Rhétorique et réalité
Les neuf lieux communs du partisan du nucléaire Par Frank Schirrmacher, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 28 mars 2011
Des décennies de débat sur le nucléaire ont perverti la langue. Les phrases que nous entendons pendant le moratoire [de fonctionnement des centrales nucléaires en Allemagne, décidé après les accidents de Fukushima] sont des manœuvres de diversion. Elles formulent des thèses qui n’en sont pas et sont des insultes à l’intelligence. Voici une analyse des éléments de langage les plus importants.
1. Les centrales atomiques allemandes sont les plus sûres du monde.
Cela ressemble à une affirmation technique, mais ce n’est en vérité qu’une comparaison morale. Elle dit seulement que, par comparaison avec ce que font les autres, ce que nous faisons est le meilleur. Elle ne compare rien de technique. Le message devrait donc être : même dans le pire des cas, notre uranium ne rayonne que quelques heures et non des centaines d’années. Naturellement, c’est absurde. Cette comparaison est un leurre : elle n’a rien à voir avec ce qui se passerait dans le pire des cas, mais seulement avec ce que les hommes peuvent prévoir dans le meilleur des cas.
Par définition, l’accident atomique majeur, le pire des cas, est caractérisé par le fait qu’il ne peut se comparer qu’à lui-même. Comme on ne peut pas exclure le risque résiduel, la formule simple pour un moratoire est : même les centrales atomiques les plus sûres du monde ne sont pas sûres ; ou bien : même les centrales atomiques les plus sûres ne sont sûres que dans la mesure où elles sont sûres.
2. La sécurité absolue n’existe pas
Une inversion classique, une tromperie. Car le fait est justement qu’ une certitude absolue existe : nous savons en fait exactement ce qui arrive quand le cœur nucléaire entre en fusion, combien de temps dure la radioactivité, quels sont les effets du césium et de l’iode sur les gens et l’environnement, combien de générations futures auront à en souffrir dans le pire des cas. C’est la certitude absolue d’un processus physique qu’on peut mettre en rapport avec l’insécurité relative des centrales, reconnue par les opérateurs eux-mêmes.
3. Le risque fait partie de la vie
Cette phrase est une tautologie. La vie est toujours un risque. Si les risques font effectivement partie de la vie, la vie procède de l’évaluation des risques. La perfidie de la phrase tient dans ce qu’elle insinue qu’il faut rappeler aux gens l’existence de risques. En vérité, la vie toute entière n’est qu’une gestion des risques, qui commence le matin quand on ouvre la porte de sa maison, mais ne finit pas le soir quand on regarde le journal télévisé. Les hommes du vingt-et-unième siècle vivent dans une évaluation permanente des risques, non pas parce qu’ils sont des fanatiques du risque, mais parce que le risque est devenu la norme. C’est ainsi, par exemple, que personne ne traverse une rue passante sans avoir regardé à droite et à gauche. Pourtant les gens traversent les rues, mais pas les autoroutes en général.
De même, courir un risque signifie toujours calculer ses chances. Gerd Gigerenzer a défini dans un autre contexte l’heuristique appliquée par les gens pour évaluer de tels risques : « éviter les situations dans lesquelles de nombreuses personnes perdent la vie à un moment donné. » La phrase « le risque fait partie de la vie » signifie en fait, dans le cas de l’accident atomique majeur : tu dois envisager que toi, ta famille et des descendants éventuels serez un jour écrasés d’un coup. Cela n’a plus rien à voir avec le risque, mais avec le destin, auquel il ne nous reste qu’à nous abandonner. De ce point de vue, la chance de l’énergie atomique ne tient pas à une énergie moins chère, mais à la chance que l’accident maximal ne s’est pas encore produit jusqu’ici. C’est peu de chance, en regard du risque.
Hartmut Gründler, malheureusement oublié aujourd’hui, dénonçait il y a des décennies, dans le magazine littéraire des Éditions Rowohlt, Die Sprache des großen Bruders (La langue de Big Brother), la manipulation par le langage dans l’ère atomique. Il proposait déjà à l’époque de remplacer la tournure euphémique « Chances et risques de l’énergie nucléaire » par la tournure appropriée : « Chances et dégâts par l’énergie nucléaire ».
4. Un cas comme celui de Fukushima ne pourrait pas se produire en Allemagne
Le tour de passe-passe consiste à comparer des choses que personne ne compare l’une à l’autre et à laisser de côté les choses comparables. Naturellement, un cas pareil à celui de Fukushima ne pourrait pas se produire en Allemagne. Mais ce n’est vrai que pour les faits déclencheurs. La nature même de l’accident atomique majeur comporte son caractère invraisemblable. Il ne peut être comparé qu’avec lui-même. D’autres risques potentiels s’ajoutent dans d’autres pays, c’est pourquoi personne ne plaide pour des digues anti-tsunami [en Allemagne].
Mais il ne s’agit pas de cela. Bien sûr, un cas comme celui de Fukushima pourrait se produire, comme chacun le ressent. Il faut faire la distinction entre la survenue de l’accident atomique majeur, qui peut se produire partout, et l’incapacité des hommes à en venir à bout. L’un est l’exception, alors que l’autre, comme nous le voyons pour la troisième fois [après Harrisburg en 1979 et Tchernobyl en 1986], est la règle. Fukushima montre que les hommes ne peuvent pas interrompre les processus atomiques qu’ils ont déclenchés lors d’un accident majeur. Or, c’est une compréhension de nature normative : ce que nous voyons à Fukushima peut se produire partout dans le monde.
5. Même si nous [en Allemagne] sortons du nucléaire, nous restons entourés de centrales atomiques
C’est peut-être l’argument le plus minable, car il dénote le suicide de la politique. On peut transférer l’argumentation à titre expérimental à la prolifération des armes atomiques ou au traité de non-profilération nucléaire. Même si nous n’avons pas d’arme atomique, les autres en auront. Dans le passé, ce n’était pas une raison de s’en procurer mais au contraire d’empêcher d’autres d’en fabriquer.
6. Le courant ne sort pas de la prise
Cette affirmation appartient, comme celle du point 2, aux arguments d’infantilisation qui présentent les critiques comme des naïfs, des utopistes ou des nantis. Variante de la phrase : « les légumes ne poussent pas chez Aldi, mais dans les champs ». Les opposants à l’énergie atomique parlent de l’ensemencement, du fumage et des conditions de formation des légumes. Ils veulent décider de la culture.
7. La chance / le risque d’arriver à un accident atomique majeur est extrêmement invraisemblable
La chance d’avoir six numéros et le complémentaire au loto est de 1 sur 139 millions. Pourtant il tombe à intervalles réguliers. Évidemment, c’est lié au grand nombre de joueurs. De même la chance d’un accident majeur devient d’autant plus vraisemblable qu’il y a davantage de centrales atomiques. Malgré la probabilité infinitésimale de gagner au loto, les chances sont réelles de devoir partager le jackpot. La probabilité est absolument certaine de faire partager par tous et leurs descendants les conséquences de l’accident majeur. Nous ne parions pas qu’il ne se produira pas, mais seulement qu’il ne se produit pas maintenant. Il se produira pour un nombre assez élevé de parieurs.
8. Fukushima n’a absolument rien changé pour nous
Toute une civilisation technique, des semaines après l’événement, ne sait ni ce qui s’est réellement passé, ni ce qu’elle peut faire. C’est une nouveauté historique. Que nous n’ayons pas été atteints physiquement ne change rien à la généralisation [de cette leçon] à l’ensemble de la culture technico-scientifique. Jochen Hörich l’explique depuis des années avec l’exemple de Tchernobyl : l’explosion étonne l’expert, mais pas l’étudiant qui distribue des tracts devant le restaurant universitaire. Il s’y est attendu. Fukushima a changé quelque chose pour nous, parce qu’il est arrivé ce qu’aucun expert n’a prévu, mais que tout le monde a envisagé.
9. Prophètes de malheur! L’humanité a survécu à bien d’autres choses, elle survivra à ça aussi
Le gouvernement américain a instauré il y a des années une commission qui devait réfléchir à la façon de munir d’avertissements les décharges de déchets atomiques ultimes. Le problème est que le danger mortel persistera des millions d’années. Les hommes sauront-ils encore au moins lire ? Comprendront-ils nos signes ? Que signifiera une tête de mort ? Faut-il construire des pyramides ? La commission, composée d’anthropologues, d’ethnologues et d’écrivains a échoué en fait. Conclusion : que nous survivions à quelque chose ne signifie pas que nos enfants y survivront.
Il n’existe aucune technologie, autre que l’atomique, avec laquelle nous pouvons nous projeter aussi loin dans l’avenir. Les décharges ultimes du temps de la naissance du Christ, s’il y en avait déjà eu, n’auraient perdu aujourd’hui qu’une petite fraction de leur dangerosité. Peut-être ce danger se serait-il confirmé au dix-neuvième siècle qui a remué le sol comme aucun autre… Goethe en tant que directeur des mines [à Ilmenau en Thuringe] aurait apprécié. Nous n’aurions alors pas à nous poser la question de la survie, puisque nous n’existerions pas, au moins sans déformation.
la catastrophe nucléaire de Fukushima
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
http://www.youtube.com/v/eFiD0DnmXMw
http://www.youtube.com/v/GVaiTL07g5o
http://www.youtube.com/v/GVaiTL07g5o
Le Japon marque les trois mois depuis la catastrophe dans le nord-est
TOKYO - Le Japon a marqué samedi les trois mois écoulés depuis la catastrophe survenue le 11 mars dans le nord-est, par une minute de silence à la mémoire des 23.500 morts et des manifestations antinucléaires.
Les survivants des villes et villages dévastés de la côte du Tohoku (nord-est) se sont recueillis à 14H46 (05H46 GMT), heure exacte à laquelle s'est produite un séisme de magnitude 9 au fond de l'océan Pacifique qui a déclenché un tsunami géant.
Quelque 23.500 personnes ont péri dans la catastrophe, bien qu'environ 8.000 corps n'aient pas encore été retrouvés. Plus de 90.000 survivants vivent toujours entassés dans des centres d'accueil et désespérent de pouvoir un jour rentrer chez eux.
Le tsunami a également gravement endommagé la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (N°1), dont les réacteurs continuent de disséminer des particules radioactives.
Plusieurs milliers de manifestants ont défilé samedi à Tokyo et dans d'autres villes de l'archipel pour réclamer la fermeture des centrales nucléaires nippones.
Il est temps de passer aux sources d'énergie renouvelables, a déclaré Kumi Naidoo, directeur de l'organisation écologiste et antinucléaire Greenpeace, lors d'un rassemblement dans le parc Yoyogi de Tokyo. Les manifestants ont ensuite marché dans les rues de la capitale en tenant à la main des tournesols et des marguerites.
Un autre cortège a défilé devant le siège de Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur de la centrale de Fukushima, en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire Nous ne voulons pas de centrales nucléaires.
Selon les médias, une centaine d'autres manifestations antinucléaires se sont déroulées dans le pays.
Le Premier ministre japonais Naoto Kan, 64 ans, accusé d'avoir mal géré la catastrophe et dont les jours au sommet de l'Etat sont comptés, avait choisi de se rendre dans le port de Kamaishi (nord-est) pour discuter de la reconstruction.
Je suis décidé à transformer en mesures pratiques ce que j'ai entendu aujourd'hui, y compris avec une rallonge budgétaire, a-t-il promis lors d'une rencontre avec des responsables locaux.
Le journal Yomiuri a estimé dans un éditorial que l'aide fournie aux autorités des régions dévastées n'a pas été suffisante. Le nettoyage des débris a pris beaucoup trop de retard et la construction de logements temporaires pour les évacués n'est pas encore terminée.
La reconstruction dans la zone côtière du Tohoku, recouverte de 25 millions de tonnes de débris et quelque 16 millions de tonnes de boue, prendra des années et pourrait coûter des centaines de milliards d'euros, selon des experts.
Autour de la centrale de Fukushima, une zone interdite de 20 km de rayon a été décrétée, mais d'autres villes ou villages situées au-delà continuent de recevoir des particules radioactives. (AFP / 11 juin 2011 12h43)
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Nouvelles de Fukushima: Seconde quinzaine de Juin 2011
Nouvelles du 2 mai au 14 mai 2011
Nouvelles du 15 mai au 29 mai 2011
Nouvelles du 29 mai au 17 juin 2011
L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog.
Nous conseillons, de plus, à toute personne intéressée par les conséquences permanentes du désastre de Fukushima de consulter le site de Next-up ou bien le site de Aweb2u pour ses excellentes traductions ou bien encore le blog de Fukushima. Avertissement: toute information émanant de TEPCO, du Gouvernement Japonais ou des psychopathes de l’AIEA est bien évidemment à prendre avec des pincettes. Ce sont des menteurs et ils ont menti depuis plus de trois mois.
Toute révélation émanant de TEPCO ne peut que cacher une situation considérablement plus désastreuse.
Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima.
- 25 juin 2011: Et qu’en est-il de la méga-barge arrivée à Fukushima fin mai? On n’entend plus parler de cette plate-forme sur vagues, d’une capacité de stockage de 10 000 tonnes, amarrée à quai. Attend-elle le prochain tsunami avec une cargaison de 10 000 tonnes d’eau tarchi-contaminée. Il y avait, avant-hier, un tremblement de terre de 6,7 dans la zone de Fukushima. Qui a donné l’assurance à TEPCO qu’il n’y aurait pas d’autre tsunami dans les mois qui viennent?
Certains militants de l’info commencent à se poser des questions sur des mouvements étranges de très grosses grues à la centrale de Fuskuhima 1, pour ne pas mentionner de troublantes incohérences dans la transcription du Réel par deux caméras vidéos différentes, et pour ne pas mentionner la modification de certaines vidéos par TEPCO afin d’occulter quelques explosions intempestives, etc, etc. Serions nous paranoïaques? TEPCO a menti effrontément (ils ne sont pas les seuls) à la planète entière pendant trois longs mois. Donc, il n’est pas étonnant que certains se demandent si TEPCO ne serait pas en train de larguer des barres de combustible usagé à l’océan, lorsque le brouillard recouvre le paysage. Sincèrement, n’est-ce pas ce que l’industrie nucléaire a pratiqué pendant de longues, longues années: le stockage de centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs au coeur de l’océan, en faisant mine de les accompagner par des containers de béton éclatant à la première occasion?
Ne serait-pas temps de lancer des Tribunaux Internationaux afin d’y convier tous les criminels de l’industrie nucléaire, militaire et civile?
- 25 juin 2011: Alerte Radioactive à Hawaï dans l’île de Kauai. La station de détection radioactive amateur a enregistré le 22 juin à 8 h du matin une alerte radioactive, qui a duré 3 minutes, de l’ordre de 209, 456, et 186 cpm. Des pics similaires se sont ensuite manifestés durant le début de l’après-midi. Cette île de Kauai est la plus proche du Japon (5600 km) et est très pluvieuse (1500 mm à 2000 mm de pluviométrie annuelle). Il pleuvait le jour de l’alerte. La détection s’est faite avec un compteur Geiger très sensible.
- 25 juin 2011: Progression de la décontamination de l’eau radioactive à Fukushima. C’est officiel: le système de décontamination commence à fonctionner, surtout le sous-système AREVA car le sous-système Kurion laisse à désirer. Selon TEPCO, les filtres de Kurion ne fonctionnent pour l’instant qu’avec une capacité de réduction à 1/16 ème de la radioactivité pour un résultat final espéré de réduction à 1/1000 ème. Le sous-système d’Areva, quant à lui, aurait fonctionné, selon TEPCO, avec une capacité de réduction à 1/6700 ème du césium radioactif.
Si le système de décontamination fonctionne durablement ( ce qui reste à prouver car le désastre nucléaire de Fukushima est un territoire non balisé), TEPCO pourra continuer à déverser à hauteur de 500 tonnes d’eau quotidiennement pour tenter (ou faire mine) de refroidir les coriums qui sont présentement en train de se frayer un chemin vers le bas. Vers quelle destination finale? L’Océan Pacifique ou la nappe phréatique?
- 24 juin 2011: Une Edition spéciale chez Next-Up concernant la centrale nucléaire de Fort Calhoun. Elle est complètement inondée et l’eau va encore monter pendant deux mois ou plus. Il semblerait que cela soit une nouvelle stratégie de l’industrie nucléaire: promouvoir des inondations pour garantir que le combustible soit toujours maintenu au frais. Comme le dit Mme Lauvergeon, chez Fukushima, ils n’ont pas su doser la Vague. En bref, tout va bien.
- 24 juin 2011: Un hélicoptère de type drone T-Hawk s’est écrasé sur le toit du réacteur 2. TEPCO ne sait décidément plus quoi inventer pour amuser la galerie et faire distraction. L’hélicoptère était en mission spéciale pour collecter des échantillons d’air afin de mesurer la radioactivité ambiante.
- 24 juin 2011: Grand succès à Monju au Japon! Ils viennent enfin, après 24 tentatives (et le « suicide » du chef de service en janvier passé) de récupérer la grue de 3 tonnes et le couvercle du réacteur tous deux tombés dans le dit réacteur du surgénérateur au plutonium de Monju (refroidi au sodium liquide, tous aux abris!). Et comme le dit avec humeur un blogger avisé: « chic, ils vont de nouveau à Monju commencer à ne pas produire de l’électricité pendant 15 ans », faisant allusion au fait que ce surgénérateur au plutonium n’a jamais fonctionné pour cause de dysfonctionnement! Le nucléaire, c’est parfois du fonctionnement aléatoire. Le surgénérateur au plutonium est-il bâti sur une faille sismique? Oui, bien sûr, mais ils ont une dispense. De plus, il n’existe pas de loi internationale interdisant de bâtir une centrale nucléaire sur une faille. Sinon, des 440 réacteurs nucléaires en fonctionnement de par le monde, peu existeraient si ce type de régulation prévalait.
- 24 juin 2011: Selon la presse US et Australienne, il ne s’est rien passé à la rencontre de l’AIEA à Vienne à laquelle assistaient plus de 1000 délégués. Selon Bloomberg, rien n’est sorti de cette rencontre sur le plan des décisions. C’était une rencontre préparatoire – faisant suite à une autre rencontre préparatoire des ministres du G8-G20 sur la sécurité nucléaire le 7 juin – en attendant de prendre des non-décisions lors de la prochaine rencontre préparatoire à New-York le 22 septembre 2011 (High-Level Meeting on Nuclear Safety and Security). L’une des non-décisions, de cette rencontre qui se clôt aujourd’hui, fut le refus de l’industrie nucléaire de se prêter à des inspections aléatoires de ses 440 centrales nucléaires. Franchement, quel est l’anarchiste qui a émis une telle proposition frisant le terrorisme domestique?
Et quid de Fukushima-Daichi à cette rencontre de plus de 1000 délégués de l’AIEA sur la sécurité nucléaire? Fukushima, quel Fukushima? Fuck/you/shima Die Itchy, sans doute. Et, planétairement parlant, peut-être même un peu plus encore, si affinités isotopiques…
Ne serait-il pas temps que les Autorités Françaises nous fassent l’honneur et la grâce d’une conférence de presse tenue par Mme Anne Lauvergeon et la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet: Toute la Vérité sur Fukushima, et rien que la Vérité sur Fukushima!!! Avec comme animateur/modérateur surprise le militant anti-nucléaire de très longue date… Nicolas Hulot. Quel bonheur.
- 24 juin 2011: Un nouveau scandale d’opacité: du 20 au 24 juin se tient une réunion à huis clos de l’AIEA à Vienne sur le désastre de Fukushima. C’est un énorme scandale que cette réunion soit tenue secrète ou, du moins, sans la présence d’un seul journaliste (tout en sachant que tellement de journalistes sont à la solde de la mafia globaliste que sans doute cela ne ferait pas grande différence). La ministre Nathalie Kosciusko-Morizet est présente à cette rencontre top-secret.
Répétons-le une nouvelle fois. AREVA, l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique, TEPCO, le Gouvernement Japonais, les Gouvernements US et Français, l’OMS, etc, etc, tous savaient dès le 11 mars 2011 que les trois réacteurs de Fukushima étaient en fusion totale. Et Anne Lauvergeon – la présidente du directoire d’AREVA, dont le capital est à plus de 90 % dans les mains sales de l’Etat Français – a osé annoncer officiellement le 14 mars que nous « avions échappé au désastre nucléaire ».
Fukushima est en train de générer un événement d’extinction planétaire et l’AIEA se réunit à huis clos! Ce cirque d’opacité va t-il perdurer encore longtemps? Toutes les Autorités sont parfaitement informées de la situation depuis le 11 mars 2011 mais, à part quelques bricolages de TEPCO, rien ne se passe. On a parfois l’impression, d’ailleurs, que les bricolages de TEPCO, à la sauce AREVA ou non, ne sont mis en oeuvre que pour amuser la galerie et faire durer le plaisir. On commencerait même à prêter quelque attention à ces rumeurs persistantes sur la toile qui évoquent des programmes d’extermination et de dépeuplement de cette planète Terre.
- 24 juin 2011: Le Gouvernement Japonais a institué des doses limites de radioactivité pour se baigner à l’océan. Ces niveaux sont très bas: 30 becquerels/litre pour l’iode 131 et 50 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Ce qui est fantastique, c’est que ces niveaux sont plus bas que ceux de l’eau de boisson et du lait pour les nourrissons, à savoir 100 becquerels/litre pour l’iode 131 et 100 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Pour le reste de la population, pour le lait et l’eau de boisson, ils sont de 300 becquerels/litre pour l’iode 131 et 200 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Le gouvernement Japonais a précisé que les niveaux de radioactivité permise pour le lait et l’eau de boisson des petits enfants sont plus élevés que pour les eaux de baignade parce que l’eau et le lait sont des éléments indispensables à la vie et pas la baignade. Comprenne qui pourra. Le Gouvernement Japonais veut-il dire qu’il est préférable de tolérer des niveaux de radioactivité très élevés pour tout ce qui est indispensable à la vie et dont on ne peut pas se passer. Est-ce bien cela? Si oui, est-ce une tentative d’éradication d’une partie du peuple Japonais?
Ce qui est ubuesque, c’est de comparer ces niveaux « alimentaires » avec le niveau autorisé de radiations des eaux sortant d’une centrale nucléaire au Japon: 40 becquerels/litre pour l’iode 131 et 60 becquerels/litre pour le césium 134 et 90 becquerels/litre pour le césium 137. On vit une époque formidable, n’est-ce pas?
- 24 juin 2011: Un premier procès Fukushima à l’encontre du Gouvernement Japonais. Le 23 juin, un premier procès a été ouvert au Tribunal de Tokyo à l’encontre du Gouvernement Japonais par un citoyen du pays déclarant que son enfant souffre de problèmes de santé suite au désastre nucléaire de Fukushima. Le procès porte sur la légalité de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fukushima 1. A quand le premier procès d’envergure à l’encontre de l’Etat Français pour empoisonnement nucléaire systématique du peuple Français et des peuples avoisinants?
- 24 juin 2011: Les promesses de psychopathes de l’AIEA.Tous des menteurs. L’Agence Internationale pour l’Energie Atomique a déclaré qu’il fallait mettre en place un protocole international d’informations relatives aux situations d’alertes nucléaires. Sans plaisanter: pourquoi l’AIEA n’a t-elle pas donné l’exemple en informant le monde entier, le 11 mars 2011, que trois réacteurs nucléaires à Fukushima étaient en fusion totale puisqu’ils le savaient dès le jour J?
- 24 juin 2011: A Noda, la municipalité refuse le nouveau niveau de contamination du Gouvernement Japonais pour les enfants. Cette cité dans la préfecture de Chiba, à 200 km au sud-est de Fukushima, a réinstitué l’ancien niveau de radiation admissible, à savoir 1 millisievert/an pour les enfants. Rappelons que le gouvernement avait remonté ce niveau après Fukushima à 20 millisievert/an pour les enfants. Niveau qu’ils ne respectent pas évidemment eux-mêmes, pour preuve le niveau de 710 millisievert/an dans la ville de Fukushima City. La municipalité de Chiba a donc décidé d’analyser les niveaux de radiation dans toutes les écoles, jardins d’enfants et de prendre les mesures nécessaires dès que le niveau dépasse 0,3 microsieverts/heure. Bravo. Un terrain de jeu dans une école de Noda a été déjà été décrété « hors limites » de par son niveau: 0,25 microsieverts/heure.
- 24 juin 2011: Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima. Bravo, excellent article.
- 24 juin 2011: La température de la piscine du réacteur 4 est proche de l’ébullition. Depuis 3 jours, la température de cette piscine a atteint 92/93°C.
- 23 juin 2011: Obama et la Croix-Rouge déclarent l’état d’alerte pour les deux centrales nucléaires du Nebraska. Cette déclaration est toute fraîche: les USA ont été obligés de réagir car la presse internationale commençait à être un peu trop bavarde, surtout la presse alternative d’ailleurs. La centrale nucléaire de Cooper est toujours opérationnelle et elle est à 10 cm (de crue) de stopper toute activité. Quant à celle de Fort Calhoun, l’eau monte inexorablement et va encore monter plus. La situation n’a pas été facilitée par le passage récent de tornades sur le Nebraska. La centrale de Fort Calhoun a vu passer des vents de 140 km/heure. Ces tornades avaient d’ailleurs été annoncées, deux jours avant, par le blogger Dutchinse, un expert à déceler les anneaux de HAARP! Il n’y a pas qu’à Fukushima que cela bricole ferme.
- 23 juin 2011: Situation alarmante dans les centrales nucléaires russes. Un article chez le Monde. Cocorico: le chaudron Français qui traite la marmite Russe de cul noir!
- 23 juin 2011: A Fukushima City: 81,37 microsieverts/heure = 710 millisieverts/année! Et Le Gouvernement Japonais dirait sûrement que ce ne sont que de méchantes rumeurs! C’est tout simplement 710 fois supérieur à la norme, l’ancienne norme Japonaise qui est toujours prévalente en France. Faut-il répéter: 710 fois supérieur à la norme. Ne serait-ce pas un seuil limite d’évacuation? Rappelons que Fukushima-City, à 60 km de la centrale nucléaire, ne fait pas partie de la zone d’évacuation. Rappelons aussi que le seuil d’évacuation pour Tchernobyl était de 5 millisieverts/année. GENOCIDE.
- 23 juin 2011: Fukushima made in Paluel? Nucléaire: incidents en série à la centrale de Paluel. Un article chez Mediapart. L’article est aussi posté ici. Peut-être ne sont-ce que des rumeurs? On ne va quand même pas lui laisser se couper un bras?
- 23 juin 2011: Le réacteur 2 de Fukushima est à 430 millisieverts/heure. C’est, selon TEPCO, le plus haut niveau de radioactivité qu’ils viennent de déceler le 21 juin, dans ce réacteur, suite à une mission d’exploration pour laquelle les employés de TEPCO (et autres intérimaires: la problématique santé de centaines de personnes travaillant pour TEPCO pourrait faire l’objet d’un dossier en soi très copieux) se sont pris une dose, en 10 minutes, de 2,16 à 5,52 millisieverts.
- 23 juin 2011: Fukushima: les vallées nucléaires de la mort. Une traduction d’un article du Docteur Mark Sircus chez Bistrobarblog.
- 22 juin 2011: Une devinette: Mais où est le combustible usagé à Fort Calhoun? En 2009, la piscine de stockage du combustible usagé était pleine. Donc, l’opérateur a fait transférer une partie de ce combustible ailleurs, afin de laisser de la place aux évacuations subséquentes d’uranium ayant rendu de fiers services à la Patrie. Dans les centrales nucléaires des USA, « ailleurs » n’est jamais franchement bien loin. Donc, le combustible usagé a été stocké sur le site, à sec, dans des containers nucléaires. Où sont-ils? Et bien, selon les informations non officielles, ils seraient dans le petit bâtiment à côté du réservoir blanc. Les pieds dans l’eau? Bien évidemment mais peut-être même plus encore mais, pas de soucis, tout va bien: dans le Nebraska, il s’agit d’une inondation catastrophique, il est vrai, mais pas encore d’un tsunami.
Et les containers, c’est du lourd et du costaud: chacun fait près de 150 tonnes une fois chargé d’uranium en déperdition. Quelle est la société responsable de ce type de manipulation: Transnuclear Inc, une division du très célèbre AREVA, l’empoisonneur public n°1 en France dont le capital est à plus de 90 % dans les mains très sales de l’Etat Français.
Pour les curieux, sur ce dossier image, de nombreuses illustrations de containers de stockage de déchets radioactifs en sus de l’histoire de la construction de Fukushima.
- 22 juin 2011: Décontamination désastreuse par AREVA-KURION: des promesses de psychopathes. TEPCO vient de publier les premiers résultats du processus de décontamination de l’eau radioactive de Fukushima par AREVA-KURION. Pour Kurion, c’est franchement le désastre: le système a fonctionné à 4,6 % de sa capacité optimale de décontamination. Pour AREVA, les résultats officiels ne sont pas disponibles mais selon TEPCO (attention, les menteurs!), le système AREVA aurait fonctionné à moins de 40 % de sa capacité optimale de décontamination (c’est assurément une information archi-sujette à caution!!!). En bref, selon un quotidien Japonais, cette première tentative de décontamination, avec tout le système Areva/Kurion/Hitashi/Toshiba n’a filtré que 1 % du césium 134 et du césium 137.
- 22 juin 2011: Les 100 jours de Fukushima : 621 millions de Curie d’effluents aériens. Un nouvel article sur le site de l’AIPRI.
- 22 juin 2011: Fukushima et le Syndrome du Couvercle. Bande dessinée chez Maliki.
- 21 juin 2011: Le cauchemar radioactif de Fukushima-City. La troisième ville et la capitale de la Préfecture, Fukushima-City, se situe à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima 1 et accueille 300 000 habitants. Elle ne fait pas partie de la zone d’évacuation obligatoire, facultative ou même à prévoir. Un citoyen de cette ville, Seiichi Nakate, a créé une association, pour évaluer le niveau de désastre en cette ville, qui s’appelle Fukushima Network to Protect Children from Radiation. Rappelons que le 19 avril, le Gouvernement Japonais avait fait passer le seuil de radioactivité admissible pour les enfants de 1 à 20 millisieverts/an. Seiichi Nakate, très en colère, a donc demandé à l’organisation Greenpeace de venir analyser les sols de la ville et ces analyses ont commencé le 7 juin. Ce sont du césium-134, du césium-137, et du cobalt-60 qui ont détectés. Par exemple, au Lycée de Watari, le niveau de radioactivité était de 45 microsieverts/heure après que la couche de sol de surface eût été ôtée. Seiichi Nakate avait mesuré la couche de sol de surface, avant qu’elle ne fût ôtée, et elle titrait alors 360 microsieverts/heure, ce qui à louche doit correspondre à 2000 millisieverts/an. Pour comparaison, la dose admissible en France est de 1 millisievert/an, à savoir 2000 fois inférieure.
Au jardin d’enfants près du lycée, un taux de 35 microsieverts/heure (200 millisieverts/an) fut détecté sous une gouttière. Dans ce même jardin d’enfants, le directeur avoua que le sol de surface avait été retiré mais qu’il ne savait pas ce qu’il fallait en faire car le Gouvernement n’a pas encore transmis d’instructions.
Faut-il préciser une fois de plus que tout le nord du Japon devrait être évacué d’urgence, y compris Tokyo? Nous sommes les témoins, en live, du génocide nucléaire du peuple Japonais et personne ne bronche.
- 21 juin 2011: Thés radioactifs dans la Préfecture de Kanagawa. Suite à la destruction d’une cargaison de thé à Roissy, le gouvernement de la Préfecture de Shizuoka a déclaré que le thé incriminé n’était pas en fait du « Genmai-cha » (thé avec du riz complet grillé) mais du « Ryoku-cha » (thé vert). De plus, selon le quotidien Shinbun, des thés radioactifs, contenant plus de 1000 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles, ont été détectés dans trois régions de la Préfecture de Kanagawa.
- 21 juin 2011: Le système de décontamination de l’eau radioactive une nouvelle fois en panne. Cette fois, c’est le sous-système d’AREVA qui ne fonctionne pas. On n’entend plus guère de cocoricos du côté des psychopathes d’AREVA. Sont-ils partis en vacances dans l’hémisphère sud?
- 21 juin 2011: Des nouvelles de la centrale nucléaire de Fort Calhoun au Nebraska. Un dossier magnifiquement élaboré chez Next-Up. Et pour des photos très évocatrices de l’inondation spectaculaire du Missouri, c’est ici.
- 21 juin 2011: A Tokyo, la radioactivité s’accroît. Ce sont 6.46 microsieverts/heure qui ont été détectés par un particulier muni d’un compteur à Kashiwa, dans la banlieue de Tokyo, le 20 juin 2011, au niveau du sol. La détection a été faite juste à côté d’un parc pour enfants.
- 21 juin 2011: Au Canada, les paysans ne trouvent personne pour analyser la contamination des sols. Selon ces dernières nouvelles, des paysans se sont vus refuser toute analyse de sol agricole, permettant d’évaluer le niveau de contamination radioactive émanant de Fukushima. Ce refus a été signifié par des universités, des laboratoires privés et les agences gouvernementales. Pourquoi? Nul besoin parce que tout va bien.
Refus des medias de parler de Fukushima, impossibilité de faire faire des analyses de sols, censure sur la toile par Facebook, Google et YouTube… Tout va très bien.
- 20 juin 2011: Le bricolage à la sauce TEPCO. Il suffisait d’y penser: comme le système de décontamination de l’eau radioactive ne fonctionne pas, pour cause de niveau de radioactivité non conforme aux estimations, les bricoleurs de chez TEPCO ont décidé d’inverser le processus de décontamination. Donc, c’est d’abord les filtres de chez Toshiba, ensuite les trois types de filtres-zéolite de Kurion (technétium, césium, et iode), ensuite le système de décontamination d’Areva et finalement la désalinisation chez Hitashi. Avant que les dirigeants de TEPCO puissent se désaltérer avec de l’eau (H2O) de Fuksuhima-Daichi exempte de toute trace de radioactivité, il va couler beaucoup d’eau dans le Mississippi et dans le Missouri. Et en ce qui concerne le Missouri, peut-être beaucoup d’eau radioactive au flux où cela s’écoule: à savoir pour les eaux du Mississippi – dès le mois de mai, selon certaines estimations – plus de 20 fois le débit des chutes du du Niagara.
- 20 juin 2011: Toute la vérité sur l’eau radioactive de Fukushima. TEPCO a annoncé que le système de décontamination d’AREVA-KURION a failli en raison du fait que l’eau soit beaucoup plus radioactive que ce qu’ils avaient escompté. L’estimation était de 720 000 terabecquerels de substances radioactives. Le niveau de radioactivité maximale, pour les filtres de zéolite de Kurion, a été atteint en 5 heures au lieu d’1 mois, à savoir 144 fois plus vite que prévu. Devons nous déduire que le niveau de radioactivité des 110 000 tonnes d’eau contaminée est 144 fois supérieur, à savoir 144 X 720 000 Terabecquerels = 104 millions de Terabecquerels, à savoir 18,5 fois le niveau de contamination radioactive de Tchernobyl (5,6 million Terabecquerels)? Et ce, juste pour l’eau contaminée de Fukushima, sans parler du reste. D’ailleurs, il semblerait qu’AREVA reste étrangement silencieux sur le blog en langue anglaise après avoir tant pavoisé par l’intermédiaire de son ex-capitaine remerciée par l’Etat, Anne Lauvergeon, celle que certains bloggers surnomment « Anne Atomic Comic »!
- 20 juin 2011: Alerte à la Tornade au-dessus de la centrale nucléaire inondée de Forth Calhoun dans le Nebraska. C’est une époque formidable: à se demander si certains psychopathes ne s’amusent pas à bricoler même le climat local.
- 20 juin 2011: L’eau a monté d’1 mètre de plus à la centrale nucléaire de Cooper dans le Nebraska. Un mètre d’eau de plus durant le week-end, ce n’est que le début. Le Missouri est maintenant quasiment à 15 mètres de hauteur. Autour de Brownville, les digues sont sur le point de lâcher. Lesquelles, celles en aval ou en amont? L’industrie nucléaire devrait se diversifier dans la gestion de sacs de sable!
- 20 juin 2011: Next-Up a remis en ligne la vidéo d’Alex. C’est ici. Bravo Next-Up pour tout. Et de plus, elle vient d’être remise sur DailyMotion.
- 20 juin 2011: Les débris radioactifs vont être brûlés au Japon. C’est ce qu’a décidé le Ministère de l’Environnement après, bien sûr, avoir consulté des EXPERTS! Donc, tous les déchets radioactifs peuvent être brûlés et leurs cendres enterrées à moins qu’elles ne dépassent 8000 becquerels de substances radioactives par kilo. Dans, ce cas, il faudrait les stocker temporairement (avant de les larguer dans l’océan, ni vu ni connu). Ce qui est sous entendu dans tout cela, c’est que l’idéal est de brûler les déchets radioactifs avec des déchets non radioactifs pour que les cendres ne dépassent pas les 8000 becquerels. La solution à la radioactivité, c’est la dilution: un vieux refrain bien connu. Quant à la contamination de l’atmosphère… quelle atmosphère?
- 20 juin 2011: Les vidéos d’Alex ont été supprimées sur YouTube. Selon YouTube, c’est l’utilisateur qui a supprimé ces vidéos. C’est la guerre, non seulement la guerre nucléaire mais la guerre de l’info. Les psychopathes de la clique militaro-industrielle ont peur et la répression fait rage sur internet. Ce sont de multiples censures qui sont signalées chez Google, chez YouTube et bien sûr chez Facebook, le principal outil de renseignement de la mafia globaliste, qui s’attaque maintenant aux activistes. Facebook constitue bien évidemment le paroxysme de l’asservissement: les gentils esclaves confient volontairement toute leur vie, sans restrictions aucunes, sur la toile, au grand bénéfice de leurs maîtres bienveillants!
- 19 juin 2011: TEPCO va ouvrir la double porte du réacteur 2 le 19 juin. C’est le même cirque que pour le réacteur 1. TEPCO prétend que leur système de ventilation, installé depuis le 11 juin, a réduit le niveau de radioactivité à 10 %. C’est un spectacle pour la galerie, le même que pour le réacteur 1 lorsque leur système de ventilation n’avait rien ventilé du tout. La seule conséquence désastreuse est une fois de plus de sacrifier la santé de travailleurs du nucléaire pour des cacahuètes.
- 19 juin 2011: La seconde centrale nucléaire du Nebraska se joint à la danse. La seconde centrale nucléaire du Nebraska, celle de Cooper, a déclaré aujourd’hui un « événement inhabituel », le premier niveau de l’alerte nucléaire. Cette centrale nucléaire est tout autant inondée que la première, celle de Fort Calhoun.
- 19 juin 2011: Quel est le plan B pour la décontamination de l’eau radioactive? Le NISA (Agence d’Insécurité Nucléaire du Japon) a déclaré qu’il n’y avait pas de plan B au cas où le système de décontamination de AREVA-KURION ne fonctionnerait pas du tout. Il est clair que si le corium de trois réacteurs est en train de se faire la valise et de grignoter inexorablement les fondations de béton, TEPCO va peut-être abandonner le refroidissement par aspersion de milliers de tonnes d’eau.
- 18 juin 2011. Le système de décontamination ne sera pas relancé avant une semaine. TEPCO doit être dans un affolement frénétique car les piscines de rétention d’eau archi-contaminée vont déborder: celle du réacteur 1 est à 15 cm du bord et celle du réacteur 2 à 30 cm.
- 18 juin 2011: Désastre intégral pour le système de décontamination d’AREVA-KURION. TEPCO a lancé le système de décontamination de l’eau radioactive le 17 juin à 20 heures. Six heures après, le système a dû être stoppé manuellement car les tours d’adsorption de Kurion (fonctionnant à la zéolite synthétique) enregistraient un niveau de radioactivité de 4.7 millisieverts/heure. En fait, 4 millisieverts/heure constitue le seuil à partir duquel les filtres de Kurion doivent être ôtés et remplacés. Le problème: ces filtres auraient dû tenir 1 mois entier, et non pas 5 heures, avant d’atteindre le seuil fatidique.
- 18 juin 2011: Dans la nuit du 18 juin, de grands geysers de vapeur à Fukushima. Ces geysers peuvent être observés sur une des cameras en live de TEPCO.
- 18 juin 2011: De vastes zones du Japon complètement contaminées par la radioactivité. La société civile au Japon est en train de prendre en main les analyses des niveaux de contamination radioactive. En bref, la situation est strictement hors contrôle.
- 18 juin 2011: Une cargaison de thé radioactif bloquée à Roissy. Ce sont 162 kilos de thé vert en provenance de la Préfecture de Shizuoka qui vont être détruits à l’aéroport de Roissy. Ils contiennent 1038 becquerels de césium radioactif/kilogramme. Nous renvoyons les lecteurs à une brève que nous avons rédigée le 17 juin: Le Gouvernement Japonais n’analyse que 0,1% des produits alimentaires du Japon.
- 18 juin 2011: Trois lapins nés sans oreilles dans le sud de la Chine. Après le lapin blanc né à Fukushima sans oreilles le mois passé, ce sont trois lapins gris qui viennent de naître en Chine du sud.
- 18 juin 2011: TEPCO a démarré le système de décontamination de l’eau archi-radioactive. Ce système de décontamination est une joint-venture d’Areva, de Kurion, de Toshiba et de Hitashi. C’était une urgence absolue car les réservoirs de stockage étaient pleins et allaient commencer à déborder. C’est pour cela que les test ont été de très courte durée, d’autant plus courts que le système fuyait comme une passoire (6000 litres d’eau de bas « niveau » de contamination ont fui). TEPCO se lance donc dans une première mondiale: la décontamination de 110 000 tonnes d’eau tellement radioactive que personne ne sait comment conserver et stocker les concentrés toxiques dont une première estimation stipule qu’il y en aura 2000 tonnes pour cette année seulement.
- 18 juin 2011: Fort Calhoun: c’est une centrale nucléaire à risques! Une inspection conduite entre janvier et juin 2010 par le NRC (Nuclear Regulatory Commission) aux USA avait mis en exergue que les installations de la centrale nucléaire de Fort Calhun n’étaient pas conformes et qu’il y avait un risque de malfonctionnement de certains systèmes de refroidissement en cas d’inondations. Pas de panique: tout va mal et la situation est encore plus grave que ce qu’affirment les médias à la solde de la mafia globaliste. En effet, contrairement à ce qu’ils prétendent tous, il reste encore 2/3 de combustible actif au coeur du réacteur de Fort Calhoun (selon les informations transmises par le Bulletin of the Atomic Scientists by Dawn Stover, June 16, 2011). Pas de panique, ce n’est que le début de l’aventure: en effet, les deux centrales nucléaires du Nebraska sont encerclées par les eaux. Pas de panique: il n’y a qu’une quinzaine de centrales nucléaires qui sont en danger d’inondations de par les crues catastrophiques du Mississippi et du Missouri qui vont continuer à monter de niveau tout l’été. Rappelons que ce sont des millions d’hectares de terres agricoles qui sont présentement inondées dans les vallées de l’Ohio, du Mississippi et du Missouri et tout cela ne va faire qu’aggraver la crise alimentaire de 2011 et des années subséquentes.
- 17 juin 2011: Le village d’Itate mesure une radioactivité 3 fois supérieure à celle annoncée par la Préfecture. La radioactivité est présentement de 8,9 microsierverts/heure alors que la mesure du gouvernement de la préfecture n’est que de 2,8 microsierverts/heure.
- 17 juin 2011: Un problème de pression dans les tours du système de décontamination de Kurion. La fuite, qui a été décelée, a laissé couler 6000 litres d’eau. TEPCO va changer les pièces déficientes dans les tours d’adsorption du césium de Kurion. Ces tours fonctionnement tout simplement avec de la zéolite. (On se demande franchement ce qui motive la participation dans le capital de cette société de l’ancien directeur de la CIA, James Woolsey). Bref, c’est la panique chez TEPCO car le processus de décontamination des plus de 100 000 tonnes d’eau radioactive devait commencer le 17 juin avec le système AREVA-KURION. Et les réservoirs de rétention de l’eau radioactive à Fukushima vont commencer à déborder. Et personne au monde ne sait comment ce système va se comporter, sur le plan de la résistance, car ce niveau de contamination est une première mondiale.
- 17 juin 2011: Mortalité néo-natale excessive aux USA depuis Fukushima. Deux rapports récents ont émergé aux USA quant à l’augmentation de la mortalité néo-natale aux USA. Un premier rapport concerne la région du nord-ouest des USA et le second rapport concerne la région de Philadelphie en Pennsylvannie. Rappelons que Philadelphie a enregistré les niveaux les plus élevés de contamination radioactive, émanant de Fukushima, dans l’eau potable (dont un très haut niveau d’iode 131). Quant à une cité telle que Seattle, selon Arnie Gundersen, les citoyens de cette grande ville US ont respiré une dizaine de particules radioactives par jour en mars et avril (césium, plutonium…), à savoir 50 % de ce que les habitants de Tokyo ont respiré durant la même période.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Quand le nucléaire prend eau de toute part Publié le 18 juin 2011 par cabanel
Le 8 juin 2011, dans l’indifférence médiatique dont nous sommes désormais habitués lorsqu’il s’agit de nucléaire, la centrale nucléaire de Fort Calhoun, dans l’Etat du Nebraska est encerclée par les eaux d’un Missouri en crue, et le niveau 4, comme à Fukushima au début de la catastrophe, a été décidé.
Et pourtant, ce n’est peut-être pas le plus important, car cette inondation vient de mettre en évidence des problèmes graves de sécurité nucléaire concernant cette centrale, problèmes que les autorités nucléaires espéraient garder secrets.
C’est un rapport du 8 juin qui confirme que la centrale a momentanément perdu le système de refroidissement qui sécurise les piscines de combustible usagé (et peut être neuf !).
Pour mieux contrôler l’information, les autorités ont demandé à la FAA (Federal Aviation Administration) de mettre en place une « no-fly-zone » qui en toute vraisemblance est destinée à empêcher les curieux de venir photographier le site inondé, montrant que les aires de stockage extérieures étaient sous l’eau.
http://www.youtube.com/watch?v=mSvvmrB7qEg
Elisabeth Cory Ishan, porte parole de la FFA, a bien au contraire justifié la décision en argumentant « il y a un risque de collision en vol qui pourrait compromettre les opérations sur le terrain. Nous devons garantir la sécurité des personnes sur la zone de la centrale nucléaire ».
Actuellement, la centrale nucléaire est donc devenue une ile, et il est devenu difficile, voire impossible de s’en approcher, même pour les journalistes, et même en bateau, puisqu’il y a interdiction de naviguer sur le fleuve. lien
Tout comme à Fukushima, la communication est essentielle, et Victor Drick, porte parole de la NRC (Nuclear Regulatory Commission), a déclaré le 16 juin : « Nous pensons qu’ils ont les mesures adéquates pour protéger la centrale nucléaire et assurer en permanence la sécurité ».
Tim Burke, vice président de l’OPPD (Omaha Public Power District) gestionnaire de la centrale lui a répondu en écho : « les digues de la centrale sont en cours de construction pour un niveau qui permettra de protéger contre la pluie et la libération prévue d’important lâchers de barrage, en amont du fleuve ».
Le mot de la fin, on le doit au maire d’Omaha : « nous ne voyons pas de préoccupation autour de la centrale nucléaire de Fort Calhoun ».
Ce n’est pas tout à fait l’avis de David Lochbaum, directeur d’une association de premier plan « l’Union des scientifiques » qui s’occupe particulièrement de la sécurité nucléaire et ses conclusions sont diamétralement opposées à l’optimisme officiel.
Il a déclaré : « à Fukushima, l’opérateur avait moins d’une heure pour réagir à la catastrophe, et à Fort Calhoun nous avons eu plusieurs semaines pour nous préparer à l’inondation de la centrale ».
Il n’a cessé d’alerter les autorités, avec d’autres spécialistes américains, des graves problèmes de sécurité susceptibles d’impacter la sécurité nucléaire, affirmant que tous les clignotants étaient au rouge, que les responsables le savaient, et qu’ils n’ont rien fait.
Un an auparavant, les inspecteurs de la NRC avaient dénoncé une totale impréparation en cas d’une prévisible crue du Missouri, et que des sacs de sables étaient largement insuffisants comme réponse à une éventuelle inondation.
L’OPPD, gestionnaire de la centrale affirme qu’il attendait début juin, en vain, que l’agence fédérale signe l’autorisation de modernisation contre le risque d’inondation.
Des le mois de mai 2011 l’ACE (Army Corps of Engineers) avait prévenu les autorités d’un risque imminent d’inondation.
Le 21 mai, des sacs de sable avaient été mis en place pour protéger les bâtiments de la centrale, ce qui n’a pas empêché l’incendie d’une installation électrique, qui a perturbé le refroidissement des barres de combustible usagées, stockées dans la piscine de refroidissement.
Actuellement le problème essentiel serait de maintenir le refroidissement des combustibles nucléaires, et pour cela, des monticules de terre ont été érigés afin de protéger les installations électriques qui permettent l’alimentation de la centrale.
Victor Drick, de la NRC, affirme, calculs à l’appui que la piscine de stockage du combustible pourrait tenir 83 heures avant l’ébullition.
Comme l’écrit le site « cartoradiations » : « les autorités n’ont plus conscience de ce qu’elles disent, elles semblent être dans ce que nous pourrions appeler le « délire nucléaire » qui sous entend que tout est sous contrôle prévoyant avec « précision » la hauteur de la crue en cours, soit 1,60 m à 2,30m au dessus du niveau d’alerte d’inondation » (.pdf).
On peut raisonnablement douter de l’efficacité des sacs de sable et des digues tubulaires en caoutchouc remplies d’eau, car ce type de protection ne tient pas si le niveau de crue dépasse les 2/3 de leur propre hauteur, et à ce moment, sous la poussée de l’eau, toute l’installation se disloquerait.
La question qui se pose maintenant étant : si la crue en cours dépasse les prévisions, que se passera-t-il, sachant que beaucoup d’installations névralgiques sont au niveau du sol, ou même en sous sol ?
Et question subsidiaire, comment réagiront les containers de stockage, actuellement sous l’eau ?
Pendant ce temps, à Fukushima, on est dans un scénario digne des Danaïdes, en tentant de remplir des vases qui se vident, et en tentant de dépolluer des milliers de tonnes de litres d’eau radioactive avant que tout ne déborde, et ne rejoigne l’océan.
On commence à peine à parler de l’explosion qui s’est passé le 14 juin dans le réacteur n°3, celui qui contient du mox (plutonium et uranium enrichi).
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... IZEc#t=28s
La Corée du Sud s’inquiète à son tour, puisque d’importants taux de radioactivité, provenant de Fukushima ont été mesurés.
Pendant que l’Italie, après une bonne partie de l’Europe, rejoint le clan de la sortie du nucléaire, isolant un peu plus la France dans son obscurantisme entêté, la Chine s’interroge sur le nucléaire, en suspendant la ratification de nouvelles centrales.
Bernard Laponche a beau démontrer qu’il y a une forte probabilité d’accident nucléaire majeur en Europe, le petit chef de l’état français, droit dans ses bottes, campe sur ses positions.
En Egypte, on a encore très peu de nouvelles sur l’explosion qui a eu lieu le 4 juin dernier, suite à une fuite d’eau radioactive, sur un réacteur, à Inchas.
D’autant que de nombreux accidents nucléaires survenus récemment ont été passés sous silence, comme celui du 9 avril à Washington, celui du 11 avril en Corée du Nord, celui du 14 avril en Tchécoslovaquie, celui de Surry aux USA le 19 avril, etc.…
Comment tout cela va-t-il finir ?
Pour l’instant personne n’a la réponse, et comme dit parfois mon vieil ami africain : « le sage s’organise, le fou regrette ».
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Merci de continuer à faire circuler les infos, car c'est plutôt le désert dans les gros médias.
Tiens une vidéo témoignage d'un français vivant au Japon:
http://www.dailymotion.com/video/xjetql ... -famille-f
Tiens une vidéo témoignage d'un français vivant au Japon:
http://www.dailymotion.com/video/xjetql ... -famille-f
http://www.kawaiirecords.com/
------------------------------------------------------------------------------------------------
CELUI QUI REFUSE D'ETRE UN MAITRE NE SERA JAMAIS TOTALEMENT UN ESCLAVE
------------------------------------------------------------------------------------------------
CELUI QUI REFUSE D'ETRE UN MAITRE NE SERA JAMAIS TOTALEMENT UN ESCLAVE
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Aujourd'hui, la maîtrise
Un violent feu de forêt menace le Laboratoire national de Los Alamos aux Etats-Unis, un vaste complexe nucléaire qui abrite des centres de recherche et un site de stockage de plutonium.
Des flammes ont brièvement pénétré lundi sur une surface de 0,4 hectare à l'intérieur de la limite sud-ouest du site, qui s'étend sur 11 000 hectares dans les monts Jemez, dans le nord du Nouveau-Mexique, à une quarantaine de kilomètres de Santa Fe, avant d'être éteintes par les pompiers.
L'incendie, qui s'est déclaré dimanche après-midi, a ravagé plus de 58 000 hectares et le chef des pompiers de Los Alamos a estimé qu'il pourrait encore doubler voire tripler en taille.
LOS ALAMOS ÉVACUÉE
La ville de 12 000 habitants a été évacuée sur ordre des autorités, surprises par la rapidité du sinistre. Aucun bâtiment du Laboratoire, qui a pour mission d'assurer la sécurité et la fiabilité de l'arsenal nucléaire militaire américain, n'a été touché par les flammes, déclarent les autorités.
Celles-ci assurent que les zones sensibles du complexe ne sont guère menacées. Le site de plutonium est ainsi situé dans la partie nord-est du complexe, alors que le feu semble se déplacer vers le sud et l'est. "L'installation est très bien protégée contre tout type de menace relative aux feux de forêt", a déclaré le porte-parole.
Il a rappelé que le Laboratoire a survécu à un incendie en mai 2000 qui a touché plusieurs bâtiments et provoqué plus de 1 milliard de dollars de dégâts. Les matériaux explosifs sont ainsi entreposés dans des bunkers souterrains de béton et d'acier.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Fuwa Tetsuzo, directeur de l’Institut de sciences sociales du Parti communiste japonais, a déclaré le 10 mai dernier que l’accident nucléaire de Fukushima a clairement illustré deux problèmes fondamentaux du capitalisme. Ce qui suit est le discours de Fuwa prononcé au siège du PCJ :
La menace du principe des « profits d’abord »
Nous pouvons désormais facilement reconnaître la menace du principe des « profits d’abord » du capitalisme en lisant les journaux.
Les médias se demandent pourquoi TEPCO n’a pas immédiatement verser de l’eau de mer sur les réacteurs afin d’essayer de les refroidir. Le retard dans la réaction de l’entreprise est rendu responsable pour eux de l’aggravation de la situation. Certains rapports indiquent que TEPCO ne pouvait pas prendre une décision immédiate car il savait qu’une fois que l’eau de mer aurait été versée dans les réacteurs, ils ne pourraient plus fonctionner. Cella illustre le principe des « profits d’abord », l’intention de conserver les réacteurs en état même après que se soit produit un incident de cette gravité.
De même, au Japon, pourquoi tant de réacteurs nucléaires concentrés au même endroit ? Puisque cela coûte beaucoup d’argent et de temps pour obtenir des terrains pour une centrale nucléaire, ils veulent construire autant de réacteurs que possible une fois en possession du terrain. Donc la réponse est simple : réduire les coûts.
Cependant, des séismes se produisent fréquemment au Japon. Cela serait désastreux si un séisme majeure frappait une région où sont concentrés les réacteurs nucléaires. Bien sûr, les promoteurs des centrales nucléaires sont conscients de cela, mais ils continuent à construire des installations nucléaires, même dans des zones sismiques, juste parce qu’ils peuvent économiser de l’argent de cette façon.
Par ailleurs, nos réacteurs nucléaires sont très vieux. Sur les 54 réacteurs que compte le pays, 20 ont été construits il y a plus de 30 ans. Il n’y a pas de durée de vie déterminée internationalement reconnue pour les centrales nucléaires, mais bien sûr, au plus elles ont fonctionné sur une longue période, au plus elles ressortent affaiblies par l’usure du temps.
Une chose dont nous sommes sûrs, c’est que les taxes foncières sur les centrales nucléaires ne sont collectées que sur une période d’amortissement de 16 ans. En d’autres termes, les entreprises n’ont pas à payer de taxes foncières une fois que leurs centrales ont passé plus de 16 ans en service. Voilà pourquoi ils veulent continuer à utiliser leurs installations aussi longtemps qu’ils le peuvent. Bien que les six réacteurs de la centrale No.1 de Fukushima étaient vieux, TEPCO a encore hésité à y verser de l’eau de mer. Cela montre à quel point est enraciné le principe des « profits d’abord ».
« Le capitalisme sans règles » dans la production d’énergie nucléaire et les gouvernements successifs
Cette politique des « profits d’abord » guide l’industrie nucléaire actuelle. Les gouvernements successifs ont également laissé toute la question de la sécurité des personnes à l’industrie, donc ce à quoi nous assistons désormais avec l’accident de Fukushima est le cas le plus grave jamais causé par ce « capitalisme sans règles ». Nous devons réflechir pour savoir si nous pouvons nous permettre de garder la situation telle qu’elle est ou non.
Le Parti libéral-démocrate (PLD) s’empresse de mettre en cause le Parti démocrate (PDJ). Il est vrai que le gouvernement de Kan est coupable d’avoir mené une politique indigne de confiance, mais qui est vraiment responsable de la situation actuelle ? Quand j’étais député, j’ai soulevé la question des risques de l’énergie nucléaire à plusieurs reprises dans des débats parlementaires avec les gouvernements Miki, Ohira, Suzuki et Obuchi. Ils s’agissaient de gouvernements libéraux-démocrates. Dans les années 2000, l’élu communiste Yoshii Hidekatsu a souligné les risques concrets en prévoyant quelle catastrophe pourrait se produire avec les réacteurs nucléaires de Fukushima en cas de tremblement de terre et de tsunami majeur. Dans ses questions parlementaires, il en appelé à l’adoption de certaines mesures, déclarant que la centrale de Fukushima était hautement vulnérable à une catastrophe. Cependant tous les gouvernements, de ceux libéraux-démocrates de Koizumi et Abe à celui démocrate de Hatoyama, ont ignoré cet avertissement. Bien que le PLD soit le parti qui ait promu la politique de l’énergie nucléaire et soit responsable de la catastrophe actuelle, il oublie son propre rôle et pointe du doigt le Parti démocrate. Bien sûr, le Parti démocrate agit de façon irresponsable au gouvernement, mais le PLD devrait également être tenu comme responsable de la crise en cours.
Sortir de la production d’énergie nucléaire et créer des structures mettant la « sécurité d’abord » pour contrôler l’énergie nucléaire
Le PCJ fera de son mieux pour assurer le succès des efforts importants réalisés actuellement pour limiter la catastrophe nucléaire et ranimer les zones sinistrées en exigeant que le gouvernement démocrate fasse ce que nous pensons nécessaire et en dévoilant son attitude négligeante et irresponsable.
Avec les questions liées à la reconstruction, le peuple Japonais doit désormais prendre en considération d’autres questions d’importance.
Autrement dit, le peuple Japonais doit aborder franchement les questions de comment traiter la question de l’énergie nucléaire et quelle politique énergétique choisir, et trouver une solution raisonnable avec de brillantes perspectives pour un avenir durable.
Dans cet effort, les deux points suivants sont importants.
(1)– Comme approche stratégique, nous devons décider de soustraire la politique énergétique Japonaise actuelle de sa dépendance envers l’énergie nucléaire. Bien sûr, cela prendra un certain temps pour réaliser un tel changement. Mais nous devons prendre la décision maintenant et établir une stratégie nationale pour y parvenir.
(2)- Comme approche urgente à court-terme, il est essentiel de mettre sur pied une structure pour contrôler et inspecter les équipements nucléaires avec la priorité donnée à la sécurité en rompant clairement avec le règne du « capitalisme sans règles » instauré dans le domaine de l’énergie nucléaire basé sur le « mythe de la sécurité » nucléaire. Au Japon, nous avons de nombreux scientifiques et ingénieurs du nucléaire sans lien direct avec les grandes entreprises du secteur. Nous avons aussi le Conseil scientifique Japonais, une organisation publique de scientifiques ayant une responsabilité sociale. De plus, certaines personnes autrefois engagées dans des projets d’énergie nucléaire reconnaissent l’effondrement du « mythe de la sécurité » et commencent à élever leurs voix contre la promotion aveugle de l’énergie nucléaire. En utilisant l’expertise de ces personnes, nous devons mettre en place le meilleur système de sécurité pour l’énergie nucléaire dans le monde afin de contrôler les installations nucléaires avec la priorité absolue donnée à la sécurité tandis que dans le même temps on déclasse les centrales.
Sans ce système, le retrait de l’énergie nucléaire ne pourra être réalisé car la fermeture des centrales nucléaires suppose un certain nombre d’étapes. Après que la centrale cesse de fonctionner, le combustible nucléaire usé doit être retiré des réacteurs et éliminé. Puisque les réacteurs sans le combustible usé dégagent encore une quantité importante de radiations, les radiations doivent être éliminées. Ensuite, les réacteurs doivent être démantelés. Des mesures sont aussi nécessaires pour se débarrasser des réacteurs déclassés et de leurs déchets nucléaires. En outre, nous devons envisager l’utilisation des sites après que les réacteurs aient été enlevés. Ces processus prendront au moins 20 ans. Et toutes les étapes doivent être menées sous le strict contrôle d’un système plaçant la priorité sur la sécurité.
Ces deux points – stratégiquement décider de rompre avec la production d’énergie nucléaire et créer dans l’urgence un cadre pour contrôler et réguler l’énergie nucléaire avec un mandat et une responsabilité accordant une grande importance à la sécurité – doivent être discutés nationalement. Dans l’arène politique nationale, ces deux questions deviendront probablement des sujets majeurs de discussion. J’espère que vous pourrez utiliser ce dont je viens de vous parler ce soir comme des suggestions utiles dans ce débat.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
au moins 20 ans? , je le trouve optimiste.Après que la centrale cesse de fonctionner, le combustible nucléaire usé doit être retiré des réacteurs et éliminé. Puisque les réacteurs sans le combustible usé dégagent encore une quantité importante de radiations, les radiations doivent être éliminées. Ensuite, les réacteurs doivent être démantelés. Des mesures sont aussi nécessaires pour se débarrasser des réacteurs déclassés et de leurs déchets nucléaires. En outre, nous devons envisager l’utilisation des sites après que les réacteurs aient été enlevés. Ces processus prendront au moins 20 ans.
Quand l'AZF avait pété, Douste-Blazy, ( Tourte Blasée pour les intimes, ex-médecin, ex-ministre de la santé, des affaires étrangères à lui, aussi ) qui était maire de toulouse à l'époque en Oct2001 avait dit qu'il faudrait 12 ans ( selon les experts de chez Total

Donc à majorer, pour avoir une meilleure approximation ( c est un peu comme le nombre de manifestants )
Résultat, en 2009 les premiers labos du Cancéropole étaient construits.
En 2010, y a déjà 3 cliniques qui ont ouvert leurs portes.
A coté, y a toujours le site de la SNPE ( Société Nationale des poudres et explosifs )qui lui, n'est pas près d'être entièrement dépollué, vu qu'il était labo-top-secretino-défense pour certains de ses sous-sols.
On dirait du Katsuhiro Ōtomo.
Le nucléaire, avarié comme il l'est à Fukushima, c'est pas 20 ans qu'il va falloir.
Mais c'est sûr, il faut bien un ordre de grandeur.
Sinon, la démarche qu'il propose à l'air intéressante.
Pas évident de trouver une ligne de conduite géo-politico-scientifique ferme et transparente face aux differents lobbyings.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 7 invités