Les prisonniers sont libres depuis le 2 septembre :
(copier-coller)
=> Les militants autrichiens sont libres mais pas encore tirés d'affaire. L'accusation "d'organisation criminelle" pèse toujours sur eux. Voir texte traduit au bas de ce message.
=> C'est pourquoi les actions de soutien prévues en France pour le 5 septembre ont été maintenues. Il faudrait qu'elles rassemblent un nombre suffisant de volontaires pour que les autorités autrichiennes sentent que la pression internationale ne se relâche pas. Voir la liste des actions prévues ici :
http://www.l214.com/solidarite-autriche ... -septembre" onclick="window.open(this.href);return false;
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2 septembre 2008
Les protecteurs des animaux ont été libérés !
La détention préventive a pris fin pour tous les militants animalistes.
Aujourd’hui, le procureur général en chef a créé la surprise à Vienne par un communiqué de presse indiquant que les 9 militants des droits des animaux encore incarcérés allaient être libérés immédiatement.
Pendant ce temps, ils étaient effectivement libérés. Ils ont été accueillis à la porte de la prison par leurs familles et amis.
Dans son communiqué, le procureur général en chef a déclaré qu’après s’être entretenu avec le bureau du procureur général de Wiener Neustadt, il avait donné l’ordre de libérer immédiatement les militants animalistes. L’ordre a été justifié par la crainte que la durée de la détention préventive ne devienne disproportionnée.
« Je viens d’être libéré d’un poids terrible et je me sens soulagé qu’enfin quelque chose ait bougé » a déclaré Harald Balluch, directeur de l’organisation non gouvernementale VGT. « Puisque qu’ils sont sortis de prison, on peut dire que la partie la plus grave de l’état d’urgence que nous connaissons a pris fin. Cependant, la menace continue de peser contre tout engagement dans la vie citoyenne. L’allégation de former une organisation criminelle n’a pas été retirée, et si cette construction juridique devenait un précédent, cela aurait de profondes conséquences sur toute une série d’associations de la société civile. Tous ceux qui s’engagent pour le bien-être animal, la protection de l’environnement, les droits humains ou autre, auraient à craindre d’être accusés pour ce motif, épiés, et finalement traînés devant un tribunal ou emprisonnés. »
Source :
http://www.vgt.at/presse/news/2008/news20080902_2.php" onclick="window.open(this.href);return false;