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[crustybeckham]

Commencé hier: "Waterlily" de Cara Ella Deloria. Un livre assez atypique. C'est un roman ethnographique écrit une Lakota dans les années 30. ça parle de la vie d'une jeune Lakota juste avant le contact avec la "civilisation" (c'était d'ailleurs un Full Contact...). Donc il y a énormément d'infos sur comment vivaient les Lakotas avant le génocide... C'est très intéressant mais pas vraiment palpitant non plus, l'auteure cherchant plus à informer qu'à... divertir?
Pas certain que cela ait été traduit dans la langue de Molière...

[momo mib]

Commencé hier: "Waterlily" de Cara Ella Deloria [...] C'est très intéressant mais pas vraiment palpitant non plus, l'auteure cherchant plus à informer qu'à... divertir?
Pas certain que cela ait été traduit dans la langue de Molière...

Les lakotas,
Ils se sont meme permis de les utiliser pour coder leurs comms radios, si je me rappelle bien, les strateges martiaux pendant la 2nde guerre mondiale.
Tellement grand fossé linguistique//culturel que c'etait meilleur qu'un crypteur de radio. Un sioux d'un coté un sioux de l'autre. Double pentium humain, indechriffriptable par unE greco-romainE, meme avec une pointe d'indo-perse ou vice versa. Comment bonifier les dernierEs d' une espece en voie de disparition.

Ca me tente de lire ne serait ce que dans la langue de shakespeare, meme si y a un coté orienté ethno...
Je viens de relire Epopée d'une anarchiste, New York 1886 - Moscou 1920 d'Emma Goldman. C'est une partie de ses memoires, c'est pas moliere qui l'a ecrit, c'est sur, elle le dit elle-meme. Elle a "plusse" cherché la veracité de ses souvenirs que d'ecrire un essai romantico-spondé.
"Peut-être" pas aussi palpitant qu'un hary potée, mais je prefere son bouquin à elle.

A peu pres la meme periode finalement. Ca me dit bien de lire ton truc, la.

[momo mib]

ah non, c'est les navajo qui etaient "utilisés"

[crustybeckham]

Oui c'est ce que j'allais dire. C'est le Navajo qui était utilisé comme code. Mais d'autres langues indiennes, comme l'Anishinabee, l'ont aussi été. Et les lakotas ne sont pas une espèce en voie de disparition non plus... Les réserves (Pine Ridge en tête) sont toujours les endroits les plus pauvres d'Amérique du Nord, mais la situation est moins pire qu'il y a quelques années. le gouvernement a déjà arrêté de stériliser les femmes indiennes, c'est toujours un progrès.
Le côté ethno peut paraître dérangeant mais c'est une Lakota elle-même qui a récolté les infos donc il y a pas trop le côté "Homme blanc décrire sauvages". C'est aussi un livre assez ancien. A l'époque les indiens n'étaient pas supposés écrire de la fiction ou quoi que ce soit d'ailleurs.

[nofun]

Livre très intéressant, qui raconte l'histoire du punk/hardcore à Washington DC, et l'apparition de mouvements tels que le straight-edge, Positive Force, les Riot Grrrls, etc. Les auteurs détaillent le parcours de pleins de groupes, dont Bad Brains, Minor Threat, State of Alert (avec Henri Rollins), Rites of Spring, Fugazi, Nation of Ulysses, Bikini Kill... ainsi que leurs implications politiques. Des éléments intéressants sur le rapport succès/intégrité, avec Fugazi d'un côté, et Nirvana/Good Charlotte de l'autre. A lire !

[niap]

En anglais?

[Tiriwurst]

Peut-être même en américain.

[melvin]

je viens de lire LA CONSPIRATION DES TENEBRES, intéressant livre sur le cinéma qui vire un peu en truc de plage lorsqu'on apprend que le cinéma a été inventé par les cathares pour provoquer la fin du monde... Le style est assez lourd (le livre fait 6 kilos), mais ça se lit avec plaisir, surtout les passages ayant directement trait à l'histoire et l'analyse de films.

[nofun]

En anglais?

Peut-être même en américain.

Oui, mais ça va, c'est pas trop dur à lire, suffit juste d'un coup d'oeil au dico de temps en temps.
Et puis comme le sujet est vraiment passionnant, on passe vite outre la barrière de la langue.

[Raf_diy]

En anglais?

Peut-être même en américain.

Oui, mais ça va, c'est pas trop dur à lire, suffit juste d'un coup d'oeil au dico de temps en temps.
Et puis comme le sujet est vraiment passionnant, on passe vite outre la barrière de la langue.

Bon bouquin, et avec la scène de Washington DC, y a toujours matière !