
lutte à Notre Dame des Landes
Re: lutte à Notre Dame des Landes
Pour la première fois des tritons ont manifesté !
La volonté de protéger la biodiversité du bocage de Notre-Dame-des-Landes face à la construction de l’aéroport était le leitmotiv de milliers de manifestants ce samedi 22 février 2014. Pour la première fois des tritons déambulaient et étaient au cœur d’une manifestation festive de cette ampleur en France. C’est une évolution capitale de la prise de conscience collective des enjeux autour du projet d’aéroport.
Mais l’État a gâché la fête. L’État a choisi sciemment de détourner l’ampleur médiatique de l’opposition au projet et de la mobilisation pour protéger la biodiversité de Notre-Dame-des-Landes, en provoquant une violence qui n’est pas notre moyen d’expression.
S’en est suivi un traitement médiatique dirigé et tronqué avec la reprise des arguments des pro-aéroports arguant que, par exemple, tous les recours contre le projet avaient été levés et qu’il était temps de commencer les travaux. Ce qui est totalement faux ! En effet, de nombreux recours ont été déposés au tribunal administratif de Nantes contre l'arrêté de déclaration d'utilité publique des travaux de recalibrage des routes et les arrêtés préfectoraux de décembre 2013 concernant la loi sur l’eau et les dérogations de destruction des espèces protégées. Aujourd’hui, ils n’ont toujours pas été jugés. De plus, certains arrêtés préfectoraux n’ont pas encore été signés et il est impossible pour l’État de lancer les travaux.
Face aux mensonges, l’engagement des Naturalistes en Lutte s’accroit pour le respect et la défense de la vérité et du vivant… Nous restons plus que déterminés à ce que la biodiversité de Notre-Dame-des-Landes demeure intacte !
Contact presse :
- Triton (François de Beaulieu) 06.16.20.30.93
- Triton bis (Olivier Swift) 06.76.00.14.19
- Triton ter (Étienne Ouvrard) 07.81.705.705
Le texte ci-dessous a été lu lors de la prise de parole le 22 février.
J'ai l 'honneur de prendre la parole au nom des Naturalistes en lutte, un groupe de bénévoles, créé en décembre 2012, autour d'un objectif commun : réaliser l'inventaire des habitats naturels, de la faune et de la flore sur le site de Notre-Dame-des-Landes, la ZAD 44. En 2013, plus de 200 participants ont témoigné de l'existant, passant des weeks-ends, des soirées, des nuits à arpenter ce bocage humide. Ces témoins sont des volontaires, accompagnés par des spécialistes, mus par le désir de donner de leur temps pour une cause commune. Chaque observation a été minutieusement consignée puis cartographiée.
Le bilan ? Des centaines d'espèces ont été notées, dépassant le millier rien que pour les insectes ;
des habitats remarquables ont été cartographiés, bien plus que dans le rapport officiel ;
et surtout nous avons dressé le constat étonnant que nous sommes en présence d'un assemblage unique pour le département voire de la région. Unique par sa composition et sa densité, unique par sa fonctionnalité. Du rarement vu.
C'est une relique précieuse d'une époque précédant la folie destructive du productivisme. En effet, aujourd'hui, le bocage, ce milieu de faible pression humaine, est considéré comme le plus menacé en Europe. Rien que sur cette surface de 1 600 ha, nous avons noté plus de 170 km de haies, plus 200 mares, dont pas moins de 186 habités par des grenouilles, des tritons ; nous avons noté une présence exceptionnelle en nombre du Campagnol amphibie, un petit rongeur devenu peau de chagrin en Loire-Atlantique ; nous avons noté des espèces nouvelles pour le département et d'autres pour la région ; nous avons des cortèges d'espèces devenant de plus en plus rare ;
Le site de Notre-Dame-des-Landes est une connexion entre le bassin de la Vilaine et celui de Loire ; il n'est pas seulement un château d'eau, c'est aussi une source de biodiversité.
Le dossier évoque les mesures compensatoires. « Éviter, réduire, compenser », telle est la séquence de l'étude d'impact. Or, dans ce projet, il n'y aura ni évitement ni réduction ; l'ensemble de la ZAD est à compenser. Pour réaliser ce tour de force, la compensation a été calculée en unité compensatoire s'apparentant à des valeurs surfaciques. Autrement dit, si des êtres chers sont ensevelis par des bulldozers ils pourront être compensés par un club de rencontres, soit les futures mares en attendant que les prochaines zones commerciales les comblent. Dans ce cas de figure, et au regard des enjeux majeurs d'importance départementale, régionale voire nationale, il est bien entendu qu'il n'y a pas de compensation possible.
Le dossier parle de déplacements à titre compensatoire. Attention ! Cela est évoqué pour une plante et une espèce d'insecte sur les plus de 1000 que nous avons recensées. Pour les Amphibiens, les déplacements sont évoqués à titre expérimental et non à titre compensatoire. Cela concerne que deux espèces, sur les 10 présentes, et que 19 mares sur les plus de 200 ponctuant le site. De plus, sur le plan scientifique, nous savons déjà qu'en aucun cas ce prélèvement sera significatif de la population présente.
Nos résultats vont permettre d'alimenter les recours juridiques. Pour la partie habitats naturels, faune et flore, ces recours ont été déposés par France Nature Environnement, Bretagne vivante, la Ligue pour la protection des Oiseaux, Eau et Rivières de Bretagne et SOS Loire Vivante.
Pourquoi une telle richesse ? Par son contexte hydrographique, certes. Mais aussi et surtout, parce que des paysans ont opté pour une autre manière de produire. Des paysans qui n'arrachent pas les haies ; des paysans qui ne drainent pas ; et pour autant des paysans qui vivent bien, entourés de milliers d'autres êtres vivants.
Autre richesse : les liens. Dans ce contexte, paysans, zadistes et naturalistes se sont liés, se sont écoutés et aujourd'hui, nous marchons ensemble parce que nous comprenons que la seule manière d'avancer n'est pas la compétition ou le conflit, mais la coopération et l'écoute. Notre-Dame-des-Landes, c'est la preuve qu'un autre monde est possible. Un monde où progresse le respect d'autrui, un monde où la non-violence est recherchée. Notre-Dame-des-Landes devient un nouveau symbole d'espoir.
Plutôt que les 3 V de « Veni, vidi, vi(n)ci »
nous proposons les 3 V de « Victoire, de la vérité et du vivant. »
Que tous ceux qui en ont marre du mensonge,
Pour tous ceux qui en ont marre de cette logique de mort
Pour tous ceux qui veulent un autre monde
Pour tous ceux qui veulent cohabiter avec l'ensemble des terriens humains et non-humains,
Pour afficher notre volonté de vivre autrement,
Pour un symbole fort de notre détermination,
Ouvrons la main gauche, côté cœur, bien haut, comme une antenne nous reliant tous les uns aux autres, comme les doigts d'une même communauté.
Nous ne lâcherons rien.
Re: lutte à Notre Dame des Landes
Nouveau TGI de Paris : le risque d'annulation du PPP plane toujours 14-03
Le rapporteur public s'est dit vendredi favorable au rejet de la requête d'une association d'avocats demandant l'annulation du contrat de réalisation du nouveau tribunal de grande instance de Paris, examinée par la cour administrative d'appel. L'association pourrait introduire une requête devant le Conseil d’État, une procédure qui laisse planer un risque d'annulation du contrat en partenariat public privée (PPP).
- Chéri-Bibi
- fait partie du décor
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Re: lutte à Notre Dame des Landes
Un "témoignage anonyme" à lire sur Article 11 : http://www.article11.info/?Je-suis-un-c ... forum38305
IN GIRUM IMUS NOCTE ET CONSUMIMUR IGNI
Nous tournons en rond dans la nuit et le feu nous dévore
Nous tournons en rond dans la nuit et le feu nous dévore
Re: lutte à Notre Dame des Landes
Le Grand Port de Guadeloupe ou la contagion NDDL Catherine Destom-Bottin 14/03
Février, c'est carnaval dans la Caraïbe ! Retenant cette période pour lancer une furtive enquête publique d'à peine 30 jours sur le projet de "Grand Port de Guadeloupe", le gouvernement escompte un faible intérêt populaire, néanmoins alibi lors de probables conflits. Pour le LKP ce projet de port dissimule l'ambition de faire de la Guadeloupe la plaque tournante du commerce de marchandises dans la Caraïbe. Du monde entier devraient débarquer chaque année en Guadeloupe pas moins de 1 200 000 containers.
Tel Notre-Dame-des-Landes, le projet est vorace en terres, il prévoit la construction d'infrastructures propres à l'accueil des super-cargos chargés de milliers de caisses en provenance du canal de Panama, élargi pour la circonstance. Du NDDL dans le texte : le plan gouvernemental évoque la création de centaines d’emplois.
Pas subjugué, pas dupe, le LKP dénonce un projet redoutable pour la Guadeloupe et les îles caraïbéennes : le Grand Port est un danger pour l’environnement. La construction de cette plateforme exigera de creuser au-delà de 17 mètres de profondeur. Les excavations et le dépôt des matériaux extraits entraîneront la destruction des fonds marins, de la faune et de la flore pour des décennies. Exit les plages mondialement connues de Goyave à Marie-Galante, de Sainte-Anne et Saint-François.
Mais ici et là-bas, le capitalisme a des idées : verdissement des murs de l'Ayroport, restauration des communautés coralliennes par immersion de récifs artificiels dans la Caraïbe !
Le Grand Port serait un désastre pour l’agriculture, l’agro-transformation et la petite industrie. Les containers achemineront aussi bien des ignames que des patates ou des ananas, melons et autres produits manufacturés, en provenance de pays où le travail est encore plus mal payé qu'en Guadeloupe. À terme, pourquoi pas du sucre ? interroge vertement le LKP.
Le Grand Port annonce aussi la mort du foncier agricole. Sans production, plus de terres agricoles, il faudra bien stocker les containers sur différents sites. Les plaines fertiles livrées à la spéculation immobilière deviendront d'immenses zones de stockage, tailladées de routes d'accès.
Le Grand Port tueur d’emploi. La création d’emplois sera inférieure à la destruction d’emplois directs et indirects engendrée par ce projet. Entre faillites d'agriculteurs, disparition des terres agricoles, de l’agro-transformation, de la petite industrie, des commerces : des milliers d’emplois sont dans le viseur. Problématique connue en Loire Atlantique et sur tous les sites retenus pour de grands projets inutiles, coûteux, dangereux.
Enfin le Grand Port apparait funeste pour l’ensemble caraïbéen. Déjà menacé dans ses identités, il se résumerait vite à la seule activité de consommation, défait de toute capacité de production, à terme condamné à mort.
Le LKP appelle les Guadeloupéens à se rendre dans les mairies concernées, à manifester leur mécontentement, à s’opposer au projet.
Préserver la terre, préserver la vie des hommes et des territoires, ici et la-bas ! Verre de rhum, verre de lambig, nos luttes sont faites pour se rencontrer...
Re: lutte à Notre Dame des Landes
Et l'étalement urbain dans la campagne ? 20/03
Le comité Lochois-Sud Touraine de lutte contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes fait le lien entre son combat contre le second aéroport envisagé à Nantes et la situation à Loches, avec la disparition accélérée des terres agricoles menacées par des projets que le comité juge « surdimensionnés », ou par l'urbanisation.
Il veut s'inviter dans les municipales en interpellant les deux candidats à Loches et pointe comme sujet d'inquiétude « la construction d'une nouvelle gendarmerie sur des terres agricoles » (à Vauchignard). « Autour du magasin Super U, des travaux importants » en vue d'une extension commerciale le gênent également : « Ces constructions se font au détriment de terres agricoles et, potentiellement, au détriment d'une vie commerçante de centre-ville ». Le comité liste également les zones à Loches que le plan local d'urbanisme destine à l'urbanisation : Frétais, autour du château d'eau, au nord de la route menant à Ferrière… « Cet étalement urbain poursuit le mitage de l'espace agricole », regrettent les membres du comité. « On a l'impression que les politiques locales voient souvent les terres agricoles comme une simple réserve foncière. Une alternative serait de réfléchir au maintien de ces terres, vues comme réserves de biodiversité, paysages à sauvegarder, lieu de productions vivrières locales pour assurer l'avenir de nos générations futures. »
Ils invitent donc les candidats à Loches à se prononcer sur leurs projets concernant les « zones à urbaniser à Loches dans un court terme » et, plus largement sur leur« vision à long terme pour la ville de Loches » au sujet de l'équilibre entre zones urbanisées et préservation des terres agricoles.
Re: lutte à Notre Dame des Landes
Municipales à Nort-sur-Erdre. Le maire favorable au projet d'aéroport 17/03
Le maire sortant Yves Dauvé, candidat à sa succession, vient de se prononcer en faveur du projet d'aéroport à Notre-Dame-des Landes.
L'élu était, jusqu'ici, resté à l'écart de débats confrontant depuis de longs mois opposants et partisans au projet de nouvel aéroport international à Notre-Dame-des-Landes. Appelé à donner sa position dans nos colonnes, à l'occasion de la campagne électorale des municipales, l'élu candidat à sa succesion a déclaré être favorable à ce projet, comme moteur de développement économique et d’emplois. « Certaines personnes de ma liste y sont opposées et nous nous respectons. Mon devoir de maire est de rassembler et non de diviser, d’autant que c’est un projet de l’État. »
Re: lutte à Notre Dame des Landes
Le dossier qui divise les candidats à Bouguenais. 18/03
L’aéroport doit-il être transféré à Notre-Dame-des-Landes ? Les candidats s’opposent sur le dossier. « La levée du Plan d’exposition au bruit (PEB) permettra de construire des logements, notamment aux Couëts », défend Michèle Gressus (PS), maire sortant. « Ce projet de transfert est anachronique : vieux de plus 50 ans. L’aéroport est loin d’être saturé », estime de son côté Joël Castex (EELV). « Le transfert serait un drame économique », martèle Vincent Egron (Bouguenais Agir Solidaires). « Saisissons l'opportunité de ce transfert pour faire venir de nouvelles entreprises », propose pour sa part Sandra Impériale (UMP). « Le transfert de l’aéroport sera à terme une chance », soutient aussi Philippe Le Corre (UDI). Presse Océan place les points de vue des candidats face à face.
Re: lutte à Notre Dame des Landes
Aéroport de Notre Dame des Landes Tous concernés
Si vous êtes intéressés par la question du projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes, réservez d’ores et déjà votre soirée
Vendredi 11 avril à 20h30 - Bourse du Travail à Vendôme.
- Pourquoi un tel projet pharaonique initié dans les années 60 est-il récemment ressorti des cartons ?
- Quels impacts sur la région et l’environnement ? 2000 hectares de terres agricoles, zones humides et espèces protégées supprimées...
- Quels impacts sur les finances publiques ?
- Pourquoi ne pas optimiser l’actuel aéroport de Nantes Atlantique ?
- Quelle est actuellement la situation sur place ?
Telles seront les thématiques abordées lors de cette réunion publique à l’initiative du collectif des CItoyens Vendômois COntre le Projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes.
Des représentants des organisations engagées sur place dans la lutte contre ce projet participeront à cette soirée et apporteront leurs témoignages.
Merci par avance de faire tourner cette annonce auprès de vos contacts et dans vos réseaux. Vous pouvez également diffuser l’affiche en pièce jointe.
Besoin de renseignements complémentaires ?
Envie de s’investir dans la lutte contre ce projet ?
Envie de rejoindre notre collectif ?
Laissez-nous vos coordonnées à l’adresse courriel ci-dessous.
Collectif des CItoyens Vendômois COntre le Projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes nonaeroportnddl.vendome@gmail.com
Re: lutte à Notre Dame des Landes
Fusion PS-EELV à Nantes : et Notre-Dame-des-Landes alors ? Imanol Corcostegui 25/03
Pour la première fois depuis 1989, se présentait aux municipales à Nantes une candidate écolo. En finissant troisième avec 14,54% des voix – derrière la PS Johanna Rolland (34,50%) et l’UMP Laurence Garnier (24,15%), l’abstention a été très élevée (45,50%) – Pascale Chiron et son parti n’ont pas regretté leur choix.
Lundi, à 23h20, la fusion entre les listes PS et EELV a été annoncée au terme de longues heures de négociations. Malgré de gros points de désaccord, notamment sur la question de Notre-Dame-de-Landes.
Comment donc ont-ils pu s’entendre alors que Johanna Rolland, qui succède à Jean-Marc Ayrault, est résolument pour la construction de l’aéroport tandis que Pascale Chiron s’y oppose et réclamait « un moratoire et une étude indépendante sur l’optimisation de Nantes-Atlantique partagée par tous les acteurs » que le PS ne voulait entendre ?
« Une pirouette sémantique »
Par « une pirouette sémantique ». L’accord, qui a été développé lors d’une conférence de presse ce mardi midi, n’inclut pas le terme « moratoire » mais prévoit que la construction de l’aéroport ne peut être reprise tant que tous les recours en justice n’ont pas été épuisés.
La formulation présente dans l’accord – le texte en intégralité ci-contre – est la suivante :
« Nos divergences sur le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes sont anciennes et connues. Elles demeurent. Nous prenons acte ensemble de l’orientation du gouvernement de ne pas débuter les travaux avant l’épuisement de tous les recours juridiques actuellement déposés. »
EELV n’a donc pas obtenu grand-chose mais « cela renvoie le projet aux calendes grecques », dit un participant aux négociations à Presse Océan qui ajoute que « des ordres sont venus directement de Paris ». « Sur le fond, ça ressemble à quelque chose », nous explique-t-on côté écolo.
Parmi les onze points d’accord, EELV a obtenu de nombreux postes d’élus (quinze dont sept adjoints) ainsi que des propositions en matière de transition écologique et de démocratie locale.
Au Parti de Gauche : « Pas surprise »
Contactée par Rue89, Françoise Verchère (Parti de Gauche), du Collectif des élus qui doutent de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame des Landes (CéDpa) :
« Je ne suis pas surprise. L’accord PS/EELV à Nantes est dans la logique de la stratégie nationale. Les Verts préfèrent être à l’intérieur pour agir, quitte à faire parfois le grand écart.
Ne pas faire les travaux tant que les recours en justice n’ont pas été examinés, c’est déjà ce qu’avait annoncé Jean-Marc Ayrault.
Ce que nous souhaitons de toute façon, ce n’est pas ça, ni un moratoire. C’est une expertise indépendante qui permettrait de revenir sur le fond du dossier. En attendant, on n’avance pas. »
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