http://groupes.sortirdunucleaire.org/Ch ... e-decembreLe Japon est en passe (malgré lui) de sortir du nucléaire en moins d’un an :
La compagnie d’électricité du sud-ouest du Japon, Kyushu Electric Power, a arrêté dans la nuit du dimanche 25 décembre son dernier réacteur pour maintenance,ne laissant que six unités en service dans tout le pays sur un parc de 54. Les réacteurs japonais doivent subir des contrôles durant plusieurs semaines tous les treize mois environ.
Les six unités encore en service doivent être stoppées d’ici à la fin mai 2012, et nul ne sait quand les autres tranches pourront être réactivées.
la catastrophe nucléaire de Fukushima
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Fukushima : le "mensonge" de Sarkozy dénoncé au Japon
Après avoir été dénoncé par le camp Hollande, le "voyage imaginaire" de Nicolas Sarkozy à Fukushima suscite également des réactions au Japon. " Les médias japonais aussi dénoncent les mensonges de Sarkozy qui prétend être venu à Fukushima " , rapporte jeudi la correspondante de l'AFP sur l'archipel, sur Twitter.
De son côté, la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts aux législatives dans la circonscription des Français de l'étranger englobant le Japon a aussi dénoncé ce jeudi un " mensonge " de M. Sarkozy. Dans un communiqué, Janick Magne dit s'exprimer " au nom des Français du Japon plongés au coeur de la catastrophe de Fukushima et de ses conséquences sur leur vie et celle de leurs amis japonais " .
Pour critiquer son adversaire socialiste dans le cadre de la campagne présidentielle, M. Sarkozy a prétendu - à tort - s'être rendu sur les lieux de l'accident nucléaire, qui a eu lieu au Japon le 11 mars 2011.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Japon : déni atomique Christine Ferret
Comme s’il ne s’était rien passé. En France, la catastrophe de Fukushima est déjà oubliée ; chut, on n’en parle plus, c’est si loin. Mais sur place aussi, le drame nucléaire est mis sous cloche, relégué dans les limbes par les médias et le gouvernement. La population - délaissée et sous-informée - trinque, expliquait Christine Ferret en novembre dernier, au retour d’un séjour au Japon.
Cet article a été publié dans le numéro 7 de la version papier d’Article11 (numéro de décembre2011/janvier 2012). S’il a été rédigé en novembre 2011, au retour d’un voyage au Japon, ses conclusions restent d’une incontestable actualité. Un an après le début de la catastrophe de Fukushima, la situation est toujours catastrophique et la population sous-informée.
L’accident nucléaire de Fukushima a-t-il vraiment eu lieu le 11 mars dernier ? Qui séjourne quelques semaines au Japon, huit mois après la catastrophe, peut franchement en douter. Partout, les mêmes gestes quotidiens, les mêmes sons tintinnabulants dans les transports en commun, la même surface d’indifférence à l’autre et au monde, les mêmes regards qui se dérobent. Comme avant. Les amis laissent juste transparaître de temps à autre une nervosité ne leur ressemblant guère et paraissent soulagés quand les prévisions météo n’annoncent pas de pluie pour le lendemain : pas d’intempéries, donc moins de radioactivité se déposant dans les sols de Tokyo. Ils évitent aussi de laisser leurs enfants jouer dehors trop longtemps. Et prient poliment leurs invités de ne pas boire l’eau du robinet et de ne pas consommer de bœuf s’il n’est d’origine coréenne.
« Pas trop contaminé » ?
Les chaînes de télévision n’évoquent que rarement Fukushima et ses conséquences dramatiques, leur préférant – comme d’habitude – ces émissions de préparations culinaires en tous genres, qui convergent inlassablement vers la proclamation tapageuse du « oishiiiiii », autrement dit « délicieux ». Les plus grands journaux, y compris l’Asahi Shinbun, de centre gauche, font (quasiment) comme si de rien n’était, de peur de perdre les financements publicitaires émanant des compagnies d’électricité et autres lobbies industriels. Seules exceptions : l’hebdomadaire Shukan Kinyobi, qui se fait volontiers le relais des mouvements anti-nucléaires à travers l’archipel, et le quotidien Tokyo Shinbun, dans lequel on découvre très régulièrement une carte du nord et du centre de l’île de Honshu, avec le nombre des millisieverts qui s’y déversent inexorablement depuis des mois. Dix préfectures situées autour de Fukushima sont particulièrement touchées, y compris celles de Tokyo, Chiba et Kanagawa, aux portes de la capitale. Malgré leur relatif éloignement de la centrale, certaines zones présentent des degrés de concentration de césium très élevés en raison du mouvement des vents et du dépôt des eaux de pluie. Ainsi, à Okutama-machi, un arrondissement du nord-ouest de Tokyo, des pointes allant de 60 000 à 100 000 becquerels (Bq) par m2 ont été relevées – courant octobre – dans certains quartiers. À titre de comparaison, la moyenne des dépôts de césium 137 reçus par les différentes régions françaises après l’accident de Tchernobyl s’élevait à 1 800 Bq par m2 selon la Criirad2.
Pour autant, aucun contrôle centralisé de la chaîne alimentaire n’a été mis en place par le gouvernement japonais. Et chaque commune est censée mesurer le degré de contamination de ses sols et de ses productions agricoles, la limite autorisée étant fixée à 500 Bq par kilo pour les aliments solides, sans aucune distinction quant à la nourriture destinée aux enfants. Les supermarchés de Tokyo regorgent donc de produits en provenance de Fukushima et des préfectures environnantes, vendus à des prix qui défient toute concurrence et que certains achètent par solidarité avec les exploitants agricoles restés sur place. Anguilles, champignons, pousses de bambou, fougères, citrons, abricots, épinards, salades et bœuf sont proscrits pour tout consommateur informé (très souvent via les réseaux sociaux). Pour qui veut tenter d’échapper à « l’ennemi invisible », faire ses courses relève désormais d’un véritable parcours du combattant et de nombreuses mères de familles se sont constituées en associations pour s’entraider dans l’identification des aliments les moins radioactifs et pour sauvegarder autant que possible la santé de leur entourage. Dans une société où le conformisme domine, les cas de discrimination à leur égard ne sont pas rares, quand elles s’entêtent à demander des vérifications sur les plats servis dans les cantines scolaires ou exigent que leurs enfants puissent consommer un repas confectionné à la maison. Une activité fort répandue consiste à chercher sur Internet du riz japonais (réputé supérieur à celui des autres pays asiatiques) récolté avant l’accident nucléaire, et désormais très cher. Et la commercialisation du riz issu de la ville d’Onami, à 57 kilomètres au nord de la centrale de Fukushima, a été interdite par le gouvernement japonais le 18 novembre, après des tests révélant un taux de césium de 630 Bq. Cet embargo est le premier touchant le riz, élément de base de l’alimentation, même si d’autres interdictions ont précédemment frappé certains légumes, le lait, la viande bovine, le thé, ou encore des poissons et crustacés. La préfecture de Fukushima avait pourtant affirmé en octobre que le sol de ses rizières n’était pas « trop » contaminé - ce qui devrait contribuer à augmenter la méfiance de la population quant à la capacité des pouvoirs publics à limiter de manière fiable les risques sanitaires.
Comme si de rien n’était...
Si la consommation des produits issus de la région de Fukushima a chuté de 20 à 40 %, une grande partie de la population japonaise, dans les supermarchés comme ailleurs, continue toutefois à faire comme si de rien n’était ; fatalisme oblige, dans un pays habitué aux catastrophes naturelles depuis des siècles. Renoncer à boire l’eau du robinet au profit de bouteilles de Volvic ou d’Évian suppose en outre des moyens financiers dont tout le monde ne dispose pas. Sans parler de la difficulté objective à trouver des produits frais de substitution, provenant du sud du Japon ou de Hokkaido. En particulier pour les treize millions de Tokyoïtes, jusqu’ici largement pourvus en nourriture et en électricité par un Tohoku3 aujourd’hui dévasté, après avoir été réduit pendant des décennies à un état de dépendance quasi-coloniale à l’égard de la capitale. Le saumon d’Alaska est désormais un plat de luxe fort prisé, réservé aux soirées d’exception.
La centrale de Fukushima est loin d’être sous contrôle malgré les annonces invariablement rassurantes du gouvernement et de l’opérateur Tepco, qui a laissé des journalistes pénétrer dans le site nucléaire le 12 novembre pour montrer à quel point tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, passant notamment sous silence le décès de trois « liquidateurs » depuis mars4. Les experts « sérieux » estiment pourtant qu’il faudra plus de trente ans pour retirer complètement le combustible nucléaire baignant au fond des quatre réacteurs. Les mêmes notent que la présence de gaz xénon, décelée dans le réacteur n° 2 début novembre, implique qu’une fission nucléaire a (de nouveau) eu lieu, ce à quoi Tepco a réagi par des injections d’acide borique et d’eau, censées limiter la radioactivité. L’Agence japonaise de sûreté nucléaire, qui dépend du ministère de l’Économie et de l’Industrie, peut toujours prétendre que la situation ne présente « aucun risque d’incident de criticité de grande ampleur », la stabilité de la situation n’est pas avérée. Et ce alors même que le gouvernement a autorisé fin septembre le retour temporaire des populations habitant dans la zone dite « interdite d’accès » (soit dans un rayon de vingt kilomètres autour de la centrale), pour une durée maximale de deux heures et à condition de porter une combinaison et un dosimètre.
Ces populations sont méprisées, laissées dans l’ignorance de ce qui leur advient et les menace. Il est pourtant désormais évident que les enfants et jeunes femmes sont condamnés à plus ou moins brève échéance à des cancers de la thyroïdee5 et à des leucémies, sans parler du symptôme de léthargie « burabura », lié à la perte des défenses immunitaires et parfaitement connu des médecins depuis les bombardements sur Hiroshima et Nagasaki. Le gouvernement japonais n’en a cure – il n’a d’ailleurs pas hésité, peu après la catastrophe, à relever les normes d’exposition aux radiations dans les écoles de la région de Fukushima : les enfants peuvent y subir une exposition de 20 millisieverts par an, soit la limite autorisée pour les personnels des centrales nucléaires françaises… Et s’ils portent des dosimètres permettant de connaître la radioactivité qu’ils reçoivent quotidiennement, ceux-ci ne sont pas en mesure d’estimer la contamination interne de l’organisme. Au passage, les normes de radioactivité pour l’eau potable ont également été relevées : le taux limite était précédemment de 10 Bq/litre pour le césium et l’iode ; il est à présent de 200 Bq/litre pour le césium et de 300 Bq/litre pour l’iode.
Secteur nucléaire japonais : une crise passagère
Quant aux 80 000 habitants évacués, déjà fragilisés par leur condition de réfugiés du nucléaire et/ou du tsunami, ils ont été soumis à une discrimination précédemment connue par les irradiés d’Hiroshima et de Nagasaki, comme par leurs descendants. Soupçonnés d’être « contagieux », risquant de donner naissance à des enfants malformés ou malades, ils sont mis au ban d’une société qui n’a pas hésité à utiliser ses parias, sans abris et burakumin6 pour nettoyer les centrales. L’indemnisation des victimes a par ailleurs tardé à se mettre en place ; elle est aujourd’hui conditionnée à des procédures paraissant très complexes à une population rurale privée de tout, guère en mesure de venir à bout d’un questionnaire de soixante pages sur ses frais médicaux, de subsistance et de déplacement, ni de se défendre face à un interlocuteur protégé par l’État, qui vient de lui consentir une avance de trésorerie équivalente à huit milliards d’euros. Selon Tepco, le nombre de personnes à indemniser s’élève à 160 000, mais la compagnie annonçait n’avoir reçu que 18 900 dossiers à la mi-novembre.
Les autorités continuent à prévoir un arrêt à froid (stabilisation de la température au-dessous de 100 degrés) des réacteurs de la centrale de Fukushima d’ici à la fin de l’année, mais les Japonais n’y croient guère, inondés d’annonces trompeuses depuis le début de la crise nucléaire. Ils se montrent désormais plus que méfiants à l’égard d’une puissance publique dont l’action, loin de se placer au service d’un peuple et de son avenir, semble se consacrer exclusivement à la défense des intérêts industriels et au maintien à tout prix du nucléaire civil, introduit après la Seconde Guerre mondiale par les Américains.
Alors que l’ancien Premier ministre Kan Naoto avait imposé au mois de mai l’arrêt de la centrale de Hamaoka, située dans la préfecture de Shizuoka et censée être la plus dangereuse, et qu’il avait annoncé une sortie progressive du nucléaire, son successeur Noda Yoshihiko prône la relance rapide des 54 réacteurs dont dispose le pays. Se souciant comme d’une guigne que 70 % des citoyens japonais se déclarent opposés à une telle mesure. Et feignant d’ignorer que le Japon n’était pas plongé dans le noir cet automne, quand seuls onze réacteurs étaient encore exploités - il faut reconnaître que les écrans géants et néons de Shinjuku avaient un peu pâli et qu’un été passé sans climatisation électrique fut, de l’aveu général, difficile mais vivable. Qu’importe, donc... Le réacteur n°4 de la centrale de Genkai, sur l’île de Kyûshû, a récemment été remis en marche, après avoir subi un arrêt automatique. Sans aucun scrupule, un accord a aussi été signé fin octobre avec le Vietnam, où la société Japan Atomic Power doit étudier la construction d’une centrale. Et des négociations sont même en cours pour vendre des réacteurs japonais à la Turquie et à la Lituanie... Dans le même temps, dans certains milieux politiques, on commence à évoquer la possibilité de délocaliser la capitale à Osaka, tant Tokyo est menacée par une contamination qui ne manquera pas de faire fuir les étrangers. Bref, le Japon marche sur la tête.
Une contestation marginale
Qu’en sera-t-il demain du projet qui, avant la catastrophe et d’ici à 2030, ambitionnait de faire passer de 30 à 53 % la part de l’énergie nucléaire dans les approvisionnements électriques du pays, grâce à la construction de 14 nouveaux réacteurs ? Nul ne le sait. Les militants anti-nucléaires japonais sont perplexes. Beaucoup d’entre eux rêvent surtout de quitter l’archipel ou, tout au moins, de s’installer au sud du pays, loin de Fukushima.
C’est que la contestation est loin d’être massive. Depuis la manifestation historique du 19 septembre, qui a rassemblé 60 000 personnes à Tokyo et à laquelle se sont associées des personnalités faisant figure de consciences nationales (OE Kenzaburo, Kamata Satoshi), aucun mouvement d’ampleur n’a pris forme. Les initiatives ne manquent pourtant pas, orchestrées le plus souvent par des militants dont la jeunesse est frappante – de quoi ne pas tout à fait perdre espoir, dans cet univers de compteurs Geiger. Une centaine de femmes de Fukushima, redoutant un redémarrage des réacteurs, ont organisé, du 27 au 29 octobre, un sit-in devant le ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Commerce, pour exiger une réorientation radicale de la politique énergétique et la préservation de la santé des enfants. Des tentes contenant du matériel d’information à destination de la population de la capitale ont aussi été dressées, déclenchant l’ire de l’extrême-droite. Les jours suivants, des femmes de Tokyo et d’ailleurs ont continué, dans l’indifférence générale, à réclamer la protection de leurs enfants, tout en chantant et en récitant des poèmes devant le bâtiment du ministère. Enfin, une chaîne humaine de 1 200 personnes munies de chandelles a encerclé ce même ministère le 11 novembre, sous la surveillance hargneuse d’une police qui n’hésite pas à arrêter violemment les manifestants pacifistes. Il est décidément périlleux de s’opposer à l’ordre établi au Japon, pays où la libre circulation des passants affairés et les lois du marché constituent un impératif catégorique, supérieur aux intérêts de santé publique.
Par sa passivité mêlée de peur face à l’ennemi radioactif, mais aussi face à une crise économique dont l’invocation permanente sert de rempart au changement, la population japonaise entretient un ordre nucléaire qui menace sa survie même, sur un archipel fragile et dont la sismicité a notoirement augmenté depuis le tremblement de terre de Kobe en 1995. Elle entrevoit désormais, de manière encore confuse, que l’accident de Fukushima a accéléré le processus de perte de puissance du Japon, désormais voué à une dépendance grandissante à l’égard de la Chine - notamment du point de vue alimentaire. Les dirigeants japonais seront-ils en mesure de le reconnaître et d’accepter que le Japon, truffé de réacteurs au sacrifice de ses rares enfants, est désormais un « petit » pays ? Rien n’est moins sûr.
En attendant, le gouvernement consacre, dans la zone « interdite d’accès », ses efforts à la poursuite de ces animaux domestiques réduits à l’état sauvage faute de compagnie humaine, de nourriture et de soins. Si les bêtes d’élevage, principalement des bovins, ont été abattus dès le mois d’avril, chiens et chats errants parfois irradiés, abandonnés par leurs propriétaires sinistrés, continuent à hanter les environs de la centrale de Fukushima. Certains ont été sauvés par des ONG ayant établi des refuges où sont aujourd’hui gardés quelque 600 animaux. L’opinion publique se montre très sensible sur le sujet.
1 Réalisée par les amis de Formes Vives.
2 Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité.
3 La région de Tohoku couvre le nord-est de Honshu, île principale du Japon.
4 Contrairement à la réglementation en vigueur en France, les centrales nucléaires japonaises et leurs sous-traitants ne sont pas dans l’obligation de vérifier l’identité des personnes qu’elles recrutent, d’où la difficulté des contrôles sanitaires : un travailleur dans le besoin peut se faire embaucher sous un faux nom. Pas de suivi, donc, du niveau d’irradiation lié aux précédents contrats.
5 Rappelons au passage que la population japonaise n’a eu droit à aucune forme de prévention ; le gouvernement n’a pas distribué de pilule d’iode, ni dans la région de Fukushima ni ailleurs, alors que de nombreux ressortissants étrangers en bénéficiaient par le biais de leurs ambassades.
6 Terme désignant un groupe social minoritaire japonais, discriminé socialement et économiquement.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Nouvelles du JAPON traduction Laurent Mabesoone
東京にいる方、明日こそ、黄色い服を着て、経産省前の「脱原発テン ト」へ赴き、福島の母たちを応援しましょう!明日は、IAEA調査団の最終日で、経産省に報告書を手渡し、記者会見を開くそうで す。要はIAEAは、大飯原発のストレステストを「妥当」と判断した経産省を助けるために、「やはり妥当」と墨付の印を押しに来 た訳です。もちろん、おおい市長や福井県知事は再稼働を許さないと表明しているので、しばらくはこのまま話が終わると思いますが。 しかし、経産省の前、連日これだけ民意がハッキリと示されてきたお陰で、もしかするとIAEAが経産省に対して否定的な注文も 付ける可能性があります。だからこそ、明日こそ、経産省へ行きま しょう!
ファックスや電話での抗議もどうぞ!
<国際原子力機関(IAEA)東京地域事務所>
〒102-0072 東京都千代田区飯田橋1-5-9 精文館ビル9F
Tel:03-3234-7186/Fax:03-3234-7214 http://www.iaea.org (本部/英語)
一方、IAEAの調査に、もう一つの目的があったようですね。それは、28日に天野事務局長が報告した通り「年内に福島にIAEAの事務所を設置する」ための準備でした。実はこれが調査の一番大きな目的だったかもしれません。しかし、何のための事務所設置か不明であり、知りたいという方が多いでしょう。産経新聞など、中央のマスコミはその意向だけを伝えましたが、案外、地方の小さな新聞「大阪大阪日日新聞」(28日)のトップ記事では、天野事務局長の別の言葉を発が書かていて大変興味深いです。
「除染や使用済み核燃料の処理の問題に関してはウィーンの本部で扱うが、現地と連絡を密にすることができる」と意義を強調しました。
ええ、使用済み核燃料の処理の話??はじめてだね!
除染に関しては既に分かっています。いくつかの自治体が受入れを拒んでいるなか、細野大臣は困ったあげく福島県知事にお願いして、IAEAの力を借りて中間施設を作り、除染で出たガレキ・汚土などを福島に保管してもらおうということでしょう。
しかし、使用済み核燃料に関する言及はめずらしいですね。
以下の写真、4号機のプールにある使用済み燃料棒(原子炉約3個分、1500本以上)ですが、今、危機的状態にあるということでしょか。相次ぐ地震に加えて、非常配管(ソフト・プラスティック)の凍結・破裂によって、いつ崩れても、いつ炎上してもおかしくないということか。IAEAは早く燃料棒を取り出し、大惨事になる前に処分したいのか。
(以下のサイト http://togetter.com/li/240902 に多くな写真があります)
東電の内部資料
http://www.meti.go.jp/earthquake/nuclea ... 26_02p.pdf
によると、本来はこの作業を2013頃に開始する予定だったが、やはりこのままではまずいと判断したのでは?ただ、IAEAが主権で工程を行うと、現在よりもさらに不透明となり、アメリカの圧力が受けやすくなります。たとえば、米軍基地から出た高放射能廃棄物などを一緒に保管したりすることが可能になります・・・。
とにかく、隠蔽組織IAEAに要注意。明日、意思表示しましょう。
Demain, plus que jamais, habillons-nous de jaune et, pour les habitants de Tokyo qui ont le temps, rendons-nous en face du Ministere de l'economie (Meti) afin de soutenir “ la tente des Mamans de Fukushima ”. Car demain est un jour crucial. C'est demain, 31 janvier, que l'inspection de l'IAEA au Japon se termine, et que ses membres vont remettre au Ministère de l'economie japonais leur rapport sur les stress tests a la centrale de Ohi (R2 et R3). Bien-sur, cette inspection avait simplement pour but de justifier, de “ légitimer ” l'accord déjà donné par la NISA (dependante du Ministere de l'economie). Mais bien-sur aussi, la remise en service de la centrale d'Ohi n'aura pas lieu tant que le gouverneur de Fukui et le maire de Ohi ne donnent pas leur accord, ce qui est loin d'arriver, vu la forte mobilisation citoyenne. Cependant, nous pouvons peut-etre obtenir, grâce au sitting qui se prolonge devant le ministere, une chose très importante : une declaration de l'IAEA critique ou accompagnée de conditions.
Aussi, vous pouvez declarer votre opposition a la remise en service des centrales nucleaires au Japon en telephonant, en faxant ou en ecrivant au bureau de l'IAEA a Tokyo : IAEA Tokyo Office Bldg SEIBUNKAN 9F 1-5-9 IIDABASHI CHIYODA-KU TOKYO 102-0072 Tel:03-3234-7186/Fax:03-3234-7214 http://www.iaea.org (HP du siege, en anglais)
Par ailleurs, cette mission de l'IAEA au Japon avait un autre but, que nous avons appris de la bouche de son Secretaire General AMANO, le 28 janvier dernier. Il s'agissait de preparer la creation d'un bureau de l'IAEA dans la prefecture de Fukushima. L'annonce de la creation de ce bureau a ete largement relayee par les grands quotidiens, mais personne n'a indique pourquoi ce bureau etait indispensable. Sauf un seul petit journal de province, Le Osaka nichinichi Shimbun n'a pas hesite a reproduire une phrase etonnante de M. AMANO :
「除染や使用済み核燃料の処理の問題に関してはウィーンの本部で扱うが、現地と連絡を密にすることができる」
“ Le siege [de l'IAEA], à partir de Vienne, s'occupera de la decontamination et du problème du combustible usage, et nous pourrons ainsi avoir prise directe sur ce qui se passe sur place. ”
Qu'ouis-je ? “ Le probleme du combustible usage ” !?
C'est la premiere fois depuis tres longtemps que des autorites officielles osent parler des 1533 barres de combustible usage (environ le chargement de trois reacteurs) encore “toutes chaudes”, dans la piscine du reacteur 4 (Voire la photo jointe, et d'autres sur ce site : http://togetter.com/li/240902 ). Nous savons tous que cette piscine a ete endomagee regulierement par les tremblements de terre successifs , que son systeme de refroidissement a ete repare de partout, avec des canalisations en plastique mou, qui explosent en cas de gel (il fait -6 degres en ce moment tous les matins a Fukushima Daiichi). Les 14 fuites reconnues avant-hier par la tepco ne sont que la partie visible de cette pieuvre geante blessee a mort. L'IAEA le sait bien, un effondrement de la piscine, c'est la fonte des barres, avec des quantites considerables – 2 a 3 reacteurs -de radionucleides a nouveau liberees dans l'air. Et Tokyo doit etre evacuee...
Or, un document interne de la tepco de fin decembre 2011 (.pdf) indique que le deplacement des barres de combustible usage vers un lieu plus sur ne doit que commencer qu'a la fin de l'annee 2013. Selon toute vraisemblance, la tepco via le gouvernement a demande l'aide de l'IAEA, car il y a maintenant urgence. Depuis le seisme du 1 janvier, tout indique qu'il y a une reprise importante des fuites de cesium en provenance de la centrale...
Mais un “ passage d'armes ” a l'IAEA signifie aussi une influence accrue des USA sur la gestion de la catastrophe, et encore moins de transparence. Deja, des rumeurs sur internet parlent de la volonte des USA de faire passer, via l'IAEA, les dechets nucleaires – d'origine militaire - de leurs bases, afin de les stocker avec les barres de combustible, dans une installation sous la coupe de l'ONU... Ce qui est sur, c'est qu'aucun contrôle démocratique ne sera plus possible, si l'IAEA devient le principal maitre d'oeuvre a Fukushima...
Allez, demain, tous au ministère de l'economie !
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Le Japon arrête son dernier réacteur, politique énergétique en suspens 05-05
Le processus d'arrêt du dernier réacteur actif au Japon a débuté samedi, en vue d'une session de maintenance de plusieurs mois, réduisant à néant la part de l'énergie nucléaire dans l'électricité nippone un peu plus d'un an après la catastrophe de Fukushima. (c) Afp
Mots-clés : Japon, énergie, nucléaire, accident, nucléaire, gouvernement
L'arrêt du dernier réacteur encore actif au Japon a débuté, un peu plus d'un an après l'accident nucléaire de Fukushima qui a forcé les autorités à prendre de nouvelles précautions et oblige le pays à repenser sa politique énergétique pour les prochaines décennies.
Sur un parc de 50 unités, plus aucune ne sera en service à partir de dimanche, la dernière encore en marche, Tomari 3 (nord), étant entrée samedi en processus d'extinction pour maintenance.
De nombreuses autres tranches, arrêtées aussi pour entretien obligatoire après 13 mois de fonctionnement en continu, n'ont pu redémarrer jusqu'à présent: les autorités veulent au préalable leur faire passer des tests de résistance et obtenir l'aval des élus locaux.
Au moment de l'accident de Fukushima, survenu le 11 mars 2011 à la suite du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est de l'archipel, 37 réacteurs étaient en fonction, les autres étant alors inactifs, principalement pour maintenance.
Onze unités du nord-est ont été stoppées par la catastrophe, puis deux autres, dans le centre, mises à l'arrêt en raison de faiblesses face aux risques sismiques.
Depuis, les dernières ont été suspendues pour respecter les cycles d'entretien.
Le gouvernement plaide désormais pour la relance des réacteurs qui ont réussi les examens de résistance aux catastrophes naturelles et répondent aux nouvelles règles, mais les élus locaux, dont l'accord est nécessaire, hésitent à prendre cette responsabilité face à des citoyens méfiants.
Les industriels militent également pour le redémarrage, menaçant sans cela de déplacer des sites de production à l'étranger.
Pour compenser l'absence d'énergie nucléaire, les compagnies d'électricité ont dopé ou remis en marche des centrales thermiques et exigent des sociétés et particuliers une réduction de consommation.
Bien qu'aucune interruption massive de courant n'ait eu lieu jusqu'à présent en dépit de la baisse de production, le mode d'approvisionnement actuel n'est satisfaisant pour personne: ni pour les clients, qui doivent limiter leur activité et risquent de voir les tarifs augmenter, ni pour les compagnies, dont la facture d'hydrocarbures grimpe en flèche, ni pour le pays dont la dépendance énergétique s'accroît vis-à-vis de l'étranger, ni pour la planète du fait d'une augmentation des rejets de dioxyde de carbone (CO2).
Pour autant, le gouvernement est conscient que la politique énergétique antérieure est caduque: elle était basée sur une augmentation de la part du nucléaire à plus de 50% de l'électricité en 2030, contre 30% environ avant le désastre de Fukushima, ce qui est devenu inadmissible pour les citoyens nippons.
Le Premier ministre au moment de l'accident, Naoto Kan, avait carrément plaidé pour l'abandon de l'énergie atomique. Son successeur, Yoshihiko Noda, a juste proposé une réduction de la part du nucléaire, via notamment le non-remplacement des réacteurs en fin de vie.
La population espère en majorité la suppression des centrales atomiques sur le sol japonais, mais seulement une minorité exige un arrêt immédiat.
Les plus farouches opposants, parmi lesquels l'écrivain prix Nobel Kenzaburo Oe, tentent de mobiliser afin de forcer les autorités à décréter l'abandon pur et simple de l'atome.
Plus de 5.000 personnes ont ainsi défilé samedi dans le centre de Tokyo en arborant des banderoles proclamant "Adieu, énergie nucléaire !".
"Nous devons agir tout de suite pour que Fukushima soit le dernier accident nucléaire, non seulement au Japon mais dans le monde", a expliqué à l'AFP la dirigeante du Parti social-démocrate, Mizuho Fukushima, pendant la manifestation.
L'ONG Greenpeace presse les autorités de se concentrer sur l'amélioration de l'efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables, qui pourraient figurer en meilleure place dans le nouveau plan énergétique promis par le gouvernement pour cet été.
En attendant, les compagnies d'électricité risquent de souffrir de pénurie lors des pics de consommation estivaux et pourraient devoir programmer des coupures ciblées, afin de réguler la distribution et éviter une panne de grande ampleur.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Demande urgente de l’intervention de l’ONU pour stabiliser l’unité de Fukushima 4 combustible nucléaire usé
Récemment, d’anciens diplomates et des experts à la fois au Japon et à l’étranger a souligné la condition extrêmement risqué de l’Unité de Fukushima Daiichi 4 passé piscine du combustible nucléaire, ce qui est largement rapportée par les médias mondiaux. Robert Alvarez, chercheur principal à l’Institute for Policy Studies (IPS), qui est l’un des experts les plus connus sur le carburant nucléaire irradié, a déclaré que dans l’unité 4, il est le combustible nucléaire irradié qui contient du césium-137 (Cs-137) que est équivalent à 10 fois le montant qui a été publié au moment de l’accident nucléaire de Tchernobyl. Ainsi, si un tremblement de terre ou tout autre événement venait à provoquer cette piscine de se vider, ce qui pourrait provoquer un incendie catastrophique radiologique impliquant près de 10 fois la quantité de Cs-137 publié par l’accident de Tchernobyl.
Presque tous les 10 893 assemblages de combustible usé à l’usine de Fukushima Daiichi sit dans les piscines vulnérables aux tremblements de terre futurs, avec environ 85 fois la radioactivité plus longue durée de vie que d’être libérés de Tchernobyl.
Les experts nucléaires des États-Unis et le Japon comme Arnie Gundersen, Robert Alvarez, Hiroaki Koide, Masashi Goto, et Mitsuhei Murata, un ancien ambassadeur du Japon en Suisse, et, Akio Matsumura, un ancien diplomate des Nations unies, ont constamment mis en garde contre le risque élevé de l’Unité de Fukushima 4 passé piscine de combustible nucléaire.
Le sénateur américain Roy Wyden, après sa visite à l’usine de Fukushima Daiichi l’énergie nucléaire, le 6 Avril 2012, a publié un communiqué de presse le 16 Avril, en soulignant le risque catastrophique de Fukushima Daiichi Unité 4, appelant à l’intervention du gouvernement d’urgence des États-Unis. Le sénateur Wyden a également envoyé une lettre à M. Ichiro Fujisaki, ambassadeur du Japon aux États-Unis, demandant au Japon d’accepter l’aide internationale pour lutter contre la crise.
“Nous, Japonais, les organisations civiles exprimons notre profonde inquiétude que notre gouvernement n’informe pas ses citoyens sur l’ampleur du risque de l’Unité de Fukushima Daiichi 4 passé piscine de combustible nucléaire. Compte tenu du fait que l’effondrement de ce groupe pourrait potentiellement conduire à des conséquences catastrophiques ayant des implications dans le monde, ce que le gouvernement japonais devrait faire en tant que membre responsable de la communauté internationale est d’éviter toute nouvelle catastrophe en mobilisant toute la sagesse et les moyens disponibles afin pour stabiliser ce combustible nucléaire usé. Il est bien évident que 4 Fukushima Daiichi Unité passé piscine de combustible nucléaire n’est plus un problème japonais mais un problème international avec des conséquences potentiellement graves. Par conséquent, il est impératif pour le gouvernement japonais et la communauté internationale à travailler ensemble sur cette crise avant qu’elle ne devienne trop tard. Nous lançons un appel à l’Organisation des Nations Unies pour aider le Japon et la planète afin d’éviter les conséquences irréversibles d’une catastrophe qui pourrait affecter les générations à venir. Par la présente nous rendre notre demande urgente pour vous comme suit :
1. L’Organisation des Nations Unies devrait organiser un sommet sur la sécurité nucléaire pour prendre le problème crucial de l’Unité de Fukushima Daiichi 4 passé piscine de combustible nucléaire.
2. L’Organisation des Nations Unies devraient mettre en place une équipe d’évaluation indépendante sur Fukushima Daiichi Unité 4 et coordonner l’assistance internationale afin de stabiliser passé de l’unité de combustible nucléaire et de prévenir les conséquences radiologiques, avec des conséquences potentiellement catastrophiques.
30 Avril 2012 Arrêter de Tomari (Japon) kaori-izumi@ta3.so-net.ne.jp Green Action (Japon) info@greenaction-japan.org
Approuvé par : Hiroaki Koide l’Université de Kyoto réacteur nucléaire Research Institute (Japon) Mitsuhei Murata Ancien ambassadeur en Suisse et à la République du Sénégal Membre du Conseil, du Système mondial d’éthique et de société (Japon) Akio Matsumura Ancien diplomate aux Nations Unies Robert Alvarez principal Scholar, Institut d’études politiques, Washington, DC (USA), Masashi Goto ancien ingénieur centrale nucléaire (Japon)
Organisations signataires : 72 organisations japonaises ont signé cette pétition (en date du 30 Avril 2012) 1. Arrêter de Tomari, Hokkaido 2. Green Action, Kyoto 3. Citoyen Centre d’information nucléaire, Tokyo 4. Osaka Groupe contre Mihama · · Ooi Takahama Nuclear Power, Osaka 5. Le vieillissement de Fukushima Groupe centrale nucléaire, Tokyo 6. Arrêtez usine nucléaire de Hamaoka !, Shizuoka 7. Espace des Femmes, Hokkaido 8. "Apprenons Pluthermal" Réseau des citoyens de Shiribeshi, Hokkaido 9. Hairo action Fukushima, Fukushima et des zones d’évacuation au Japon 10. ARRÊT MOX ! Fukushima, Fukusima 11. Fukushima Moonlight, Fukuoka 12. Yawatahama Groupe de femmes pour protéger les enfants à partir de la centrale nucléaire, Ehime 13. Les gens Ikata contre Mox, Ehime 14. Nous ne voulons pas du plutonium ! , Tokyo 15. Genkai Nuclear Power Group Pluthermal Soutenir Trial, Fukuoka 16. Genkai Nuclear Power Group Pluthermal de première instance de soutien, Fukuona 17. Années Pluthermal et 100 de la préfecture de Saga Group, Saga 18. Pas de centrales nucléaires ! Yamaguchi Réseau, Yamaguchi 19. Centre sur les politiques alimentaires · Vision21 20. Genpatsu Yamenkai, Fukuoka 21. Japon droit de l’environnement Lawyers Association (Jelf) 22. Nonviolent Direct Action Network (Hanet) 23. Anti-nucléaire-électrique et nucléaire de retraitement des carburants protestation Advertising Group, Tokyo 24. Kochi vert citoyen Réseau, Kochi 25. Kaku-no-Gomi campagne, Chubu, Nagoya, Aichi 26. Aloha from Hawaii 27. Tohoku Asie Centre d’information, Hiroshima 28. Non-Nukes citoyen Réseau, Tokushima 29. Non-nukes net Kushiro, Hokkaido 30. Réunion Fukushima pour l’environnement, droits de l’homme et la paix, Fukushima 31. Amis de la Terre (Friends of the Japan Terre), Tokyo 32. Citoyen du Groupe sur les déchets nucléaires, Horonobe, Hokkaido 33. Équipe From Now On, Hokkaido 34. Pas de Nukes ! Protéger les enfants de la radioactivité 35. Concerned Citizens pour les droits des enfants de l’homme, Ehime 36. Protéger la mer de Sanriku de la radioactivité, Iwate 37. Iwate organique Étude agriculture de groupe, d’Iwate 38. Maison de pissenlit, Tokyo 39. Désaffectation toutes les centrales nucléaires ! Groupe des femmes pour la protection de Kariwa Village, Niigata 40. Sapporo Shoku Machi Réseau, Hokkaido 41. Les citoyens du vent pour la paix, à Tokyo 42. En collaboration avec l’ASBL Terre, Osaka 43. Kawauchi Tsuyukusa Groupe, Kagoshima 44. Groupe contre la construction de la centrale nucléaire de Kawaunchi, Kagoshima 45. Hassei Groupe contre Ikata centrale nucléaire, Ehime 46. Pour l’autonomie du citoyen, Hokkaido 47. Non-Nukes Femmes Groupe · Hokkaido, Hokkaido 48. Hokkaido paix Net, Hokkaido 49. Avenir pour les enfants de Fukushima, Hokkaido 50. Good Bye Kashiwazaki Kariwa projet de centrale nucléaire, Niigata 51. Tissage un groupe de mères avenir meilleur » 52. Groupe Aozora MeeMee 53. Les mères et les Fathers’No-Nukes Déclaration 2011 54. Sud Osaka Réseau pour la protection contre la radioactivité, Osaka 55. Kansai Réseau sur la protection des enfants contre la radioactivité, Kansai 56. Voyage vers le futur 57. Morinokoya 58. Kaburaya 59. Nishiyashiki 60. Forteresse de pissenlit, Fukuoka 61. Dohatsuten Wo Kai Tsuku, Fukuoka 62. Mondial de l’éthique Association 63. Buppouzan Zenngennji 64. ARRÊT centrales nucléaires avant qu’une Quake énormes ! 65. Lee Groupe visant à prévenir en cas de catastrophe Tremblement de terre et d’accident nucléaire 66. Village Rokkasho · Accueil des fleurs et des herbes, Aomori 67. Anti-TEPCO-nucléaire-Power Consumers Group, Tokyo 68. Miyazu Mitsubati projet, Kyoto 69. Citoyen de la Plaza, Minoh, Osaka 70. Citizen Monoh du Groupe sur l’énergie nucléaire Good Bye, Osaka 71. Campagne contre le nucléaire et Fukuoka armes à l’uranium, Fukuoka 72. Cherche pour le Japon-États-Unis Avis de sécurité Résiliation traité, Tokyo
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Après Fukushima, Toshiba table sur la sûreté renforcée des sites nucléaires AFP 17/05
TOKYO - Le conglomérat industriel japonais Toshiba a annoncé jeudi viser un chiffre d'affaires de 1.000 milliards de yens (près de 10 milliards d'euros) en 2017-2018 pour son activité d'énergie nucléaire, tablant notamment sur le renforcement requis de la sûreté des sites existants.
"Nous voulons contribuer au renforcement de la sûreté des installations nucléaires au Japon et à l'étranger", a expliqué le PDG de Toshiba, Norio Sasaki, lors d'une conférence de presse.
Avant l'accident de la centrale de Fukushima, mise en péril par le séisme et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du Japon le 11 mars 2011, le groupe espérait hisser ses revenus tirés de l'activité nucléaire à 1.000 milliards de yens en 2015-2016.
Mais il reconnaît à présent que ce désastre retarde des projets, tout en forçant les opérateurs des centrales en fonctionnement à modifier leurs installations.
Toshiba, qui a entre autres fourni des équipements pour le complexe Fukushima Daiichi, est déjà fortement impliqué dans le traitement du site où il s'occupe notamment de la décontamination des dizaines de milliers de tonnes d'eau servant au refroidissement des réacteurs et piscines de désactivation du combustible.
Au-delà de son action dans ce complexe, où le processus de démantèlement devrait durer environ 40 ans, le groupe veut proposer des solutions pour sécuriser d'autres centrales non seulement au Japon, où les 50 réacteurs commerciaux sont pour l'heure stoppés, mais aussi à l'étranger.
Toshiba, qui détient la société américaine de conception d'équipemements nucléaires Westinghouse, mise aussi sur des commandes de nouveaux réacteurs dans le monde et développe des modèles de petites tailles qu'il nomme 4S ("super safe, small et simple" = très sûrs, petits et simples).
Le groupe se félicite ainsi de la construction de 4 nouveaux réacteurs aux Etats-Unis, une première depuis 34 ans, ou encore des projets en Chine.
Toshiba ambitionne par ailleurs de profiter des besoins croissants en énergies renouvelables (hydraulique, éolienne, solaire, géothermique, piles à combustible).
Le groupe estime que ses revenus tirés de cette activité pourraient atteindre 350 milliards de yens (près de 3,5 milliards d'euros) dès 2015-2016.
M. Sasaki a par ailleurs indiqué que depuis le désastre de Fukushima qui a forcé les compagnies nippones d'électricité à doper ou remettre en service leurs centrales thermiques, le groupe avait bénéficié dans ce domaine d'un important surcroît de commandes au Japon. Il profite aussi de besoins également importants à l'étranger, notamment en provenance des pays émergents où il compte accentuer sa présence.
Groupe des plus éclectiques, Toshiba se considère aussi comme très bien placé pour répondre à la nécessité de construire des infrastructures de distribution électrique de nouvelle génération à meilleur rendement ("smart grid"), grâce notamment à des systèmes de contrôle de consommation et de mesure en temps réel (compteurs intelligents).
Il table aussi sur les batteries pour véhicules électriques et sur les appareils électroniques et électroménagers dotés de vertus écologiques.
In fine, Toshiba escompte une augmentation annuelle de 12% de son chiffre d'affaires dans l'activité des infrastructures (incluant les divisions énergétiques) pour atteindre 3.240 milliards de yens (32 milliards d'euros) en 2014-2015.
Les revenus du segment des composants électroniques devraient croître au même rythme pour s'établir à 2.060 milliards de yens en 2014-2015, un montant égal à celui des recettes attendues de la division des appareils électroniques (dont les PC et TV).
Au total, toutes branches confondues, Toshiba, qui a également entrepris une refonte ses activités de puces électroniques et téléviseurs, escompte un chiffre d'affaires de 7.800 milliards de yens (près de 78 milliards d'euros) en 2014-2015, contre 6.400 milliards prévus pour cette année.
La part provenant des pays émergents devrait passer du seuil de 24% l'an passé à 33% en 2014-2015, quand celle tirée du marché japonais devrait dans le même temps au contraire régresser d'un niveau de 45% à 35%.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Importante manifestation antinucléaire à Tokyo, 16 mois après Fukushima
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées, lundi 16 juillet en milieu de journée à Tokyo, pour exiger l'arrêt de l'exploitation nucléaire au Japon, seize mois après la catastrophe de Fukushima. Les organisateurs ont affirmé que 170 000 personnes avaient convergé à proximité du parc de Yoyogi (sud-ouest du centre de Tokyo), bien au-delà des 100 000 participants qu'ils espéraient rassembler.
Les protestataires étaient venus de toutes les régions du Japon : de la région du Tohoku (nord-est) où se trouve Fukushima, mais aussi de l'île de Kyushu (sud), de Shikoku (sud-est), de Hokkaido (bord) ou de la région du Kansai (centre-ouest de l'île principale de Honshu).
UN CARACTÈRE FESTIF
"Pas besoin d'énergie nucléaire ! Rendez-nous la région de Fukushima !", hurlaient les manifestants, munis de drapeaux colorés indiquant leur ville d'origine et leur revendication. "Je veux rendre un Japon propre à mes enfants et à mes petits-enfants", a expliqué Akiko Ichikawa, une retraitée venue de la préfecture de Shiga (centre).
Stands régionaux, chants, prises de paroles simultanées en plusieurs points de l'esplanade accueillant le rassemblement : les organisateurs ont voulu donner un caractère résolument festif à leur action, alors que les manifestations antinucléaires organisées depuis des mois semblent prendre de l'ampleur.
Un seul des 50 réacteurs du Japon est actuellement en service, mais les compagnies d'électricité du pays voudraient en relancer davantage, malgré l'inquiétude des populations riveraines.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Fukushima : des ouvriers contraints de mentir sur la radioactivité
Un sous-traitant intervenu sur le site nucléaire accidenté de Fukushima au Japon aurait poussé ses ouvriers à sous-déclarer le niveau de radiations auquel ils étaient soumis, vraisemblablement pour ne pas perdre son contrat, ont rapporté samedi plusieurs médias japonais.
Selon le quotidien Asahi Shimbun (http://ajw.asahi.com/article/0311disast ... 1207210069) et d'autres médias japonais, un responsable de la société de construction Build-Up aurait demandé en décembre à une dizaine de ses ouvriers de recouvrir de plomb les dosimètres qu'ils portaient pour évaluer le cumul de radiations auxquelles ils étaient exposés, lorsqu'ils intervenaient dans les zones les plus radioactives de la centrale accidentée.
Cette demande visait apparemment à sous-déclarer leur exposition afin que la société puisse continuer à travailler sur le site, rapportent ces médias. Ces ouvriers ont été engagés pendant environ quatre mois, entre décembre 2011 et mars 2012, pour isoler les tuyaux d'une installation de traitement des eaux, a précisé de son côté l'agence Kyodo News. L'agence de presse Jiji et d'autres quotidiens indiquent que le ministère de la santé, du travail et des affaires sociales a commencé à enquêter à ce sujet.
UN BOÎTIER EN PLOMB
Plusieurs ouvriers de Build-Up ont confié à l'Asahi Shimbun qu'en décembre, un haut responsable de la société, leur superviseur sur place, leur avait expliqué qu'il portait un boîtier en plomb et leur avait demandé d'en faire de même. Ce responsable leur aurait expliqué que s'ils ne truquaient pas leur niveau d'exposition, ils atteindraient rapidement le niveau maximal annuel légal de 50 millisieverts, selon le quotidien, qui précise que les ouvriers sont en possession d'un enregistrement du briefing. Certains ouvriers ont refusé de recouvrir leur dosimètre et ont quitté la société, poursuit encore l'Asahi Shimbun. Ni le ministère, ni la société Build-Up n'ont pu être joints samedi matin.
L'accident nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi, exploitée par la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco), le plus grave depuis la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, est survenu après un séisme de magnitude 9 dans la région du Tohoku (nord-est) qui a déclenché un tsunami sur tout le littoral.
Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima
Juin 2012
1er juin
Japon : un millier de manifestants sont présents devant les bureaux du premier ministre pour demander de respecter le souhait de la grande majorité des Japonais : ne pas redémarrer de réacteurs nucléaires.
Japon : le maire d'Osaka, jusque là opposé au redémarrage des réacteurs d'Ohi qui alimentent sa région, change de discours : "si la population n'est pas capable d'économiser au moins 15 % de son électricité, je devrais donner mon aval pour le redémarrage des deux réacteurs d'Ohi au moins pendant l'été".
France : Areva arrête son usine Eurodif/Georges-Besse 1 à Tricastin, usine qui produit du combustible pour environ le quart des 400 réacteurs au niveau mondial. Cette fermeture arrive plusieurs mois en avance et alors que l'usine Georges-Besse 2 n'est pas encore en pleine production. Ce décalage est dû, selon Areva, à la baisse de commandes qui a suivi l'accident de Fukushima. Cette baisse d'activité au niveau mondial avait déjà conduit Areva à annuler son projet d'usine similaire aux Etats-Unis, en décembre 2011. Il y a aujourd'hui clairement surproduction du fait de l'espoir d'un nouvel essor du nucléaire… alors que l'on a au contraire un vaste repli. La nouvelle usine n'emploie plus que 400 personnes contre 1200 pour l'ancienne… et consomme près de 50 fois moins, la première consommait à elle seule la production de deux réacteurs nucléaires.
2 juin
Chine : le gouvernement annonce la mise en place de nouvelles normes de sûreté pour ses futurs réacteurs nucléaires et la fin de l'inspection des réacteurs existants… sans toutefois préciser de date pour une fin du moratoire observé sur les chantiers depuis l'accident de Fukushima.
3 juin
Japon : selon la télévision Asahi, trois experts chargés de valider ou non le redémarrage du surgénérateur de Monju, réacteur chroniquement en panne depuis ses origines, sont corrompus. Ils ont en effet touché plus de 150 000 euros de la part de l'industrie nucléaire entre 2006 et 2010.
4 juin
Japon : selon les conclusions d'un rapport de l'Unscear, organisation des Nations unies sur les effets des radiations atomiques, service de l'OMS, dans un article paru dans Nature, "peu de personnes développeront un cancer à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima". Pas plus qu'à Tchernobyl sans doute… puisque ce service lié à l'OMS y annonce seulement 4000 morts alors que les autorités ukrainiennes parlent de plus d'un million déjà morts et de 10 millions de morts à terme.
5 juin
Japon : selon Japon Times, neuf gouvernements locaux de la région de Kansai, les villes de Osaka et de Sakaï, ont réaffirmé conjointement leur opposition actuelle au redémarrage de deux réacteurs d'Ohi. Ils dénoncent les pressions qu'ils subissent de la part du gouvernement japonais et des compagnies électriques. Ils dénoncent les simulations effectuées sur les réacteurs estimant qu'une simulation n'est absolument pas une garantie de sûreté. Ils demandent que des travaux soient réellement faits pour protéger les réacteurs d'un tsunami ou un séisme important avant d'avoir à se prononcer sur un redémarrage des réacteurs.
Espagne : des militants de Greenpeace survolent la centrale nucléaire de Garoña, plus vieux réacteur en activité en Espagne. Ils dénoncent une nouvelle fois l'impossibilité de protéger un réacteur contre un attentat aérien.
Europe : le ministre de l'économie allemand, dans Le Monde lance un appel à une coordination européenne pour la sortie du nucléaire. Il plaide pour que notamment la France et la Pologne avancent de pair avec l'Allemagne car la gestion des réseaux et l'efficacité énergétique dépendent en partie de l'interconnexion entre les pays. Les réseaux doivent également être modifiés pour tenir compte de l'intermittence de la production à partir des énergies renouvelables.
6 juin
Japon : environ un tiers des parlementaires du parti au pouvoir, dont plusieurs ministres en exercice, déposent une pétition au premier ministre pour lui demander de ne pas précipiter un redémarrage des réacteurs nucléaires.
Japon : Michel Fernex, en voyage au Japon, pour les Enfants de Tchernobyl, s'étonne de ne trouver aucun suivi des rejets de strontium 90 dans les mesures officielles. Selon les spécialistes, il doit pourtant y en avoir des quantités importantes dans les eaux qui ont été rejetées en mer.
Japon : une marche contre le redémarrage des réacteurs nucléaires réunit environ 3000 personnes dans les rues de Tokyo. Kenzaburo Oe, prix Nobel de littérature, a pris la parole devant le siège du gouvernement pour relancer la pétition "10 millions de Japonais pour l'abandon du nucléaire". Cette pétition lancée un an auparavant a déjà récolté 7,22 millions de signatures. Dans un pays où la contestation sociale est très discrète, c'est déjà l'une des plus grosses collectes de signatures jamais réalisée.
Japon : selon le quotidien Asahi, les autorités religieuses bouddhistes, chrétiennes et autres ont signé un texte commun pour demander l'abandon du nucléaire.
Japon : Tepco publie un rapport sur les doses reçues par les travailleurs du site de mars 2011 à mars 2012. Selon ces données, 21 634 personnes ont été contaminées, mais pour 14 214 à des doses peu importantes. 167 seulement auraient été fortement irradiées (plus de 250 millisieverts en un an), les autres étant entre les deux. Il n'y a malheureusement aucun suivi extérieur à Tepco pour valider ou non ces données, ce que demandent en vain les médias japonais.
7 juin
Japon : 10 femmes de la région de Fukushima obtiennent un rendez-vous au siège du premier ministre. Elles demandent à ce que ne redémarrent pas les réacteurs d'Ohi, dont les conditions de sûreté sont pires que celles de Fukushima avant l'accident. Elles demandent que soit d'abord mis fin aux émissions de radioactivité dans les réacteurs accidentés. Elles rejoignent ensuite une centaine d'autres femmes à l'extérieur et font un sit-in devant le siège du gouvernement. Film en anglais : http://youtu.be/zYQNd2ybiDg
8 juin
Japon : selon Associated Press, les responsables de la compagnie Kansai Electric Power reconnaissent dans une conférence de presse que les travaux demandés pour protéger la centrale d'Ohi contre un séisme et un tsunami de type de Fukushima n'ont pas pu être réalisés dans un délai aussi court et que si le feu vert est donné pour le redémarrage des réacteurs, cela se fera avec les mêmes risques qu'avant.
Japon : Masataka Shimizu, dirigeant de Tepco au moment de l'accident est mis en examen. Il est notamment accusé d'avoir mystérieusement disparu pendant les jours qui ont suivi l'accident en mars 2011.
Japon : selon un rapport de l'ASN, Autorité de sûreté nucléaire, Tepco espère pouvoir rénover les thermomètres défaillants du réacteur n°2 d'ici le mois de juillet 2012. Tepco essaie de programmer le déchargement des piscines de stockage du réacteur n°3, mais se heurte à de nombreuses difficultés du fait de la présence de nombreux débris dans les piscines. Tepco construit actuellement une enceinte pour limiter les émissions radioactives en provenance des piscines du réacteur n°4. Ces piscines ont été consolidées sommairement. Tepco cherche comment intervenir pour récupérer les débris tombés dans les piscines, condition préalable avant de pouvoir sortir les barres de combustibles. Reprenant des données de l'IRSN, le rapport précise que la surface où le césium est à plus de 10 000 bq/m² fait 24 000 km² (deux fois la surface de l'Ile-de-France). Il n'est pas indiqué combien de personnes vivent dans cette zone. Ni combien la centrale continue d'émettre de radioactivité jour après jour.
9 juin
Japon : le site Fukushima Over Blog traduit l'essentiel d'une émission passée sur la télévision Asahi le 25 mai dernier, avec une enquête sur les risques d'effondrement des piscines du réacteur n°4 de Fukushima. Un ingénieur de Toshiba explique "il y a des murs, mais rien ne permet de savoir s'ils sont encore stables"… et de regretter que seul Tepco ait pu faire des mesures, sans aucune contre-expertise. Un directeur d'une entreprise sous-traitante informe que ces piscines sont refroidies avec une installation de fortune qui ne résistera pas à un fort tremblement de terre et interroge le gouvernement pour savoir si un plan a été prévu au cas où les piscines se videraient brutalement. Pour Hiroaki Koide, professeur à l’Institut de Recherche Nucléaire Universitaire de Kyoto, si les piscines s'effondrent, la radioactivité relâchée serait de l'ordre de 5000 fois la bombe sur Hiroshima.
Japon : selon l'enquête parlementaire en cours, rapporte Associated press, le manque de connaissances des conseillers du gouvernement a entraîné quantité de réunions d'informations qui ont eu comme conséquences de faire perdre un temps précieux aux experts du nucléaire. Cela a aussi provoqué une très mauvaise diffusion des informations, notamment sur la diffusion de la radioactivité et les processus d'évacuation des populations provoquant une irradiation inutile de ces dernières.
Japon : selon le gouvernement, 18 % des évacués ne devraient pas pouvoir retourner chez eux dans les dix prochaines années. Cette information reprise par les principaux médias du pays masque qu'en fait ce sont des millions de personnes qui devraient être évacués… Nouvel exemple de déni du danger des radiations.
11 juin
Japon : selon le quotidien Mainichi Japan, une commission locale de sûreté nucléaire s'est réunie près d'Ohi pour étudier les propositions de redémarrage proposées par le gouvernement. Environ 70 personnes manifestent à l'extérieur avec des pancartes "Ne prenez pas de décisions contraires à l'opinion de la population" "Ne pas respecter le peuple est une violence". La commission conclut que tout est parfait.
Japon : selon le quotidien Mainichi Japan, 1300 personnes évacuées de la région de Fukushima ont porté plainte contre Tepco et les autorités de sûreté nucléaire pour actes délictueux : sous-estimation sur les conséquences d'un séisme, d'un tsunami, retard dans l'annonce de la contamination radioactive…
12 juin
Suisse : les compagnies électriques présentent trois scénarios possibles de sortie du nucléaire d'ici 2035. Ces scénarios prévoient un mixte entre un renforcement des barrages hydrauliques et des retenues d'eau pour suivre les variations de production et de consommation, la construction de centrales thermiques gaz et le développement des énergies renouvelables. Les scénarios diffèrent au niveau de la consommation électrique : selon les hypothèses, on va, pour 2050, d'une augmentation de 25 % à une baisse de 7 %. Le scénario qui laisse croître la consommation coûterait 100 milliards d'euros, celui de descente énergétique 125 milliards d'euros.
13 juin
Allemagne : les compagnies électriques réclament 15 milliards d'euros de dédommagement pour fermer leurs réacteurs nucléaires.
Japon : le gouvernement a lancé une campagne "Cool biz" pour inciter les entreprises à stopper leur climatisation… ce qui éviterait les pointes de consommation électrique en été.
France : Thierry Charles, directeur de la sûreté des installations nucléaires, et porte-parole de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire reconnaît dans un entretien au site Environnement 2 B qu'à Fukushima "la situation demeure précaire". Les moyens de contrôle se dégradent avec le temps rendant la stabilisation des cœurs plus difficile. "Une grande partie du cœur du réacteur n°1 a fondu et a traversé la cuve. C’est la même chose pour les réacteurs 2 et 3 dont une partie a également traversé la cuve".
Japon : les quotidiens japonais révèlent que le gouvernement est en train de réserver des chambres d'hôtel et des salles de conférences sur la commune d'Ohi, en vue d'annoncer le redémarrage des deux réacteurs présents sur la commune.
Inde : 22 militants antinucléaires ont été arrêtés suite aux occupations permanentes pour empêcher l'ouverture du chantier de six réacteurs EPR à Jaitapur.
14 juin
Suisse : le débat sur la sortie du nucléaire permet d'obtenir un chiffre intéressant : la seule consommation d'internet dans le pays représente 4640 gigawatts-heure par an soit plus que la production d'un réacteur nucléaire. En extrapolant à la France, cela ferait donc de l'ordre de sept à huit réacteurs !
15 juin
France : Christian Holbé (délégué syndical central et délégué du personnel CGT), analyste en sûreté au sein de l'IRSN, dénonce le fait que les stress-tests sur les réacteurs sont censés être faits en six mois, alors qu'il faudrait au moins deux ans et avec des moyens financiers supplémentaires. Il s'étonne aussi de l'absence de contrôle du côté du nucléaire militaire alors que cela relève aussi de l'IRSN.
Europe : Greenpeace publie une contre-expertise sur l'état des réacteurs nucléaires. Les experts mandatés concluent que les stress-tests demandés par l'Union européenne sous-estiment les risques mêmes qui ont permis la catastrophe de Fukushima. Plusieurs réacteurs en bord de mer ne résisterait pas à une inondation, nombreux sont ceux qui ne résisteraient pas à un séisme majeur, les chutes d'avion intentionnelles ou non sont ignorées. (en anglais : http://www.greenpeace.org/eu-unit/Globa ... fings/2012 pubs/Pubs 2 Apr-Jun/Critical Review of the EU Stress Test.pdf)
16 juin
Japon : en dépit de l'opposition de 80 % des Japonais, le premier ministre ordonne le redémarrage de deux réacteurs nucléaires à Ohi, réacteur situé sur la côte ouest du Japon, à hauteur d'Osaka (de l'autre côté par rapport à Fukushima). Les réacteurs 3 et 4 d'Ohi pourraient être remis en route d'ici le 21 juin selon la compagnie d'électricité. Ce viol de la démocratie a été obtenu en mettant la pression (notamment économique) sur les élus locaux qui ont progressivement changé d'avis et signé les autorisations nécessaires. Le premier ministre a précisé que d'ici août le gouvernement présenterait un plan énergétique qui prévoirait un recours minimal au nucléaire. Environ 11000 personnes ont manifesté pendant 48 heures devant le siège du gouvernement à Tokyo. Kenzaburo Oe, prix Nobel de littérature et plusieurs autres personnalités ont été reçus par le gouvernement à qui a été remis une pétition signée par plus de sept millions de personnes demandant l'arrêt définitif du nucléaire. Les opposants rappellent que les réacteurs d'Ohi sont tout autant vulnérables à un tsunami ou à un séisme qu'avant le 11 mars 2011 puisque aucune modification n'a été faite. Ils rappellent aussi que ces réacteurs ont été fortement critiqués car ils sont situés sur une faille sismique qui passe entre les réacteurs 2 et 3 ! Satoshi Kamata, journaliste célèbre au Japon, écrit au gouvernement un texte intitulé : "le Japon attend Nagasaki après Hiroshima" sous-entendant que l'on est en train de prendre le risque d'avoir un nouvel accident. Il clame ainsi "Que cesse un pouvoir qui privilégie l'économie au détriment de la sécurité de ses citoyens".
Japon : selon la chaîne de télévision NHK, un très haut niveau de radioactivité a été détecté par Tepco sur le réacteur n°2 de Fukushima. Un robot introduit au 5e étage, à environ 4,5 mètres au-dessus du cœur du réacteur a en effet mesuré un taux de 880 millisieverts par heure. Tepco estime que c'est provoqué par des écoulements de matières radioactives en dehors de l'enceinte de confinement.
Monde : une pétition internationale de soutien est lancée pour protester contre le redémarrage des réacteurs au Japon alors que ceux de Fukushima ne sont toujours pas arrêtés. (http://www.sortirdunucleaire.org/actual ... hp?aff=880)
Japon : alors que la communauté bouddhiste ne s'était jamais prononcée sur la question du nucléaire, ses prêtres prennent publiquement position contre le recours à cette énergie.
17 juin
Allemagne : selon le Süddeutsche Zeitung, RWE, deuxième électricien du pays, envisage d'arrêter ses activités nucléaires non seulement dans le pays, mais également à l'étranger (elle est présente notamment en Grande-Bretagne), estimant que cette technologie n'a plus d'avenir.
Japon : l'éditorial du Japon Times titre "Le regrettable forcing pour redémarrer les réacteurs" et rappelle une nouvelle fois que les réacteurs n'ont fait l'objet d'aucune mise aux nouvelles normes de l'après-Fukushima.
Japon : à 22h32 (heure française), fort séisme de magnitude 6,4 sur la côte est du pays, au niveau de Sendai, donc légèrement au nord de Fukushima.
Japon : 73 maires envoient une lettre ouverte au premier ministre pour protester contre le redémarrage de réacteurs alors que la situation n'est toujours pas stabilisée à Fukushima et que l'urgence est de reloger les personnes évacuées. Plusieurs préfets (équivalent de nos présidents de région) protestent également.
Japon : 1300 personnes évacuées de la zone interdite de Fukushima portent plainte contre Tepco et les autorités de sûreté pour "crime". 33 personnes sont nommément impliquées par la plainte.
18 juin
Japon : la société Japan Nuclear Fuel annonce la reprise des tests de vitrification des déchets sur le site de Rokkasho. Cette usine fournie par Areva devait initialement fonctionner… en 2007 ! Malheureusement, les essais de fonctionnement ont toujours jusqu'à maintenant donné de mauvais résultats. Le lobby essaie donc de relancer la machine.
Japon : selon la chaîne de télévision TVNZ plus de 70 % des Japonais pensent qu'il est possible de passer l'été sans redémarrer de réacteurs, uniquement en étant économe sur ses consommation d'énergie et en limitant la climatisation.
Japon : alerte météo : un typhon arrive sur la côte est par le sud. Les vents sont prévus à 260 km/h.
Japon : contre-feu du gouvernement qui annonce un ambitieux programme en faveur des énergies renouvelables, avec des prix d'achat subventionnés généreux pour l'électricité en provenance du solaire et de l'éolien (le double de ce qui se pratique en Allemagne). Le gouvernement espère ainsi provoquer une montée en puissance des renouvelables de 2000 MW en un an.
19 juin
Japon : plusieurs ministres ont présenté leurs excuses publiquement après que le gouvernement des Etats-Unis ait annoncé qu'il ne comprenait pas pourquoi les cartes fournies par leurs scientifiques portant sur le nuage radioactif de Fukushima n'ont pas été rendues publiques au moment de l'accident. Le ministère des sciences a expliqué le blocage en affirmant qu'il n'était pas possible de s'assurer de la fiabilité des données. C'est sans doute pour la même raison que le gouvernement japonais ne transmet pas les études américaines qui estiment qu'il faut augmenter la zone d'évacuation ou qu'il faut considérer Tokyo comme une zone contaminée.
Grande-Bretagne : L'Autorité de démantèlement nucléaire britannique annonce l'arrêt de l'usine de retraitement Thorp à Sellafield en 2018, l'équivalent de l'usine Areva de La Hague. Cela confirme l'abandon de la possibilité d'y extraire du plutonium pour fabriquer du combustible Mox (mélange uranium-plutonium). La France reste donc le seul pays au monde à miser sur cette technologie très polluante.
Japon : Le typhon Guchol – le 5e de l'année – a touché le sud du Japon avec des vents à 240km/h remontant ensuite le long des côtes en s'affaiblissant : seulement 120 km/h au niveau de Fukushima. Record de précipitations dans le sud du pays.
20 juin
Japon : Toshiba veut utiliser les zones contaminées autour de Fukushima pour y installer une centrale solaire de 100 MW. Le site choisi est sur la commune évacuée de Minami Soma, à 25 km du réacteur. Le coût du projet est de 300 millions d'euros et la production électrique pourrait commencer en 2014.
Allemagne : malgré l'arrêt de la moitié de ses réacteurs nucléaires, le pays reste largement exportateur : 8,2 milliards de kWh pour le premier trimestre 2012. Cela signifie que sur la production des 9 réacteurs encore en activité, 4 n'ont servi qu'à l'exportation.
21 juin
Suède : un chien découvre des explosifs placés sous un camion qui circulait à l'intérieur du site de la centrale de Ringhals. Les autorités ont signalé que ce n'est pas la première fois qu'une telle tentative a lieu : depuis 2005, plusieurs fois des explosifs ont ainsi été trouvés.
Normandie : tourisme antinucléaire. Un paquebot de l'association Peace Boat — 900 voyageurs — est arrivé au port du Havre. Un bus de militants écologistes japonais a ensuite été en visite sur les sites de Penly et Paluel pour y rencontrer les antinucléaires locaux.
22 juin
Japon : mobilisation antinucléaire à Tokyo : plus de 30 000 personnes essaient de manifester devant la résidence du Premier ministre. Des personnalités présentes dans la foule expliquent notamment que l'Agence de sûreté nucléaire qui a donné son feu vert à la compagnie d'électricité Kansai Electric, gérante des réacteurs de Ohi, va être dissoute dans les semaines à venir à la suite de révélations sur sa corruption par le lobby nucléaire… ce qui laisse planer le doute sur la validité des rapports faits sur la sûreté à Ohi. Comme à chaque manifestation la police gêne au maximum les manifestants : ceux-ci n'ont le droit d'occuper que la moitié de la largeur du trottoir et n'ont pas le droit de bloquer la chaussée… donc cela fait une file interminable de manifestants, certains fort loin du lieu de manifestation. Face à cela des groupes proches de l'extrême-droite ont appelé à une manifestation pro-nucléaire. Là, pas de difficulté pour compter le nombre de manifestants : 12 selon les médias.
23 juin
Japon : The Japon Times annonce que 8 des 20 principaux dirigeants de TEPCO qui ont été "démissionnés" après l'accident de Fukushima, se sont trouvé des situations enviables dans d'autres compagnies. Ceci ne devrait pas les exempter de passer en procès un jour. Dans son éditorial, il dénonce la collusion entre les dirigeants des compagnies électriques et les autorités "indépendantes" chargées de les surveiller.
25 juin
Japon : selon l'agence de presse Chine nouvelle, pour la première fois depuis l'accident de Fukushima des fruits de mer pêchés dans la région ont été commercialisés par une coopérative de pêcheurs. Les fruits de mer ont été ébouillantés (ce qui ne change strictement rien à la radioactivité !) et ont trouvé preneurs en étant vendus 40 % moins cher que le prix du marché.
Etats-Unis : L'autorité de sûreté nucléaire vient d'autoriser l'augmentation de puissance de deux réacteurs de Turkey Point de 15 %… alors que les cuves de ces réacteurs prévues pour résister 30 ans ont déjà 39 et 40 ans !
26 juin
Japon : deux séismologues de renom, Katsuhiko Ishibashi, sismologue à l'université de Kobé et Mitsuhisa Watanabe, professeur de géomorphologie à l'université de Tokyo donnent une conférence de presse commune : ils dénoncent les modes de calcul des autorités de sûreté nucléaire, ironisent sur leur indépendance… et prédisent qu'un prochain tremblement de terre peut toujours mettre à mal la centrale d'Ohi. Rappelons que ces mêmes sismologues avaient donné une conférence de presse en 2007, après un tremblement de terre qui avait provoqué l'arrêt définitif de plusieurs réacteurs nucléaires… et qu'ils avaient annoncé alors un scénario très proche de ce qui s'est passé à Fukushima.
27 juin
Japon : TEPCO annonce des niveaux records de radiation dans le réacteur n°1. Jusqu'à 10 SV/h mesuré par un robot : dix fois plus que ce qui a été mesuré dans les réacteurs 2 et 3. Un humain y recevrait sa dose annuelle en 20 secondes ! Ce niveau record indique que le cœur du réacteur est de plus en plus à l'air libre. Il indique également qu'il sera extrêmement difficile de stopper la réaction nucléaire, car seuls des robots peuvent approcher le lieu.
Japon : l'Etat investit 10 milliards d'euros dans le capital de TEPCO et devient ainsi le principal actionnaire de l'entreprise (50,11 %) en sérieuse difficulté.
Inde : vive polémique dans le pays après que le gouvernement ait annoncé le recours à des psychiatres pour faire changer d'avis une population pour le moment très largement antinucléaire. L'ancien chef d'Etat-major de la marine, l’amiral L. Ramdas, n'a pu s'empêcher d'ironiser dans la presse en se demandant si les psychiatres ne devraient pas plutôt aider les membres du gouvernement qui ne semblent pas comprendre pourquoi on peut être contre le nucléaire.
28 juin
France : le Réseau Sortir du nucléaire rend publics des documents confidentiels de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, transmis à l'association de manière anonyme, qui font état de défauts génériques sur les centrales de Paluel (Seine-Maritime), Flamanville (Manche) et Saint-Alban (Isère). Les piscines des huit réacteurs concernés ne sont pas aux normes pour résister à un séisme. Cette anomalie avait été au départ trouvée sur les piscines de la centrale de Cattenom (Nord).
France : l'ASN, autorité de sûreté nucléaire, publie la liste de mise aux normes des réacteurs français après Fukushima. Les travaux exigés sont estimés à 10 milliards d'euros. L'ASN précise que ces mesures sont provisoires, Fukushima n'ayant pas encore donné tous les "enseignements" que l'on peut en tirer.
Japon : un groupe de parlementaires opposés au nucléaire publie un classement des centrales nucléaires du pays en fonction des risques d'accident. Ce groupe estime que 24 réacteurs doivent être définitivement fermés du fait de leur proximité avec des failles. Les réacteurs 1 et 2 de la centrale d'Ohi arrivent en tête du fait de son emplacement sur une faille séismique très active. Ils sont suivis par les réacteurs 3 et 4 de la même centrale. Ce sont les réacteurs 1 et 2 qui sont pourtant en voie d'être redémarrés.
Japon : la préfecture de Fukushima indique que 9779 personnes ont quitté la région pour les mois d'avril et mai 2012. Depuis l'accident, on approcherait les 200 000 départs volontaires soit environ 10 % de la population.
29 juin
Japon : dès le matin, plusieurs dizaines de milliers de manifestants antinucléaires (entre 15 000 selon la police et 60 000 selon les organisateurs) manifestent autour de la résidence du premier Ministre. Alors que jusqu'à maintenant les manifestations se tenaient sagement sur les trottoirs, cette fois, les manifestants ont désobéi aux policiers pour envahir les rues. La manifestation grossit alors toute la journée et le soir, ce sont entre 150 000 et 200 000 personnes qui bloquent le quartier. C'est la plus grosse manifestation antinucléaire jamais organisée au Japon.
30 juin
Japon : Le journal de Tokyo rapporte une étude médicale portant sur 2022 enfants de 0 à 7 ans vivant dans la préfecture de Fukushima. Sur cet échantillon, 141 présentent une contamination au césium dans leur urine. Trois enfants dépassent 10 bq/kg : les trois ont des parents qui ont continué à consommer des produits de leur potager après l'accident.
Japon : TEPCO annonce que le système de refroidissement de la piscine de combustible du réacteur n°1 de Fukushima est tombé en panne. C'est la deuxième panne de ce genre. Ces pannes nécessitent des réparations d'urgence car la température dans les piscines peut augmenter très rapidement.
France : le CEA et Bouygues annonce un accord pour la construction d'un nouveau réacteur Astrid à Marcoule (Gard). Il s'agit d'un surgénérateur expérimental de 600 MW fonctionnant au plutonium et au sodium. Le groupe parlementaire EELV dénonce une provocation et annonce qu'il ne votera pas la confiance au gouvernement si ce projet est maintenu. Il demande que les 650 millions du contrat soient réinvestis dans la maîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables.
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