesbo transposé à Barcelone (ou vice-versa). Un tueur en série, un flic mis au placard mais seul compétent, une jeune inspectrice dans ses pattes, c'est du déjà-lu, il n'y a que le pays/ville qui change.
D'ailleurs, j'ai attaqué "la femme en vert" de Arnaldur Indrioason, c'est pareil, j'ai l'impression d'avoir déjà lu la même histoire sous d'autres latitudes.
Et pour ceux qui ont lu "Silo", jetez un oeil à la série "ascension", j'ai l'impression qu'il y a des similitudes.
edit: J'ai oublié le complètement barré "thérapie de choc pour bébé mutant" de Jerry Stahl: "« On ne pense jamais aux gens qui écrivent les listes des effets indésirables éventuels pour des médicaments comme Abilify ou Olestra... C’est loin d’être aussi facile que vous le croyez. Il faut décider si « fuite anale » va avant ou après « pensées suicidaires et bouche sèche. »
Pas facile, en effet. Lloyd, écrivain raté et junkie, n’a pas fini de se poser des questions existentielles."
Et pendant ce temps là, papon, libre jubile
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains