ces marginaux qui nous dérangent ...
ces marginaux qui nous dérangent ...
je ne sais pas trop combien de temps le lien sera valable mais pour le moment ça fonctionne
j'ai précisé le découpage de l'émission parce que c'est un peu long de se farcir 1h45
Complément d'enquête du lundi 29 septembre sur rance 2 :
Pourquoi les marginaux nous dérangent ?
pour voir l'émission faut installer un plugin sur mozilla ou bien ouvrir la fenetre avec internet explorer
http://info.france2.fr/complement-denqu ... 231-fr.php
Ils ne sont pas comme nous. Ils ont décidé de vivre en marge de la société : pas de maison, souvent pas de travail. Ils refusent nos règles et se disent libres.
Qu'ils soient punks, couchés dans la rue avec leurs chiens, ou gens du voyage, sur leur terrain vague, pourquoi ont-ils choisi l'errance ? Qui sont ces 50 000 marginaux, squatteurs ou vagabonds qui en France refusent le confort d'une vie rangée ?
Pourquoi notre société a-t-elle tant de mal à les tolérer ? Ils incarnent un autre mode de vie. Mais à force de se tenir à l’écart, peuvent-ils devenir dangereux, comme le couple soupçonné d'avoir tué le petit Valentin cet été ?
Complément d'enquête sur ces marginaux qui souvent nous inquiètent.
Les Routards du crime 2'
Un reportage de Agnès Gardet et Marc Delangenhagen.
Qui sont les assassins présumés du petit Valentin, poignardé en juillet dernier ? Depuis vingt ans, Stéphane Moitoiret et Noëlla Hego sillonnaient les routes, vivant de l’hospitalité et de la charité. Pourquoi avaient-ils rompu toutes relations avec leurs proches ? Ont-ils commis d’autres crimes ?
La Tribu des punks à chien 26'
Un reportage de Clément Castex et Zidène Berkous.
Ils s’installent dans les centres ville avec leurs chiens, dorment en groupe dans la rue, boivent, et repartent au gré de leur humeur. Ni SDF, ni clochards, qui sont ces jeunes qui ont décidé de vivre en marge ? Pourquoi refusent-ils de travailler, de s’installer, de se soigner ?
Gens du voyage, les indésirables 51'
Un reportage de Emilie Lançon et Thierry Breton.
Les gens du voyage sont officiellement des citoyens comme les autres. Mais à chacun de leur déplacement, ils doivent remplir un “carnet de circulation”, avant de s’installer sur les aires de stationnement encore trop peu nombreuses. Et de plus en plus d’élus les déclarent indésirables sur leur commune.
Quand le squat s’embourgeoise 1h15'
Un reportage de Yvan Martinet et Valérie Lucas.
C’est le plus grand squat du monde : Christiania, vaste quartier de Copenhague, au Danemark. Mille personnes, dont deux cents enfants, vivent ici en autogestion. Mais aujourd’hui, entre trafic de drogue et embourgeoisement, que reste-il de l’utopie de ses fondateurs ?
j'ai précisé le découpage de l'émission parce que c'est un peu long de se farcir 1h45
Complément d'enquête du lundi 29 septembre sur rance 2 :
Pourquoi les marginaux nous dérangent ?
pour voir l'émission faut installer un plugin sur mozilla ou bien ouvrir la fenetre avec internet explorer
http://info.france2.fr/complement-denqu ... 231-fr.php
Ils ne sont pas comme nous. Ils ont décidé de vivre en marge de la société : pas de maison, souvent pas de travail. Ils refusent nos règles et se disent libres.
Qu'ils soient punks, couchés dans la rue avec leurs chiens, ou gens du voyage, sur leur terrain vague, pourquoi ont-ils choisi l'errance ? Qui sont ces 50 000 marginaux, squatteurs ou vagabonds qui en France refusent le confort d'une vie rangée ?
Pourquoi notre société a-t-elle tant de mal à les tolérer ? Ils incarnent un autre mode de vie. Mais à force de se tenir à l’écart, peuvent-ils devenir dangereux, comme le couple soupçonné d'avoir tué le petit Valentin cet été ?
Complément d'enquête sur ces marginaux qui souvent nous inquiètent.
Les Routards du crime 2'
Un reportage de Agnès Gardet et Marc Delangenhagen.
Qui sont les assassins présumés du petit Valentin, poignardé en juillet dernier ? Depuis vingt ans, Stéphane Moitoiret et Noëlla Hego sillonnaient les routes, vivant de l’hospitalité et de la charité. Pourquoi avaient-ils rompu toutes relations avec leurs proches ? Ont-ils commis d’autres crimes ?
La Tribu des punks à chien 26'
Un reportage de Clément Castex et Zidène Berkous.
Ils s’installent dans les centres ville avec leurs chiens, dorment en groupe dans la rue, boivent, et repartent au gré de leur humeur. Ni SDF, ni clochards, qui sont ces jeunes qui ont décidé de vivre en marge ? Pourquoi refusent-ils de travailler, de s’installer, de se soigner ?
Gens du voyage, les indésirables 51'
Un reportage de Emilie Lançon et Thierry Breton.
Les gens du voyage sont officiellement des citoyens comme les autres. Mais à chacun de leur déplacement, ils doivent remplir un “carnet de circulation”, avant de s’installer sur les aires de stationnement encore trop peu nombreuses. Et de plus en plus d’élus les déclarent indésirables sur leur commune.
Quand le squat s’embourgeoise 1h15'
Un reportage de Yvan Martinet et Valérie Lucas.
C’est le plus grand squat du monde : Christiania, vaste quartier de Copenhague, au Danemark. Mille personnes, dont deux cents enfants, vivent ici en autogestion. Mais aujourd’hui, entre trafic de drogue et embourgeoisement, que reste-il de l’utopie de ses fondateurs ?
on commence comme ça, et on finit par plus aller à la synagogue
- Clémence Poï Poï Poï
- zonard-e
- Messages : 237
- Enregistré le : 18 sept. 2007 14:43
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
ça marche pas chez moi, qqn sait ce que je peux ajouter comme lib sous ubuntu pour que ça le fasse? merci
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
J'ai vu cette émission, que je n'avais jamais regardé auparavant... Bon, par où commencer... Dès la présentation, on comprends que les amalgames seraient vite faits pour le telespectateur lambda, fatigué en cette deuxième partie de soirée. "Avant de parler des punks à chiens, des gitans et des squatts d'artistes, revenons sur la mort du petit Valentin tué par deux marginaux"... Bon, comme ça le raccourci est fait...
Le reportage sur les punks à chien à Aurillac (les journalistes ne se sont pas trop foulés pour les trouver!) n'a, à mon avis, rien apporté de nouveau à ceux qui les voient, de près ou de loin, dans n'importe quel rassemblements. En gros, "l'enquête" nous apprenait qu'ils vivent en bande, qu'ils font la manche, qu'ils boivent et se droguent.N'importe quel festivaliers d'Aurillac aurait pu le deviner... Pas de profondeur dans le sujet, juste une question sur la famille, où l'on apprends que certains ont coupé les ponts, d'autres les voient encore. D'un point de vue statistiques, les journalistes ont dû être déçus de ne pas avoir matière à se livrer à une analyse sociologique... Autre séquence, au réveil, le journaliste amusé dit d'un ton bon enfant: "c'est le matin, petits pains pour les filles, et pour les garçons... De la bière". On sentait vraiment que les journalistes étaient tout contents d'être au coeur d'une "tribu" dont il n'avaient pas beaucoup étudié le sujet (A part la lecture du bouquin "les vagabonds du vide")... Bref, un reportage qu'on aurait pu voir aux infos de 13h, sans grand intérêt (En même temps, les personnes interviewées ne relançaient pas trop le débat, à part le plus vieux (pas D'Artagnan, le rasé).
Sur Arte, il y avait eu dans Tracks une émission sur le même thème où il y'avait une plus grande reflexion sur le mouvement (origines, philosophie, musiques etc...). Dans Complèments d'Enquête, on n'avait qu'une photographie de mecs se défonçant et dormant par terre.
Par contre, sur Arte, il n'y avait pas le retour plateau avec Guy Gilbert, le "Curé des Loubards" (sic!) -qui pour faire jeune met un blouson de cuir avec des badges d'aigles- venu livrer son analyse... Je ne suis pas sûr qu'il avait vu le reportage, car il n'en parle à aucun moment... Comme d'habitude, il parle de lui et de son travail avec les "jeunes" (ceci dit je le trouve sincère dans sa démarche), en même temps, il venait faire la promo d'un de ses livres.
Ce qu'il disait avait l'air intéressant, malheureusement peu clair car il se sentait obligé de placer "putain de société", "merde", "les salauds" tout les trois mots.
Enfin voilà, si vous ne l'avez pas vu, vous n'avez pas raté grand chose. A part peut être l'origine du nom de ces marginaux, dont la citation de benoit duquesne devrait figuré dans le dictionnaire "On les appelle les punks à chien, punks car ils ressemblent à des punks, et "à chien", parceque, euh... ils ont des chiens"
Le reportage sur les punks à chien à Aurillac (les journalistes ne se sont pas trop foulés pour les trouver!) n'a, à mon avis, rien apporté de nouveau à ceux qui les voient, de près ou de loin, dans n'importe quel rassemblements. En gros, "l'enquête" nous apprenait qu'ils vivent en bande, qu'ils font la manche, qu'ils boivent et se droguent.N'importe quel festivaliers d'Aurillac aurait pu le deviner... Pas de profondeur dans le sujet, juste une question sur la famille, où l'on apprends que certains ont coupé les ponts, d'autres les voient encore. D'un point de vue statistiques, les journalistes ont dû être déçus de ne pas avoir matière à se livrer à une analyse sociologique... Autre séquence, au réveil, le journaliste amusé dit d'un ton bon enfant: "c'est le matin, petits pains pour les filles, et pour les garçons... De la bière". On sentait vraiment que les journalistes étaient tout contents d'être au coeur d'une "tribu" dont il n'avaient pas beaucoup étudié le sujet (A part la lecture du bouquin "les vagabonds du vide")... Bref, un reportage qu'on aurait pu voir aux infos de 13h, sans grand intérêt (En même temps, les personnes interviewées ne relançaient pas trop le débat, à part le plus vieux (pas D'Artagnan, le rasé).
Sur Arte, il y avait eu dans Tracks une émission sur le même thème où il y'avait une plus grande reflexion sur le mouvement (origines, philosophie, musiques etc...). Dans Complèments d'Enquête, on n'avait qu'une photographie de mecs se défonçant et dormant par terre.
Par contre, sur Arte, il n'y avait pas le retour plateau avec Guy Gilbert, le "Curé des Loubards" (sic!) -qui pour faire jeune met un blouson de cuir avec des badges d'aigles- venu livrer son analyse... Je ne suis pas sûr qu'il avait vu le reportage, car il n'en parle à aucun moment... Comme d'habitude, il parle de lui et de son travail avec les "jeunes" (ceci dit je le trouve sincère dans sa démarche), en même temps, il venait faire la promo d'un de ses livres.
Ce qu'il disait avait l'air intéressant, malheureusement peu clair car il se sentait obligé de placer "putain de société", "merde", "les salauds" tout les trois mots.
Enfin voilà, si vous ne l'avez pas vu, vous n'avez pas raté grand chose. A part peut être l'origine du nom de ces marginaux, dont la citation de benoit duquesne devrait figuré dans le dictionnaire "On les appelle les punks à chien, punks car ils ressemblent à des punks, et "à chien", parceque, euh... ils ont des chiens"
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
l'émission transpire globalement la bêtise et, effectivement, l'amalgame douteux
les deux illuminés infanticides monopolisent une belle partie (la première) du reportage et auraient plus leur place sur la couvrante de Détective qu'aux cotés des punks à chiens et des tangis
tout un tas de détails sont vraiment propices à créer les raccourcis relous :
exemple, les autostoppeurs n'ont pas forcément besoin d'être associés à ces bâtards dans la tête du français moyen
le passage avec le colonel de gendarmerie ne rectifie d'ailleurs pas vraiment le tir
ça fait juste plaisir de constater qu'il y a encore moyen de laisser peu de traces identifiables derrière soi
le passage sur les punks à Aurillac n'apporte vraiment pas grand chose
à part peut-être la certitude que tous appellent leurs chiens "tas d' couilles" ou "soularde"
j'ai bien aimé le morceau sur les manouches que je connaissais très peu
tout ce qui tourne autour de christiania et des squats d'artistes pue la complaisance générale de constater la récupération "systématique" des alternatives
globalement j'ai trouvé ça chiant, consensuel, et ultra superficiel
les deux illuminés infanticides monopolisent une belle partie (la première) du reportage et auraient plus leur place sur la couvrante de Détective qu'aux cotés des punks à chiens et des tangis
tout un tas de détails sont vraiment propices à créer les raccourcis relous :
exemple, les autostoppeurs n'ont pas forcément besoin d'être associés à ces bâtards dans la tête du français moyen
le passage avec le colonel de gendarmerie ne rectifie d'ailleurs pas vraiment le tir
ça fait juste plaisir de constater qu'il y a encore moyen de laisser peu de traces identifiables derrière soi
le passage sur les punks à Aurillac n'apporte vraiment pas grand chose
à part peut-être la certitude que tous appellent leurs chiens "tas d' couilles" ou "soularde"
j'ai bien aimé le morceau sur les manouches que je connaissais très peu
tout ce qui tourne autour de christiania et des squats d'artistes pue la complaisance générale de constater la récupération "systématique" des alternatives
globalement j'ai trouvé ça chiant, consensuel, et ultra superficiel
on commence comme ça, et on finit par plus aller à la synagogue
- Clémence Poï Poï Poï
- zonard-e
- Messages : 237
- Enregistré le : 18 sept. 2007 14:43
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
bah alors pourquoi tu nous inflige ça? 

-
- squatteur/euse
- Messages : 428
- Enregistré le : 26 déc. 2006 13:20
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
Clémence Poï Poï Poï a écrit :bah alors pourquoi tu nous inflige ça?
parce qu'il faut toujours tout partager dans la vie, même les trucs les plus pourris qu'on a.



(bon je l'ai aussi maté ce truc et je suis globalement d'accord avec tout ce qui s'est dit plus haut, que c'est vrai que par dessus tout, ça n'apporte pas grand chose en terme d'info ce genre de reportage à la con, et qu'une fois de plus ça permet de cataloguer les gens de manière à porter la bonne parole de notre cher gouvernement et de conforter les masses dans l'idée que "vivre en marge c'est TRES TRES MAL", mais c'est pas demain que la télé publique diffusera "Volem Rien foutre Al païs", à l'évidence même si je préfèrerais naïvement le croire... et je sais pas si vous avez remarqué mais france 2 en ce moment ils sont très "1933-1945" au niveau de leur prog de diff... C'est sûr que ça vaut pas "faîtes entrer l'accusé", belle tentative sur le 1er truc, pourtant; ça faisait longtemps que j'avais pas vu france2, tiens (en même temps j'ai plus de télé depuis quelques temps...) et je dois dire qu'à part le SAV d'Omar et Fred, y a pas grand chose qui me manque...
Mais quel Pied Charmant !
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
"Moi en tant que personne ils me dérangent pas, mais est ce que c'est l'image qu'on veut donner d'Aurillac ? "
tout est dit
Ca la dérange pas, mais c'est pas cool pour l' "image" de sa ville .. n'importe quoi

Ca la dérange pas, mais c'est pas cool pour l' "image" de sa ville .. n'importe quoi
"Nous considérons les fins inséparables des moyens, parce que les méthodes de lutte laissent déjà entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons".
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
moi Aurillac, en tant que ville, ça me dérange pas, mais quelle image va t'elle donner des punx ?
Hey, professor! I recognize these teeth. This is Felipe Ocanya. He knew the jungle as well as I do
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
Moi je m'en fous, j'ai pas de chien.
Fraction Art Mais Rouge
-[Canal Dissident]-
-[Canal Dissident]-
Re: ces marginaux qui nous dérangent ...
pour passer le temps. comme neuf dixièmes des topics ici, non ?Clémence Poï Poï Poï a écrit :bah alors pourquoi tu nous inflige ça?
sinon, c'est parce que j'ai pensé que ça pouvait être intéressant de réaliser l'étendue des dégats
mon frère est parti faire la route, ma darone veut voir ce reportage... si j'peux, en le voyant, faire en sorte qu'elle ne se fasse pas plus de films que ce n'est déjà le cas, bah c'est pas plus mal
on commence comme ça, et on finit par plus aller à la synagogue
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