Et puis si on en est à critiquer les sources, Rue89

Et oui, pourquoi crois tu que certains ne sont plus sur le CCC?BastaRudeBoy a écrit :ca fait plaisir parce que ailleurs ca ne souleve quasi aucun commentaire
http://www.classecontreclasse.org/viewt ... 058cd174d8
les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcement mes amis...
Juste pour répondre sur ce point précis, et pour souligner à quel point le texte posté par pilou est une véritable compilation de tous les mauvais procédés rhétoriques (du procès d'intention à la manœuvre dilatoire en passant par l'accusation de faire le jeu de ses ennemis) : quel est le rapport avec la choucroute ? La hiérarchisation des indignations, du genre vous-défendez-Charlie-mais-vous-dites-rien-sur-les-incendies-des squats-de-roms, c'est très nase lorsque ça sert à relativiser la gravité d'un agression quelconque, ou à discréditer les engagements des autres. D'autant que si je n'aime pas beaucoup Charlie (comme d'autres, j'ai mal digéré la grande glissade idéologique de Val), c'est aussi resté honnêtement un canard qui dénonce la chasse au roms, et qui ne me semble pas particulièrement à avoir de leçon à recevoir du PRI sur ce point [1]. Et que les deux incendies n'ont pas grand choses à voir dans leurs motivations : je ne dis pas que l'un est plus ou moins excusable que l'autre, mais les mettre en parallèles est une belle manière d'essayer de faire oublier que celui dont a été victime Charlie est bien une tentative de censure religieuse par la menace.aFreak a écrit : que tout le monde s'en fout du squatt de roms qui a été incendié, avec des gens à l'intérieur.
Le rapport pour moi c'est que ça montre que l'incendie de Charlie est utilisé à escient, dans la continuité du combat des gentils laïques contre les méchants islamistes, et que les types du journal, qui tu as raison ont dénoncé la chasse aux Roms, disent rien. C'est peut-être naïf de ma part, mais il me semble qu'ils pourraient faire un communiqué comme quoi ouais ça craint ce qui leur est arrivé, mais que y'a pas de mort, qu'ils refusent que leur histoire soit utilisée par Guéant, entre autres, et qu'il y a plus important à discuter.Raph a écrit :Juste pour répondre sur ce point précis, et pour souligner à quel point le texte posté par pilou est une véritable compilation de tous les mauvais procédés rhétoriques (du procès d'intention à la manœuvre dilatoire en passant par l'accusation de faire le jeu de ses ennemis) : quel est le rapport avec la choucroute ? La hiérarchisation des indignations, du genre vous-défendez-Charlie-mais-vous-dites-rien-sur-les-incendies-des squats-de-roms, c'est très nase lorsque ça sert à relativiser la gravité d'un agression quelconque, ou à discréditer les engagements des autres. D'autant que si je n'aime pas beaucoup Charlie (comme d'autres, j'ai mal digéré la grande glissade idéologique de Val), c'est aussi resté honnêtement un canard qui dénonce la chasse au roms, et qui ne me semble pas particulièrement à avoir de leçon à recevoir du PRI sur ce point [1]. Et que les deux incendies n'ont pas grand choses à voir dans leurs motivations : je ne dis pas que l'un est plus ou moins excusable que l'autre, mais les mettre en parallèles est une belle manière d'essayer de faire oublier que celui dont a été victime Charlie est bien une tentative de censure religieuse par la menace.aFreak a écrit : que tout le monde s'en fout du squatt de roms qui a été incendié, avec des gens à l'intérieur.
Au fait, est-ce qu'on trouverait quelqu'un dans le milieu libertaire pour défendre le fait que les zinzins cathos qui manifestent de façon musclée contre des pièces de théâtres ou des expos (ça tombe bien, il y en a en ce moment), oui, mais bon, ils en ont quand même marre d'être stigmatisés ?
[1] Par exemple :
http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique461.html
Ou juste ils crient pas "ni dieu ni maître" non ?niap a écrit : Et oui, pourquoi crois tu que certains ne sont plus sur le CCC?
Certains s'assoient trop facilement sur le ni dieu ni maitre qu'ils crient devant d'autres.
Je viens de penser à ça : c'est parce que généralement les attaques que l'on fait sur les catholiques sont pas contre la religion directement, mais contre le Pape (et ses déclarations) ou les prêtres pédophiles, mais pas sur le fond de la religion catholique ce qui est plus souvent le cas avec l'islam (genre, "Oui il est écrit dans le Coran que les musulmans ont le droit de mentir/tuer/voiler la femme et la fille de tous les infidèles").Yanic a écrit :Effectivement, "les mots sont importants", et ce collectif ne se prive pas d'en profiter pour amener les choses en son sens !écoeurement face à la nouvelle marque de
fabrique de cet hebdomadaire : un anticléricalisme primaire doublé d’une
obsession islamophobe.
Pourquoi être contre la religion catholique serait de l'anti-cléricalisme, tandis qu'être contre l'islam serait une "phobie" ? D'ailleurs, la généralisation de ce mot est assez intéressant linguistiquement. Une phobie est une peur maladive, relevant du domaine psycho-médical. En clair, quelque chose qu'il serait bien de pouvoir soigner !
Bah, non, désolé, mais mon mépris (et non "peur") de toutes les religions n'a pas besoin d'être soigné.
Donc non, xéno- ou islamophobie ne sont pas à rattacher aux phobies, le terme médical. Si tu regardes la définition sociologique du terme (vive wikipedia), on se rapproche complètement de la définition d'islamophobie :Wikipedia a écrit :Le grand dictionnaire terminologique de l’Office Québécois de la Langue Française propose deux entrées pour le terme « xénophobie » : l’une en sociologie (« Préjugé défavorable à l'égard des étrangers. Note : La xénophobie est fondée sur des stéréotypes, généralisations sans fondement, nées de rumeurs, d'incompréhensions, de mœurs différentes. ») et l’autre en psychologie (« Hostilité vis-à-vis des étrangers, d'origine sociale, et non pathologique. »
Je m'éloigne un peu du sujet désolé, mais ça m'a paru important.Wikipedia a écrit :Il est possible de donner de la xénophobie la définition suivante : « ensemble des discours et des actes tendant à désigner de façon injustifiée l’étranger comme un problème, un risque ou une menace pour la société d’accueil et à le tenir à l’écart de cette société, que l’étranger soit au loin et susceptible de venir, ou déjà arrivé dans cette société ou encore depuis longtemps installé »
aFreak a écrit :Le rapport pour moi c'est que ça montre que l'incendie de Charlie est utilisé à escient, dans la continuité du combat des gentils laïques contre les méchants islamistes, et que les types du journal, qui tu as raison ont dénoncé la chasse aux Roms, disent rien. C'est peut-être naïf de ma part, mais il me semble qu'ils pourraient faire un communiqué comme quoi ouais ça craint ce qui leur est arrivé, mais que y'a pas de mort, qu'ils refusent que leur histoire soit utilisée par Guéant, entre autres, et qu'il y a plus important à discuter.Raph a écrit :Juste pour répondre sur ce point précis, et pour souligner à quel point le texte posté par pilou est une véritable compilation de tous les mauvais procédés rhétoriques (du procès d'intention à la manœuvre dilatoire en passant par l'accusation de faire le jeu de ses ennemis) : quel est le rapport avec la choucroute ? La hiérarchisation des indignations, du genre vous-défendez-Charlie-mais-vous-dites-rien-sur-les-incendies-des squats-de-roms, c'est très nase lorsque ça sert à relativiser la gravité d'un agression quelconque, ou à discréditer les engagements des autres. D'autant que si je n'aime pas beaucoup Charlie (comme d'autres, j'ai mal digéré la grande glissade idéologique de Val), c'est aussi resté honnêtement un canard qui dénonce la chasse au roms, et qui ne me semble pas particulièrement à avoir de leçon à recevoir du PRI sur ce point [1]. Et que les deux incendies n'ont pas grand choses à voir dans leurs motivations : je ne dis pas que l'un est plus ou moins excusable que l'autre, mais les mettre en parallèles est une belle manière d'essayer de faire oublier que celui dont a été victime Charlie est bien une tentative de censure religieuse par la menace.aFreak a écrit : que tout le monde s'en fout du squatt de roms qui a été incendié, avec des gens à l'intérieur.
Au fait, est-ce qu'on trouverait quelqu'un dans le milieu libertaire pour défendre le fait que les zinzins cathos qui manifestent de façon musclée contre des pièces de théâtres ou des expos (ça tombe bien, il y en a en ce moment), oui, mais bon, ils en ont quand même marre d'être stigmatisés ?
[1] Par exemple :
http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique461.html
Ou juste ils crient pas "ni dieu ni maître" non ?niap a écrit : Et oui, pourquoi crois tu que certains ne sont plus sur le CCC?
Certains s'assoient trop facilement sur le ni dieu ni maitre qu'ils crient devant d'autres.
Je viens de penser à ça : c'est parce que généralement les attaques que l'on fait sur les catholiques sont pas contre la religion directement, mais contre le Pape (et ses déclarations) ou les prêtres pédophiles, mais pas sur le fond de la religion catholique ce qui est plus souvent le cas avec l'islam (genre, "Oui il est écrit dans le Coran que les musulmans ont le droit de mentir/tuer/voiler la femme et la fille de tous les infidèles").Yanic a écrit :Effectivement, "les mots sont importants", et ce collectif ne se prive pas d'en profiter pour amener les choses en son sens !écoeurement face à la nouvelle marque de
fabrique de cet hebdomadaire : un anticléricalisme primaire doublé d’une
obsession islamophobe.
Pourquoi être contre la religion catholique serait de l'anti-cléricalisme, tandis qu'être contre l'islam serait une "phobie" ? D'ailleurs, la généralisation de ce mot est assez intéressant linguistiquement. Une phobie est une peur maladive, relevant du domaine psycho-médical. En clair, quelque chose qu'il serait bien de pouvoir soigner !
Bah, non, désolé, mais mon mépris (et non "peur") de toutes les religions n'a pas besoin d'être soigné.
Il n'y a pas de "généralisation" du mot. Si j'en crois wikipedia () il a été inventé pendant l'affaire Dreyfus, directement pour désigner la haine/le mépris envers les étrangers. Oui, littéralement, ça veut dire peur, mais c'est juste parce que cette haine/ce mépris/ce rejet viennent souvent d'une ignorance méconnaissance de l'étranger.
Donc non, xéno- ou islamophobie ne sont pas à rattacher aux phobies, le terme médical. Si tu regardes la définition sociologique du terme (vive wikipedia), on se rapproche complètement de la définition d'islamophobie :Wikipedia a écrit :Le grand dictionnaire terminologique de l’Office Québécois de la Langue Française propose deux entrées pour le terme « xénophobie » : l’une en sociologie (« Préjugé défavorable à l'égard des étrangers. Note : La xénophobie est fondée sur des stéréotypes, généralisations sans fondement, nées de rumeurs, d'incompréhensions, de mœurs différentes. ») et l’autre en psychologie (« Hostilité vis-à-vis des étrangers, d'origine sociale, et non pathologique. »
Je m'éloigne un peu du sujet désolé, mais ça m'a paru important.Wikipedia a écrit :Il est possible de donner de la xénophobie la définition suivante : « ensemble des discours et des actes tendant à désigner de façon injustifiée l’étranger comme un problème, un risque ou une menace pour la société d’accueil et à le tenir à l’écart de cette société, que l’étranger soit au loin et susceptible de venir, ou déjà arrivé dans cette société ou encore depuis longtemps installé »
Sinon, j'ai trouvé ça sur CQFD par hasard :
« Au lieu de contribuer au progrès de l’humanité, [les fils d’Allah] passent leur temps avec le derrière en l’air à prier cinq fois par jour […] Ils se multiplient comme des rats […] Il y a quelque chose, dans les hommes arabes, qui dégoûte les femmes de bon goût. »
Oriana Fallaci , (écrivain),
La rage et l’orgueil, Plon, 2003
« Oriana Fallaci fait preuve de courage intellectuel. […] Elle ne proteste pas seulement contre l’islamisme assassin. […] Elle proteste aussi contre la dénégation qui a cours dans l’opinion européenne, qu’elle soit italienne ou française par exemple. On ne veut pas voir ni condamner clairement le fait que c’est l’islam qui part en croisade contre l’Occident et non pas l’inverse. »
Robert Misrahi,
(philosophe), Charlie Hebdo, nov. 2002
La question pour moi, c'est : est-ce que plein d'anars défendraient la liberté d'expression si des extrêmistes religieux avaient envoyé un cocktail molotov dans les bureaux d'un journal faf ou bien de droite ? Et pourquoi est-ce qu'on ferait cette différenciation ?
Et même si CH attaque le gouvernement et sa politique raciste, ils ont aussi une liste conséquente de collaborateurs qui ont/ont eu des discours bien tendus...du coup ça me donne l'impression d'un journal qui vit uniquement sur la provocation, qui accepte un peu tout et n'importe quoi en son sein, et qui a fait de l'anti-islam son fond de tiroir depuis l'affaire des caricatures danoises...aaah et puis c'est de relire des choses sur cette affaire qui m'ont fait * tilt aussi *.
Quand tu lis l'article (http://fr.wikipedia.org/wiki/Caricature ... nds-Posten), tu t'aperçois que les caricatures sont sorties dans un journal bien puant ("Jusqu'en 1938 il soutenait officiellement le Parti conservateur. Dans les années 1920 et 1930 le journal exprimait des opinions positives sur plusieurs partis et régimes fascistes européens.
Depuis la rupture avec ce parti, le journal se définit comme indépendant de droite. Le journal est aujourd'hui de tendance libérale-conservatrice.") dans un climat de racisme ambiant très fort au Danemark.
Là je me demande, est-ce que défendre ces caricatures et les publier c'est vraiment juste défendre la liberté d'expression ? Ou est-ce que c'est pas aussi participer à ce climat ? Et est-ce que continuer régulièrement à parler de tout ça, et en remettre une bonne couche avec la Charia c'est pas juste vouloir se faire de l'argent grâce l'islamophobie ambiante ?
Du coup, sans approuver cet acte violent, je me dis que non, j'ai pas très envie de défendre Charlie Hebdo et sa super liberté d'expression.
Pas mieux.Chéri-Bibi a écrit :Salut les mecs, crevez tous.
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