aurélie a réussi à faire partir du topic christophe, ce qui est un peu bete tout de meme parce qu'il faisait partie des personnes qui se prennent le chou à ne pas agresser les gens dans ses réponses, qui, aussi longues pouvaient-elles etre, étaient néanmoins très constructives. dommage que tu les lisais pas aurélie; ça t'aurait ptete un peu instruite. (ouui, moi, je fais partie de celleux qui agressent, désolée)
mais comme je ne me contente pas que d'agresser, je vais quand mem répondre à l'une de des questions de ladytoxine (ma grande copine, hé hé, tu vois, chu pas rancuniere

"et à ce jour on pas eu vraiment d'exemple concret de contenu de ces réus qui marquerait une réelle différence entre les deux et qui cautionnerait tout l'intérêt d'une réu non mixte, qu'elle soit réservée aux hommes ou aux femmes."
-1-la question du sexisme en milieu militant
fréquentant qutidiennement les milieux militants (réus politiques, rassemblements de soutien, concerts ou autres), il arrive que certaines nanas se retrouvent à militer avec leur compagnon, alors de sexe masculin. ce qui est sans doute fort bien, mais qui peut parfois engendrer des situations où finalement, il y a un malaise. ce genre de malaise peut etre analysé de façon politique lors de réunions non mixtes.
-2- la question du viol. eh oui, on y revient mesdames que ça enerve. mais comme le disait alcibiade (je crois que c'est toi qui disais ça) la majorité des viols sont commis par des hommes alors, BORDEL, qu'on me sorte pas que c'est aussi simple d'en causer en réu mixte qu'en non mixte. je suis désolée mais c'est précisément l'un des thèmes qui, de par sa délicatesse à être abordé, est l'un des éléments les plus tabous et à la fois les plus représentatifs d'une société on ne peut plus existe. et d'en discuter avec l'opresseur qui est, je me répete, non pas l'homme en tant que sexe mais en tant que constuction sociale, nécéssite un certain travail de déconstruction au préalable qui, à mon humble avis, ne peut se faire qu'en non-mixité;
-3-la question du couple - amour libre, amour exclusif
ben oui, pour un peu les memes raisons que pour la question du sexisme en milieu militant, il est parfois pas mal de pouvoir explorer ces thématiques par l'axe politique pour an analyser les tenants et aboutissants sans la présence de son compagnon ou des camarades de luttes masculins. eeeeh si.
-4- la question de la perception du corps dans notre société
quelle éternel débat que celui-ci. parler de son corps facilement n'est pas évident pour toutes, de comment on le perçoit, on le vit; certaines se bloquent littéralement à en paler tellement elles complexent. dans toute mixité il y a rapport de séduction, il est donc plus facile d'exprmimer ses hontes, craintes, sans qu'un ragerd masculin, aussi neutre puisse-til vouloir etre, ne viennent se poser sur le corps de la personne qui en parle.
je crois qu'il y en a d'autres mais je pars de mon expérience perso.
et pour reprendre le mac du HxC:
je suis totalement d'accord, apres, il est évident qu'il n'en ressortira pas les memes choses, et que d'une, tant mieux, et de deux, les éléments qui seront sortis en non mixité ne seront sans doute pas tous redits en mixité, parce qu'en mixité, parler de sons vécu personnel nécéssite plus d'implication et de "mise à nu", et ce n'est pas chose aisée pour tout le monde.la non-mixité ça peut être la première étape avant la "confrontation" du blahblah en mixité.
et le terme de "confrontation" me semble tout à fait approprié.
et puis c'est quand meme barge mais ce sont présisément et globalement (je dis bien "glogbalement") les gens qui nous reprochent d'être fermé-e-s avec notre non mixité qui 1- ne lisent pas l'intégralité des posts argumentés, 2- n'ont bien souvent pour seuls arguments que des arguments de forme "ouais, t'écris comme un prof, tu donnes des leçons", 3- trouvent la discussion stérile (moi je trouve jamais ça stérile de discuter, y compris quand ça s'énerve un peu, mais bon), 4-ont l'impression qu'on leur donne des leçons de vie parce qu'on argumente un peu nos réponses...
c'est bizarre quand meme...
