
Hausu (a.k.a House en non japonais) de Obayashi, 1977. Visuellement haut en couleurs, d'un rythme qui dégaine un peu comme des pétards en plein nouvel an chinois truffé d'astuces (dont, 33 ans après, certain-e-s (d)effectueux-e-s spéciaux d'aujourd'hui devraient bien en prendre de la graine à idées et créativités, au lieu de seulement toucher à (ou s'toucher sur) des techniques...) ! et même si ça sent parfois un peu le pétard mouillé niveau intrigue ou caractères on s'en fout, complet. même mouillés, ça part quand même ces petits machins. la mayonnaise prend à son bord et ça enchaine... un peu comme dans un long clip, avec images d'une touchante ou furibonde folie poétique et bande sons qui ne laissent pas un moment de répit (entre airs de dessin animé, rires incessants des filles ('fin, au début hé hé...) et les sons de chaque chose et chaque détail qui emplissent tout...) : j'en suis un peu ressortie comme si je poussais la porte du tambour d'une machine à laver, en ne sachant pas bien dire si j'venais d'essuyer le programme court ou le long... avec prélavage! quant à l'histoire bah sur le papier ça donne le classique et pas moins classieux thème fantomatique de la maison hantée : ça s'ouvre sur une jeune fille qui n'a pas envie de rencontrer la nouvelle amoureuse de son père (vécue comme une trahison de sa mère défunte) et décide de partir passer les vacances non plus avec eusses mais avec ses copines dans la maison de campagne où vit sa tante... et, évidemment, dans la maison les choses vont bouger autrement que prévu en n'étant pas ce qu'elles semblent être...

Bleak Future, de O'Malley tourné en super 8 en l'an 92, diffusé en l'an 96... il a fallu attendre l'an 03 pour une sortie dvd ! ah mortel, du grand bonheur !!!!! ou comment faire du cinéma sans un sou avec démerdes du système D(IY) et ses potes dans un désert... !!! ce que j'en savais avant ? que c'était comme du Monthy Python... en plus rouge ! verdict : avec du rouge qui tache oui, c'est pas faux, ça coule (plus) de sang

Les deux crocodiles de Seria, qui réunit Marielle et Carmet en 1987. ah y'avait bien longtemps que j'avais pas vu de films avec l'un ou l'autre de ces deux piliers du cinéma français, et ça m'a bien fait plaisir !!!! c'est bourré de rencontres, pour certaines plus piquantes et drolatiques les unes que les autres, tout en nous faisant filer en fait la rencontre de ces deux hommes là... l'un parti en vacances de tourisme en allant voir sa mère en pension de retraite bretonne, l'autre aux passés troubles reconverti en taximan... ça pêche peut-être un peu par moments mais c'en est un bien chouette, de moment, et certaines scènes rattrapent les pêches au sol...
et le reste bah... j'reviendrai pour le reste, j'suis trop longue...




