C'est ton 659ème post et je crois que c'est la premiere fois que je suis entierement d'accord avec toi. Bref certainement tu t'en fous, certainement les autres aussi...aurélie apatride a écrit :ça y est maintenant ton nouvel argument c'est qu'elles sont réformistes! faudrait savoir! celui des putes forcées, du communautarisme ne marche plus?
comme JE LAI DEJA DIT (j'en ai marre de me répéter) je en suis pas spécialement d'accord avec tous leurs moyens de luttes. c'est juste la première fois que je lit un site où des putes parlent à la première personne. (je serais curieuse de savoir si le mil compte une seule pute en ses rangs)
je ne défend pas tout ce qui tourne autour du sexe, je défend les travailleurs du sexe qu'on traite tout le temps comme des détraqués ou des victimes! tu ne peux pas savoir les conséquences sociales de tels travail! quand on l'a vécu on espérerait de la part de libertaires un soutien et pas se faire cracher dessus!
et puis arrète de confondre industrie pronographique et pornographie, ou alors arrètte d'aller au cinéma parce que les films traditionnels répondent au même règles. marre d'être tout le temps stigmatisé... marre de pas pouvoir s'exprimer comme n'importe quel travailleur.
marre des miltant(e)s féminsites ayant l'image d'une femme lisse, ne pratiquant pas le sexe sans sentiments, ne voualnt pas être "une femme objet" bref une image très catholique au fond... se revendiquer pute, salope, et fière, et selon moi beaucoup plus féministe que s'auto-réprimer constament (pas de levrette, pas de sodomie, c sexiste... ne soit pas "féminine", ne prend pas soin de ton corps, ne te maquille pas, c sexiste) un homme qui se dit gigolo ou acteur porno, tout le monde va l'admirer; une femme tout le monde va la plaindre ou la mépriser, marre!!!!
j'aime le cul, je suis très contente que ça m'ai servit à payer quelques factures et un tatouage, j'aime prendre soin de moi, me faire belle, j'aime les fringues sexys, et pourtant je pense n'avoir de leçon à recevoir de personne en matière d'anti sexisme!
site putes
on ne parle pas le même langage, c'est dommageaurélie apatride a écrit : ...
on en reparlera a l'occasion quand on se croisera

pour ta gouverne, ca tombe bien parce que je ne vais plus au cinéma "traditionnel" (et je n'ai pas la télévision), donc je peux confondre industrie pornographique et pornographie !
facile :-)
sinon, c'est amusant cette histoire de donneur de lecon, je ne comprends à quel moment on peut avoir cette impression, les arcanes du dialogue electronique surement



- aurélie apatride
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alors il va falloir aussi que tu fabriques tes propres vétements, ta nourriture, que tu arrètte ton groupe qui pollue avec ses disques et ses concerts électriques...pour ta gouverne, ca tombe bien parce que je ne vais plus au cinéma "traditionnel" (et je n'ai pas la télévision), donc je peux confondre industrie pornographique et pornographie !
facile :-)
ouioui facile aussi (hihi je vois bien bubu nu dans la foret en train de chasser le cerf. fais atention que ce soit pas le bois de boulogne car tu risque de tomber sur des protituées!!)
ou alors simplemnt la fréquentation active d'un milieu militant qui fait qu'à force d'être entre gens convaincus on finit par de pas trop savoir modérer nos propos (je ne dis pas ça que pour toi hein je suis un peu comme ça aussi)sinon, c'est amusant cette histoire de donneur de lecon, je ne comprends à quel moment on peut avoir cette impression, les arcanes du dialogue electronique surement
je suis juste une petite fille, je ne veux pas grandir
http://liliebird.zeblog.com
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:-)aurélie apatride a écrit : ouioui facile aussi (hihi je vois bien bubu nu dans la foret en train de chasser le cerf. fais atention que ce soit pas le bois de boulogne car tu risque de tomber sur des protituées!!)
enfin la vie au grand air ! le retour aux sources
faites de la milite, qu'ils disaient !aurélie apatride a écrit : ou alors simplemnt la fréquentation active d'un milieu militant qui fait qu'à force d'être entre gens convaincus on finit par de pas trop savoir modérer nos propos (je ne dis pas ça que pour toi hein je suis un peu comme ça aussi)
:-)
Bon alors j'espère que mes propos ne vont pas être considérés d'emblée comme nuls et non avenus sous prétexte que non, je ne me suis jamais prostituée(j'ai de la chance déjà d'être une fille...)!!
Je suis d'accord pour dire que tout travail salarié est une forme de prostitution, mais pas pour aller jusqu'à affirmer que le "travail du sexe" n'est qu'un travail comme un autre. Si on pousse cet argument au bout ça finit vraiment par banaliser le viol, puisque vendre son corps en tant qu'objet sexuel est mis sur le même plan que se vendre d'une quelque autre manière. Or dans ce cas, en effet, en quoi se faire violer serait-il pire que se faire piquer son portable?
En tant qu'anticapitalistes, on combat tout travail salarié. Mais pour moi il est évident que la vente du sexe correspond à un point extrême de la logique capitaliste. La réalité de la prostitution reste quand-même qu'un homme achète un corps comme il achèterait une baguette à la boulangerie!!!
Après, il est évident que les prostitués sont à soutenir en tant que travailleurs, "victimes" comme les autres du capitalisme -et leurs revendications concernant leurs conditions de travail devraient être relayées par les libertaires. Mais on peut faire cela en conservant un discours clair, sans tomber dans une minimisation de l'horreur que représentent la vente et l'achat de corps humains (quand-bien même ils seraient assumées voire revendiquées).
D'autre part l'industrie du sexe n'est certainement pas un outil d'émancipation sexuelle ou d'éducation sexuelle exaltant. D'abord parce que ça se situe dans ce processus de marchandisation du désir, mais aussi parce que ca maintient les rapports humains dans des relations utilitaires, uniquement de services.
Je pense que toute cette mode de la part de certaines féministes autour du porno et /ou de l'industrie du sexe ca exprime une tendance qui est totalement construite par le capitalisme et en même temps contribue à le maintenir : cette totale dissociation du corps et de l'"esprit". Comme si on pouvait se faire prendre de n'importe quelle manière, sans plaisir mais c'est pas grave, on se sert de son propre corps comme d'un objet manipûlable. Je trouve cette imagerie extrêmement dangereuse : non il n'y a pas moi et mon corps séparés (comme pourrait suggérer une formule comme "le corps des femmes n'est pas une marchandise"), il y a moi et je suis directement mon corps. Sinon le travail ne serait pas vécu comme aussi aliénant.
Après, cette vision du sexe comme totalement déconnecté de l'amour (au sens large) je saisis pas ce que ca peut avoir de subversif. La prostitution et l'industrie du sexe n'existent qu'à cause de cette dissociation sordide et conforte cette image dangereuse de besoins sexuels irrépressibles à satisfaire tout de suite, et n'importe comment -en face donc de la femme ou de l'homme -objet... ce qui est une attitude construite culturellement et qui ne me semble pas très réjouissante.
Je suis d'accord pour dire que tout travail salarié est une forme de prostitution, mais pas pour aller jusqu'à affirmer que le "travail du sexe" n'est qu'un travail comme un autre. Si on pousse cet argument au bout ça finit vraiment par banaliser le viol, puisque vendre son corps en tant qu'objet sexuel est mis sur le même plan que se vendre d'une quelque autre manière. Or dans ce cas, en effet, en quoi se faire violer serait-il pire que se faire piquer son portable?
En tant qu'anticapitalistes, on combat tout travail salarié. Mais pour moi il est évident que la vente du sexe correspond à un point extrême de la logique capitaliste. La réalité de la prostitution reste quand-même qu'un homme achète un corps comme il achèterait une baguette à la boulangerie!!!
Après, il est évident que les prostitués sont à soutenir en tant que travailleurs, "victimes" comme les autres du capitalisme -et leurs revendications concernant leurs conditions de travail devraient être relayées par les libertaires. Mais on peut faire cela en conservant un discours clair, sans tomber dans une minimisation de l'horreur que représentent la vente et l'achat de corps humains (quand-bien même ils seraient assumées voire revendiquées).
D'autre part l'industrie du sexe n'est certainement pas un outil d'émancipation sexuelle ou d'éducation sexuelle exaltant. D'abord parce que ça se situe dans ce processus de marchandisation du désir, mais aussi parce que ca maintient les rapports humains dans des relations utilitaires, uniquement de services.
Je pense que toute cette mode de la part de certaines féministes autour du porno et /ou de l'industrie du sexe ca exprime une tendance qui est totalement construite par le capitalisme et en même temps contribue à le maintenir : cette totale dissociation du corps et de l'"esprit". Comme si on pouvait se faire prendre de n'importe quelle manière, sans plaisir mais c'est pas grave, on se sert de son propre corps comme d'un objet manipûlable. Je trouve cette imagerie extrêmement dangereuse : non il n'y a pas moi et mon corps séparés (comme pourrait suggérer une formule comme "le corps des femmes n'est pas une marchandise"), il y a moi et je suis directement mon corps. Sinon le travail ne serait pas vécu comme aussi aliénant.
Après, cette vision du sexe comme totalement déconnecté de l'amour (au sens large) je saisis pas ce que ca peut avoir de subversif. La prostitution et l'industrie du sexe n'existent qu'à cause de cette dissociation sordide et conforte cette image dangereuse de besoins sexuels irrépressibles à satisfaire tout de suite, et n'importe comment -en face donc de la femme ou de l'homme -objet... ce qui est une attitude construite culturellement et qui ne me semble pas très réjouissante.
c'est pas à comparer à un vol mais à une agression super violente.Athalie a écrit :(...)Or dans ce cas, en effet, en quoi se faire violer serait-il pire que se faire piquer son portable?
(d'ailleurs légalement il me semble qu'un viol c'est pas forcement quand il ya penetration ou acte sexuel)
Certaines personnes resortent super traumatisées d'une agression (qui ne soit pas un viol). Qu'on veuille bien louer son cul une fois ou deux ça veut pas dire que se faire violer ensuite sera facile. Se faire brutaliser et contraindre à faire des trucs de son corps c'est pas tellement fun. Un boxeur qui se fait casser la mouille dans la rue je suis pas sur qu'il aprecie non plus.
la prostitution et l'industrie du X se base sur la possession, la domination, + que sur "le sexe deconnecté d'amour", je pense.Après, cette vision du sexe comme totalement déconnecté de l'amour (au sens large) je saisis pas ce que ca peut avoir de subversif. La prostitution et l'industrie du sexe n'existent qu'à cause de cette dissociation sordide et conforte cette image dangereuse de besoins sexuels irrépressibles à satisfaire tout de suite, et n'importe comment -en face donc de la femme ou de l'homme -objet... ce qui est une attitude construite culturellement et qui ne me semble pas très réjouissante.
Je suis pas pour deconnecter le sexe de l'Amour, mais alors il faut y mettre un tres grand A qui englobe beaucoup beaucoup de choses.
- aurélie apatride
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vous me faites chier; j'en ai marre d etoute façon personne ne me comprend
vie de merde. j'en ai marre.
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je suis juste une petite fille, je ne veux pas grandir
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