Le CINEMA c'est de la DYNAMITE ! Quatrième !

[aurélie apatride]

j'ai topé pour 20 euros à la fnac un superbe digipack de 8 cds, "b movies archives", comme son nom l'indique des bo de films d'horreurs, westerns, etc
je suis en train de me taper une barre de rire sur la musique de zombie, j'avais jamais capté en voyant le film à quel point cette chanson donne plus envie de faire une danse africaine que fuir devant des zombies effrayants...

[Alcibiade]

J'ai commencé à mater la série BATTLESTAR GALACTICA, c'est pas mal du tout pour l'instant, mais avant l'épisode 1 il y a en fait un épisode pilote et je le trouve pas.. quelqu'un l'aurait en divix ou quoi?
(Paria, tu regardais la série j'crois?)

[PariA]

nan j'ai vu quelques épisodes de ci de là, rien de sérieux, j'ai pas accroché...

[Alcibiade]

ah ok. J'ai maté le premier épisode juste et j'ai trouvé ça pas mal du tout.

[NIMOe]

ah tiens je tombe sur les fotos de la campagne pub US de True Blood, elles sont plutôt bien vues...
p'tit clin d'oeil donc, pour ceusses qui matent (et/ou pour donner pê envie aux autres de jeter un oeil sur cette série dans laquelle les vampires font leur coming out (suite à l'invention japonaise d'un sang synthétique)) :

http://series-tv.premiere.fr/News-Photo ... d)/2030308

[aurélie apatride]

AVATAR en 3D VOSTF...
Ben j'aurai su je serai allé voir Max & les Maximonstres.
Une histoire con comme la lune (encore pire que le nullissime Pathfinder) dans un film qui ressemble visuellement à un cadeau fourni avec un menu big mac enfant...
Le truc le plus débile et le plus faussement naif mais réélement prétentieux que j'ai pu voir depuis des années...

en fait, melvin, c' est laurel
tu es démasqué

[melvinjunko]

Vu hier dans un état quasi second :

PIRATES de Polanski.
Ca faisait bien 15 ans que je ne l'avais pas vu... J'en gardais un souvenir mitigé et je comprend pourquoi. D'un côté les costumes, les décors sont formidables et très bien photographiés, d'un autre côté j'ai trouvé la réalisation assez impersonnelle et surtout le film est plombé par une musique de merde souvent hors sujet. Mais au final j'étais content de revoir ce film imparfait mais sympathique

IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST
Considéré comme un aboutissement dans le western leonien, je suis un peu plus dubitatif. Leone semble avoir voulu quitter le style potache et parodique de sa trilogie des dollars et semble vouloir se confronter aux mythes américains. Le processus de civilisation amenant une violence organisée, le mythe de la frontière tout ça... C'est souvent sublime (la scène de l'execution des McBain, le duel final, la scène de la taverne avec(EDIT) le gars que j'ai cru que c'était borgigne alors que c'était max le serviteur de Jonathan et Jennifer Hart), le personnage de Frank) mais parfois un peu à côté de la plaque. Le personnage de Harmonica que je trouve pas super bien écrit (surtout les dialogues), celui de Cheyenne dont la sous intrigue est parfois un peu sacrifiée... Il manque dans la description de l'Ouest sauvage que fait Leone la puissance évocatrice du mexique révolutionnaire d'il était une fois la révolution. Ce clacissisme choisi nuit pour moi un peu au film et je préfère le voir traiter ses thèmes comme l'infirmité ou le pouvoir (le personnage infirme renvoie au directeur de la prison du bon la brute le truand). Même si il fait mouche sur quelques dialogues savoureux
-il y avait 3 caches poussières, à l'intérieur de ces caches poussières 3 hommes, à l'intérieur de ces trois hommes, 3 balles...
-5000 $ c'est la prime pour cet homme
-Judas avait pensé que 30$ suffisaient
-à cette époque y'avait pas de $
-non mais y'avait déjà des fils de pute

En fait je préfère à ce film le parodique Mon Nom est Personne qui retourne le personnage de Harmonica en une sorte de jeune fan à la fois transi d'amour et à la recherche du père. Certaines scènes se telescopent admirablement bien, celles où Harmonica egrenne les victimes de Frank et celles où Personne fait de même avec Jack Beauregard. Mais au final je trouve le ton nostalgique de Mon nom est personne, sur une époque révolue, sur la fin des grandes figures de l'ouest, plus émouvant que celui d'Il était une fois dans l'Ouest.


DANS LA BRUME ELECTRIQUE
Pour finir la soirée en beauté rien de mieux qu'une bonne bousasse. Surestimé réalisateur français baignant dans l'autosatisfaction du cinéma céfran, Tavernier décide de passer aux USA pour pondre ce qu'il espère être un classique buriné. Adaptation d'un roman américain, traitant de thèmes lourds et profonds comme l'histoire du pays, sa mauvaise conscience raciste, l'alcool et les ouragans de la Louisiane sur fond de meurtres de prostitués. Ca se veut classique et puissant, c'est juste affreusement nul. Tommy Lee Jones fait à peine le minimum syndical, il est présent physiquement sur le plateau mais refuse d'en faire plus, on a de la peine pour John Goodman, immense acteur ici perdu au milieu de rien... La réalisation n'est jamais inspirée, ne propose rien, ne dit rien, suit platement le scenario comme si Tavernier pensait que torcher un téléfilm correct était suffisant. Le scenario quant à lui marche sur plusieurs thèmes mais ne traite rien, la mauvaise conscience à travers l'histoire de ce jeune noir buté dans les marais dans les années 60 ? Rien. L'Histoire à travers les fantômes confédérés ? Rien du tout. Le thriller policier ? Que dalle ! Le personnage de Tommy Lee Jones ? Absent. Le monde du cinéma ? Grotesque, kitsch et minable. Certaines scènes (la réception chez Goodman, l'arrivée de la meuf du FBI et de TLJ chez le bad guy dans les marais) sont confondantes de nullité absolue.
Tavernier nous a pondu un bon film de merde, prétentieux et ridicule qui pourrait n'être qu'anecdotique si l'image finale ne finissait pas de l'envoyer paitre dans les tréfonds de la nullité et de la facilité. N'est pas les frères Coen qui veut, n'est pas Paul Thomas Anderson qui veut non plus. Sorti un an après No Country for old men et There will be blood, Dans la brume électrique prouve une fois de plus la nullité cosmique des élites autoproclamées et autosatisfaites du cinéma français.

[Starsky]

DANS LA BRUME ELECTRIQUE
Pour finir la soirée en beauté rien de mieux qu'une bonne bousasse. Surestimé réalisateur français baignant dans l'autosatisfaction du cinéma céfran, Tavernier décide de passer aux USA pour pondre ce qu'il espère être un classique buriné. Adaptation d'un roman américain, traitant de thèmes lourds et profonds comme l'histoire du pays, sa mauvaise conscience raciste, l'alcool et les ouragans de la Louisiane sur fond de meurtres de prostitués. Ca se veut classique et puissant, c'est juste affreusement nul. Tommy Lee Jones fait à peine le minimum syndical, il est présent physiquement sur le plateau mais refuse d'en faire plus, on a de la peine pour John Goodman, immense acteur ici perdu au milieu de rien... La réalisation n'est jamais inspirée, ne propose rien, ne dit rien, suit platement le scenario comme si Tavernier pensait que torcher un téléfilm correct était suffisant. Le scenario quant à lui marche sur plusieurs thèmes mais ne traite rien, la mauvaise conscience à travers l'histoire de ce jeune noir buté dans les marais dans les années 60 ? Rien. L'Histoire à travers les fantômes confédérés ? Rien du tout. Le thriller policier ? Que dalle ! Le personnage de Tommy Lee Jones ? Absent. Le monde du cinéma ? Grotesque, kitsch et minable. Certaines scènes (la réception chez Goodman, l'arrivée de la meuf du FBI et de TLJ chez le bad guy dans les marais) sont confondantes de nullité absolue.
Tavernier nous a pondu un bon film de merde, prétentieux et ridicule qui pourrait n'être qu'anecdotique si l'image finale ne finissait pas de l'envoyer paitre dans les tréfonds de la nullité et de la facilité. N'est pas les frères Coen qui veut, n'est pas Paul Thomas Anderson qui veut non plus. Sorti un an après No Country for old men et There will be blood, Dans la brume électrique prouve une fois de plus la nullité cosmique des élites autoproclamées et autosatisfaites du cinéma français.

je te trouve sacrément dur, là. Je lui ai trouvé plus d'une qualité, à ce film, même si franchement, la photo laisse à désirer. Ok, pas un chef d'oeuvre, et très loin derrière les cohen et p t anderson; mais le comparer à un téléfilm...
Sinon clin d'oeil, avant hier, j'ai rematté sur mon magnifique videoproj "Le fils de l'homme"
Puis aussi, dans les conditions cinoche à la maison , "au coeur de la nuit " (j'en gardais un tellement meilleur souvenir) "Citizen Kane" (en grand, c'est miam miam) ou encore "Best way to the world"...
Les prochains: Shining, Aguire et Fitz Caraldo, puis une myriade de merveilles dégotées sur un forum incroyable (les jours et les nuits de china blue (ken russel), 8 1/2 (fellini), sweet movie, lectures diaboliques (huhu, pas vu depuis une quinzaine d'années), j'en passe et des dizaines de meilleurs)

[NIMOe]

Les prochains: Shining, Aguire et Fitz Caraldo, puis une myriade de merveilles dégotées sur un forum incroyable (les jours et les nuits de china blue (ken russel), 8 1/2 (fellini), sweet movie, lectures diaboliques (huhu, pas vu depuis une quinzaine d'années), j'en passe et des dizaines de meilleurs)

et ben ! ça a l'air chouette ! euh... y'aurait-il moyen d'avoir une lianne vers cet incroyable forum qui regorge de perles ?

et pendant que j'suis dans les questions : quelqu'un-e ici aurait déjà réussi à chopper des films de Sogo Ishii avec sous-titres (parce que je tourne un peu (bocou) en rond depuis un moment là) ?

sinon ces derniers temps, de ce côté-ci de l'écran :

- Choke de C-Gregg, adaptation du roman du même nom de Palahniuk. roman qui n'est d'ailleurs pas mon préféré parmi ceux que j'ai lus de lui... mais pff quelle déception cette adaptation, j'ai pas accroché du tout !
ça reste et glisse en surface d'une surface vernie, en lustrant bien le perso principal - alors que ce sont toutes les intrigues et les relations avec les autres et entre tou(te)s dans des multi-situations autres et biscornues qui en faisait un truc avec de l'épaisseur, du corps et du mouvement. mouais, le style de Palahniuk c'est quand même bien entre autres de tisser des fils de partout et de nous prendre dans sa toile, et si on laisse que deux fils pendouillés sans rajouter sa patte pour en faire un truc bah... on n'est pas du tout pendu après ; c'est raté. on n'est plus du tout dans l'atmopshère entremêlée et un peu gluante. c'est d'un lisse, c'est d'un propre et c'est d'une linéarité (ah non pardon y'a 5 flash back ouuuh)... plus rien qui ne regorge, ne grouille ou ne pue trop... mais où est la démesure ? le temps labyrinthique ? les nuances ? les histoires ? les débordements et les écoulements ? où sont les êtres différents ? bref, why but why ?

- Surveillance de J-Lynch, là j'ai été bien aspirée. une ambiance et un rythme particuliers, une bonne intrigue alors que dans le même temps c fait de manière à ce qu'on devine assez tôt qui sont les tueurs, mais c pas le topo là, et c pas un problème. et rien que pour ça chapeau, le film ne tient pas (que) à cette dévouverte là, ce qui importe c'est ce qui se passe, comment c'est mis en intrigue justement, comment ça se joue et s'imbrique... bref on est vraiment bien (em)mené !!

2 sessions de rattrappage 2, en western, façon eastern :

- avec The good, the bad & the weird, de K-Ji-Woon (merci ô jeu de l'image du film, donc !). aaah ça déboite bien !! j'ai passé un bien superbe moment dans cette envolée envoyée !
han et quand même, the weird'man (déjà vu dans The host, Sympathy for mr vengeance, Memories of murder) je l'aime décidément bocou cet acteur...

- et avec Sukiyaki Western Django, de T-Miike. j'sais pas pourquoi ils l'ont joué en anglais mais bon on va dire que l'anglais japonais du XII° siècle amène une petite touch' autre... et sinon ben... ça dépote. c'est du beau. et c'est complètement fondu (ah ben c une Sukiyaki en même temps, on était prévenu !) et refondu, avec évidemment moult et moult clins d'oeil - et à y mettre autant de repères ben... ça déborde les dits repères! comme souvent avec Miike, et là c'est du bien beau bordel que cet énième film encore différent... avec tomate-cerise sur les spaghettis, on peut tout manger on comprend tout

- Eldorado de B-Lanners (rappelé par la mention sur le topic après l'avoir loupé et zappé, cool!) : il en a une orageuse façon de saisir intensément et tout en nuances, ben les orages (justement) et les acalmies - autant pour les paysages traversés que pour les personnages, traversés eux aussi. avec des passages/frontières bien sûr pas étanches mais tout poreux...
le genre de moment cinématographique qui traverse et qui mouille (donc), et qui calme aussi (laissant là, sur le cul, enfoncé dans le canap' après l'arrrêt du générique) et auquel on repense...

[Starsky]

Les prochains: Shining, Aguire et Fitz Caraldo, puis une myriade de merveilles dégotées sur un forum incroyable (les jours et les nuits de china blue (ken russel), 8 1/2 (fellini), sweet movie, lectures diaboliques (huhu, pas vu depuis une quinzaine d'années), j'en passe et des dizaines de meilleurs)

et ben ! ça a l'air chouette ! euh... y'aurait-il moyen d'avoir une lianne vers cet incroyable forum qui regorge de perles ?

http://downparadise.com/forum/viewtopic ... ni&start=0

j'ai du souscrire un abonnement à megauplaud (10 neurones), mais je ne regrette pas.