tarif lettre

[luxpo]

Les vicelards !!! Je peux m'empêcher de leur cracher à la gueule quand je les vois tout fourbasses derrière leur comptoir à inventer dix mille stratagèmes pour nous extorquer notre bon argent gagné, nous, honnêtement. Je les hais !

[luxpo]

on a qu'a leur filer des lettres avec des morceaux de gras dedans !

Des petites boulettes de Saint-Doux?

[Starsky]

ha ha, elle t'a plus, mon herbe, hein...

J'en connais un qui a perdu une semaine de sa vie à cause d'elle...

[luxpo]

Et dieu sait si je m'y connais en herbe !!! En tout cas, elle a bien fait gueuler mon voisin, bande de sauvages ! Je m'y connais mieux en Saint-Doux (on y met dans le kig-ar-farz, par exemple...).

[melvin]

ah ptain, moi aussi j'avais perdu une demie semaine avec cette merde !

[Starsky]

Je travaille pour le grand capital!
J'anihile la révolte.
Je suis un demi dieu!
ha ha ha
touss
hem

[Jul]

j'ai des problèmes régulièrement avec les préposéEs des postes qui me refusent mes CDs emballés au tarif lettre...
Pourtant à l'ANPE ils m'ont dit qu'ils étaient légalement obligés de les prendre, ce que je m'empresse systématiquement d'indiquer aux préposéEs... qui plusieurs fois m'ont démentis ça et m'ont même avouer qu'ils/elles avaient des consignes et que si elles/ils laissaient passer ça, ils/elles se faisaient engueuler !

En tous cas merci pour l'article de loi, je vais me l'imprimer et là prochaine fois je pourrai faire mon kek !

Vouep, ben nous zôssi sur Toulouse on a notre bureau de poste zélé du règlement. Heureusement tous ne sont pas aussi monomaniaques. En particulier, il y en a un qui ne nous a jamais rien refusé: la machine a affranchir. On pose le paquet sur la balance, on appuie sur "lettre" et hop il ne reste plus qu'a trouver une boite aux lettres assez grande pour y glisser l'envoi sans passer par la case guichetier.

Sinon avant ça, je me souviens que dans un débat un peu houleux avec la personne en face de moi, après avoir entendu cinq ou six "non je ne peux pas je n'ai pas le droit" j'avais demandé que l'on me sorte l'article du règlement postal spécifiant ce qu'est une lettre et quels sont les envois y ayant droit (entre autre parce que la Poste vends des enveloppes à bulles en prêt à poster au tarif lettre 500g et que je me demandais quel correspondance de ce poids là pouvais justifier de nécessiter un emballage aussi protecteur -à moins d'avoir litterallement écrit sur le CD-).

Et ben là d'un seul coup l'argument à changé et est devenu "non mais si je vous le prends en lettre vous n'aurez aucune garantie sur son acheminement". Au final en colissimo il n'y en a pas non plus vu que -je vous informe- si le paquet met plus de 48h de toute façon la procédure de réclamation est chiante (il faut écrire je ne sais plus où) et le dédommagement est un bon pour un envoi équivalent en colissimo valable 6 mois et pas un remboursement...

Voilà, celà dit nous avons continué notre manège par lettre, mais il est vrai que les envois arrivent de plus en plus souvent abimés ou déteriorés. Parait que c'est à cause des machines de triage, mais bon elles ne sont pas apparues l'an dernier non plus.

[luxpo]

Juste pour dire, c'est pas le péquin qu'on a en face de soi qui est responsable de la politique mise en oeuvre à La Poste ou dans d'autres entreprises nationalisées. D'ailleurs La Poste n'est pas qu'une simple administration mais une EPIC, avec des filiales à buts lucratifs. Il existe deux statuts à La poste, des fonctionnaires et des contractuels. D'une manière générale, de toute façon, le management dans le privé et dans le public est le même, soucis de rendement et précarisation. Les conditions de travail sont quasimment les mêmes dans le public ou dans le privé (j'ai l'expérience des deux). Si les fonctionnaires et les travailleurs précarisés du secteur public ont fait grève aujourd'hui, c'est pas pour rien. Je travaille en relation avec les écoles à Fontenay-sous-Bois. On devait faire une animation dans une classe. Au lieu de rencontrer le prof remplaçant qui s'occupait de cette classe, c'est le directeur qui nous a accueilli car le prof remplaçant avait été appelé en urgence dans una autre école du Val-de-Marne où 80 élèves se retrouvaient sans instits. Et le gouvernement veut encore supprimer des postes l'an prochain. Et c'est pareil dans tous les services publics et entreprises d'Etat. Donc, quand on parle de "fonctionnaire zélée" ou de "fonctionnaire qu'il faut remettre à sa place", je pense qu'on devrait tourner sept fois la langue dans sa bouche comme on dit aux enfants. A moins d'être clairement poujadiste.

[Yanic]

Je ne pense pas que quelqu'un ici soit dans l'optique du "fonctionnaires payés à rien foutre, sécurité de l'emploi,, bla bla...", ou de l'opposition public/privé. Donc je ne comprends pas trop ton post. Que les conditions de travail se dégradent dans le service public, on est tous au courant, et la Poste est même une des premières touchées.

Mais je ne vois aucun souci à employer le ferme de "fonctionnaire zelé" ou de "fonctionnaire à remettre à sa place".
Il y a juste la notion de statut public ou privé qui change, comme tu le précise, ça n'influe pas sur le comportement du gars qui est en face de toi au guichet !!

Mais effectivement, les prochaines fois, il vaudrait mieux dire "un employé du service des postes, de statut public ou privé on veut pas le savoir, à remettre à sa place pour avoir essayé de t'interdire un courrier parfaitement légal, et qu'il faille lui foutre un texte de loi sous le nez pour qu'il comprenne que c'est sa position (et bien sûr au-delà de lui celle de sa hiérarchie, il est évident !) qui est illégale, et qu'il ferait ainsi mieux de prendre ta lettre sans discuter plutôt que de chercher à prouver un zèle complètement déplacé, ouf...".

[Tiriwurst]

C'est là la grande victoire de ce monde libéral : les anars sont obligés de prendre des gants lorsqu'ils dénigrent l'Etat, pour ne pas faire le jeu de la disparition du service public, et de paraitre ultra-libéraliste.
Le capital se gausse !
Théoriquement il nous est facile de rêver à un monde sans Etat, pratiquement, on chouine devant son démantèlement au profit du secteur privé (attention je ne fait que constater mon propre désarroi !).