Election européennes
Re: Election européennes
C'est pas le grand soir l'abstention, mais aller voter, qu'est ce que ça peut changer ? Le 5 mai 2002 fallait voter, le 29 mai 2005 aussi, le 6 mai 2007 je t'en parle pas, et ?
Est ce que la Révolution espagnole est arrivée parce que la FAI avait remporté les élections ? :proy:
Est ce que la Révolution espagnole est arrivée parce que la FAI avait remporté les élections ? :proy:
"Nous considérons les fins inséparables des moyens, parce que les méthodes de lutte laissent déjà entrevoir la vie pour laquelle nous nous battons".
Re: Election européennes
Pitié, on va encore longtemps nous rabacher ce "fameux" deuxiéme tour de 2002 pour justifier le fait d'aller voter ?
Tu vote, tu accepte le systéme democratique actuel, donc tu n'a rien a redire a propos des resultats, il faut les accepter.
Je n'arrive pas a comprendre comment les gens d'un coté te dise qu'il faut aller voter et dans le méme temps parle de menace de ce méme systéme, si tu joue le jeux il faut accepter toutes les regles.
Tu vote, tu accepte le systéme democratique actuel, donc tu n'a rien a redire a propos des resultats, il faut les accepter.
Je n'arrive pas a comprendre comment les gens d'un coté te dise qu'il faut aller voter et dans le méme temps parle de menace de ce méme systéme, si tu joue le jeux il faut accepter toutes les regles.
Millions dead kennedy youth of today is the day of morning again !
Re: Election européennes
Vieux texte toujours efficace. :-)
On veux pas de prisons de gauche, ni de centre de rétention de gauche, ni d'entreprises de gauche avec des patrons de gauche et des flics de gauche avec des flingues de gauche et des matraques de gauche !
ON EN VEUX PLUS !
On veux pas de prisons de gauche, ni de centre de rétention de gauche, ni d'entreprises de gauche avec des patrons de gauche et des flics de gauche avec des flingues de gauche et des matraques de gauche !
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Placard anti-électoral publié par l’Anarchie n°47, 1er mars 1906
C’est toi le criminel, ô Peuple, puisque c’est toi le Souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.
Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?
Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.
Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subalternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?
Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras, - par crainte,- et que tu fabriqueras toi-même, - par croyance à l’autorité nécessaire,- des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?
Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des casernes, des prisons, des administrations, des lois, des ministres, du gouvernement, des financiers, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des prêtres, des proprios, des salaires, des chômages, du parlement, des impôts, des gabelous, des rentiers, de la cherté des vivres, des fermages et des loyers, des longues journées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales.
Tu te plains ; mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes !
Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité ? Oui, pourquoi le sans pain, le sans souliers, le sans demeure ? Pourquoi n’es-tu pas ton maître ? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ?
Tu élabores tout et tu ne possèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.
Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.
Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergot, le geôlier et le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu ?
Tu es un danger pour nous, hommes libres, pour nous, anarchistes [sic]. Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote, - et que tu nous imposes par ton imbécillité.
C’est bien toi le Souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries : sois satisfait, en attendant d’être fusillé aux colonies, d’être massacré aux frontières, à l’ombre de ton drapeau.
Si des langues intéressées pourlèchent ta fiente royale, ô Souverain ! Si des candidats affamés de commandements et bourrés de platitudes, brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; Si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’ont toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.
Allons, vote bien ! Aies confiance en tes mandataires, crois en tes élus.
Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.
Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action [sic].
Allons, un bon mouvement : quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement du pourras vivre pleinement.
LE CRIMINEL, c’est l’Electeur !
Albert Libertad
" Foule n'est pas compagnie, et les visages ne sont alors qu'une galerie de portraits " Francis Bacon.
Re: Election européennes
"Une chose qui m'étonne prodigieusement - j'oserai dire qu'elle me stupéfie - c'est qu'à l'heure scientifique où j'écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu'un ou de quelque chose. Quand on réflechit un seul instant, ce surprenant phénomène n'est-il pas fait pour dérouter les philosophies les plus subtiles et confondre la raison ? [...]
Voilà pourtant de longs siècles que le monde dure, que les sociétés se déroulent et se succèdent, pareilles les unes aux autres, qu'un fait unique domine toutes les histoires : la protection aux grands, l'écrasement aux petits. Il ne peut arriver à comprendre qu'il n'a qu'une raison d'être historique, c'est de payer pour un tas de choses dont il ne jouira jamais, et de mourir pour des combinaisons politiques qui ne le regardent point.
Que lui importe que ce soit Pierre ou Jean qui lui demande son argent et qui lui prenne la vie, puisqu'il est obligé de se dépouiller de l'un, et de donner l'autre ? Eh bien ! Non. Entre ses voleurs et ses bourreaux, il a des préférences, et il vote pour les plus rapaces et les plus féroces. Il a voté hier, il votera demain, il votera toujours. Les moutons vont à l'abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n'espèrent rien. Mais du moins, ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des révolutions pour conquérir ce droit."
Octave Mirbeau, La grève des électeurs (1898)
Voilà pourtant de longs siècles que le monde dure, que les sociétés se déroulent et se succèdent, pareilles les unes aux autres, qu'un fait unique domine toutes les histoires : la protection aux grands, l'écrasement aux petits. Il ne peut arriver à comprendre qu'il n'a qu'une raison d'être historique, c'est de payer pour un tas de choses dont il ne jouira jamais, et de mourir pour des combinaisons politiques qui ne le regardent point.
Que lui importe que ce soit Pierre ou Jean qui lui demande son argent et qui lui prenne la vie, puisqu'il est obligé de se dépouiller de l'un, et de donner l'autre ? Eh bien ! Non. Entre ses voleurs et ses bourreaux, il a des préférences, et il vote pour les plus rapaces et les plus féroces. Il a voté hier, il votera demain, il votera toujours. Les moutons vont à l'abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n'espèrent rien. Mais du moins, ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des révolutions pour conquérir ce droit."
Octave Mirbeau, La grève des électeurs (1898)
"I came to America because I heard the streets were paved with gold. When I got here, I found out three things: first, the streets weren't paved with gold; second, they weren't paved at all; and third, I was expected to pave them."
Re: Election européennes
Et si le massacre c'était bien plutôt d'avoir cédé au chantage ?Ouais, n'empêche que voter ça a permis d'éviter une petite catastrophe en 2002... Faut pas tout le temps voir les choses par le petit côté de la lorgnette. Alors OK, évidemment que les partis qui se présentent craignent tous, mais tous à des niveaux différents... Et tant qu'on en est à choisir entre la grosse merde et la petite merde, autant le faire en attendant mieux...
La peste ou le collera ? La mort ou la prison à vie ? tu préfères quoi ?
En 2002, je n'avais pas l'âge de voter mais après y avoir murement réfléchis, je me suis simplement dit que de toute façon,
ni l'un ni l'autre ne me convenait et que dans tout les cas, il faudrait se battre. Alors merde au chantage.
La période ouverte après le 21 avril 2002 était tout simplement extraordinaire. Une véritable hystérie s'empara des leaders de la gauche et tous, à l'exception notable d'Arlette Laguiller [qui déclara que les électeurs étaient face à leurs responsabilités et qu'elle n'appellerai pas à voter pour un candidat réactionnaire -cqfd- ] se précipitèrent pour appeler à voter Chirac. L'épouvantail de l'extrême droite pu alors remplir parfaitement son rôle, qui est celui de sauver la démocratie : celle-ci, malgré ses vicissitudes, apparaît quand même préférable au masque grimaçant de l'ancien parachutiste. En France, le chantage démocratique a un nom : celui de Jean-Marie Le Pen.
Le résultat, c'est qu'il est impossible de savoir, sur ces 82% de personnes qui ont exprimé leur suffrage en faveur de Chirac, combien approuvent véritablement sa politique : car la seule manière d'empêcher Le Pen d'arriver au pouvoir était de favoriser la victoire de son rival. L'exemple de 2002 est caricatural mais il permet de comprendre en quoi le vote n'est en rien l'expression de la "volonté" de ceux qui votent. Quand l'offre politique se résume à Le Pen ou Chirac, où se trouve le choix ?
Entre la corde ou le fusil, quelle est votre préférence ? La démocratie respecte la volonté de l'électeur comme le bourreau respecte les dernières volontés du condamné à mort.
Pourtant, nombreux sont ceux qui, cédant au chantage que la démocratie a exercé sur eux, sont allés mêler leur voix aux partisans du leader de la droite. Tous ces gens de gauche qui ont voté pour Jacques Chirac, que peuvent ils dire à présent des réformes conduites par la majorité présidentielle ? En toute logique démocratique, n'en sont ils pas eux aussi responsables, puisque c'est sous l'autorité de celui pour qui ils ont voté qu'elles sont mises en oeuvre ?
Ces même qui faisaient la leçon aux abstentionnistes en 2002 sont-ils prêts aujourd'hui à reconnaitre que les lois liberticides de Sarkozy et de Perben ont été adoptées grâce à leur consentement ?
On prétend parfois que ceux qui n'ont pas voté n'auraient pas le droit de se plaindre : il semblerait plutôt que seuls ceux qui se sont abstenus au deuxième tour de la présidentielle peuvent aujourd'hui se dédouaner de la responsabilité de la chasse à l'enfant sans-papiers que Sarkozy a déclenché dans les écoles, les collèges et les lycées. Bien plus que l'abstention, c'est le vote qui fait du citoyen le complice des infamies du pouvoir.
Léon de Mattis
" Foule n'est pas compagnie, et les visages ne sont alors qu'une galerie de portraits " Francis Bacon.
Re: Election européennes

Affiche de la Coordination Bretagne Indépendante et Libertaire pour les présidentielles de 2007.
Elle a fait le tour du pays pendant cette période et du coup on a pu voir des nez rouges à la bombe de peinture se multiplier un peu partout sur les têtes des affiches électorales.

" Foule n'est pas compagnie, et les visages ne sont alors qu'une galerie de portraits " Francis Bacon.
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Re: Election européennes
Je me place pas du tout en défenseur acharné du vote. Au contraire, je sais pas du tout si je vais voter ou pas. Je me pose beaucoup de questions, tout simplement, alors j'avance des idées, des arguments, pour voir à quoi ressembleront les arguments contraires. Pour l'instant j'ai récolté plus d'agressivité que d'idées intéressantes, à part dans les textes que certains d'entre vous ont copié/collé.
(au passage, j'ai pas voté en 2002, j'avais quatorze ans.)
Bref.
Merci de ne pas prendre ce qui suit pour un affront 100% assumé et provocateur de ma part, c'est une simple réflexion, un questionnement.
Se positionner en refusant de voter, très bien. Le fait de ne pas voter, contrairement au boycott, par exemple, ça reste quand même une non-action. Et toutes ces lois liberticides, libérales, appelez-les comme vous voulez, qui pleuvent en ce moment, vous les subissez comme les autres (les votants). Est-ce que vous ne pensez pas que si les non-votants de votre genre (ie, qui ont une conscience politique, pas des simples je-m'en-foutistes), s'étaient bougés vers les isoloirs en 2007, il aurait pu en être un peu autrement?
OK, ç'aurait pas été la panacée, mais les flics auraient peut-être eu moins de quotas à remplir, on se farcirait pas un président omniprésent qui essaie de rejouer "la Famille du bonheur" avec son immonde potiche, les cultes du travail, du rendement, du profit seraient peut-être moins présents... Sans sombrer dans l'utopie cucul, ç'aurait pu être "moins pire", quoi.
Non?
Si vous pensez malgré tout que ça n'aurait strictement servi à rien (mais vraiment à rien DU TOUT DU TOUT DU TOUT), qu'est-ce que vous proposeriez, comme action(s) concrète(s), qui dans le monde tel qu'il est actuellement permettraient une réelle action d'opposition, et pas juste un comportement passif (en parlant d'un comportement passif, je parle UNIQUEMENT du fait de ne pas voter, pas de ce que vous faites, ou ne faites pas, j'en sais rien, à côté, les 364 autres jours de l'année)?
Chais pas, j'me demande.
(au passage, j'ai pas voté en 2002, j'avais quatorze ans.)
Bref.
Merci de ne pas prendre ce qui suit pour un affront 100% assumé et provocateur de ma part, c'est une simple réflexion, un questionnement.
Se positionner en refusant de voter, très bien. Le fait de ne pas voter, contrairement au boycott, par exemple, ça reste quand même une non-action. Et toutes ces lois liberticides, libérales, appelez-les comme vous voulez, qui pleuvent en ce moment, vous les subissez comme les autres (les votants). Est-ce que vous ne pensez pas que si les non-votants de votre genre (ie, qui ont une conscience politique, pas des simples je-m'en-foutistes), s'étaient bougés vers les isoloirs en 2007, il aurait pu en être un peu autrement?
OK, ç'aurait pas été la panacée, mais les flics auraient peut-être eu moins de quotas à remplir, on se farcirait pas un président omniprésent qui essaie de rejouer "la Famille du bonheur" avec son immonde potiche, les cultes du travail, du rendement, du profit seraient peut-être moins présents... Sans sombrer dans l'utopie cucul, ç'aurait pu être "moins pire", quoi.
Non?
Si vous pensez malgré tout que ça n'aurait strictement servi à rien (mais vraiment à rien DU TOUT DU TOUT DU TOUT), qu'est-ce que vous proposeriez, comme action(s) concrète(s), qui dans le monde tel qu'il est actuellement permettraient une réelle action d'opposition, et pas juste un comportement passif (en parlant d'un comportement passif, je parle UNIQUEMENT du fait de ne pas voter, pas de ce que vous faites, ou ne faites pas, j'en sais rien, à côté, les 364 autres jours de l'année)?
Chais pas, j'me demande.
Re: Election européennes
Tu te ramènes avec des idées à la con, sans réflexion sur un ton aggressif et tu crois que les gens vont te répondre calmement ?Je me place pas du tout en défenseur acharné du vote. Au contraire, je sais pas du tout si je vais voter ou pas. Je me pose beaucoup de questions, tout simplement, alors j'avance des idées, des arguments, pour voir à quoi ressembleront les arguments contraires. Pour l'instant j'ai récolté plus d'agressivité que d'idées intéressantes, à part dans les textes que certains d'entre vous ont copié/collé.
Le fait de ne pas voter est exactement dans la même lignée que le boycott pour moi ... C'est une action qui tend à apporter la volonté de la suppresion de l'Etat. Nous n'avons "ni dieux, ni maîtres" si l'on vote, cela veut dire que l'on choisi un maître.Se positionner en refusant de voter, très bien. Le fait de ne pas voter, contrairement au boycott, par exemple, ça reste quand même une non-action.
Ca aurait été autrement peut être, mais ça n'aurait pas été l'anarchisme, donc rien à foutre.Est-ce que vous ne pensez pas que si les non-votants de votre genre (ie, qui ont une conscience politique, pas des simples je-m'en-foutistes), s'étaient bougés vers les isoloirs en 2007, il aurait pu en être un peu autrement?
Ne pas voter, c'est choisir de n'avoir pas de maîtres. Que ce soit la droite, la gauche, c'est le même combat.
Ce que je pense n'est pas un compressé de 2gr que l'on glisse dans une urne.
Que les flics aient moins de quotat à remplir, c'est cool pour eux, moi je souhaite simplement leur disparition. Idem pour les lois "libérales et liberticides" et l'Etat en général.
Qui a un comportement passif ici ? Il y a tellement de manière de lutter ! Manifestation, végétarisme, entre aide, squatt, boycott, et j'en oublie les 99/100 ...Si vous pensez malgré tout que ça n'aurait strictement servi à rien (mais vraiment à rien DU TOUT DU TOUT DU TOUT), qu'est-ce que vous proposeriez, comme action(s) concrète(s), qui dans le monde tel qu'il est actuellement permettraient une réelle action d'opposition, et pas juste un comportement passif (en parlant d'un comportement passif, je parle UNIQUEMENT du fait de ne pas voter, pas de ce que vous faites, ou ne faites pas, j'en sais rien, à côté, les 364 autres jours de l'année)?
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Re: Election européennes
Des idées à la con, ce n'est que ton avis. J'ai eu comportement agressif dans un autre topic, m'en suis rendu compte et ai présenté des excuses. Ici, je n'ai pas eu de ton agressif.Anto a écrit :Tu te ramènes avec des idées à la con, sans réflexion sur un ton aggressif et tu crois que les gens vont te répondre calmement ?
J'ai bien compris cet aspect de la question, mais que tu le veuilles ou non, les "maîtres" sont bien là.Le fait de ne pas voter est exactement dans la même lignée que le boycott pour moi ... C'est une action qui tend à apporter la volonté de la suppresion de l'Etat. Nous n'avons "ni dieux, ni maîtres" si l'on vote, cela veut dire que l'on choisi un maître.
Tu ne m'as peut-être pas lu en entier, mais j'ai bien précisé que je n'accusais personne d'avoir un comportement passif, et que ma question tournait autour du fait de voter ou non, pas de tous les comportements annexes que tu cites.Qui a un comportement passif ici ? Il y a tellement de manière de lutter ! Manifestation, végétarisme, entre aide, squatt, boycott, et j'en oublie les 99/100 ...
Re: Election européennes
ouaiiiisss les punks avec ségolène !! segolene ! segolene ! segolene !Est-ce que vous ne pensez pas que si les non-votants de votre genre (ie, qui ont une conscience politique, pas des simples je-m'en-foutistes), s'étaient bougés vers les isoloirs en 2007, il aurait pu en être un peu autrement?
pfiou qu'est ce qu'on se marre...
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