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par Chéri-Bibi » 30 avr. 2024 23:12
Tout le monde s'entend pour citer, dans les précurseurs du punk, des groupes tels le MC5 et les Stooges, ainsi que quelques autres combos américains plus obscurs des 60's tels les Trashmen... Aucun doute là-dessus, certes, mais pourquoi ne cite-t-on jamais (ou bien trop rarement) les Who ?
Si ma première claque punk fut d'entendre résonner dans mon walkman, en 1986, la chanson Petit agité qui ouvrait Concerto pour détraqués (alors même que je venais d'éteindre la radio qui passait C'est la ouate... Petite anecdote histoire de rappeler l'inanité de la musique mainstream de l'époque), ma seconde baffe fut d'entendre, deux ans plus tard, My Generation des Who. Une chanson qui avait certes déjà plus d'une vingtaine d'années mais aux paroles (dont j'avais lu la traduction peu avant dans un n° d'Actuel) qui résonnaient autant que les Bérus avec ces sensations et sentiments amplifiés propres à l'adolescence. Depuis, ces fêlés anglais n'ont jamais quitté ma platine. Et me procurent les mêmes frissons à chaque écoute.
Bref, The Who précurseurs du punk ? Pour les ceusses qui en doutent, Arte vient de leur consacrer un petit documentaire tout à fait michto (où Pete Townsend cause d'ailleurs du punk, à 43 mn et des brouettes) :
IN GIRUM IMUS NOCTE ET CONSUMIMUR IGNI
Nous tournons en rond dans la nuit et le feu nous dévore