
LA ROUTE
Bon, enfin j'ai réussi à le pécho dans une copie honnête, projeté à la maison, cool.
Alors les errements d'un type barbu, pas très propre, qui couche dans un sac de couchage humide, bouffe des boites de conserve dans le froid et fait du feu tous les soirs, bordel ça m'a rappelé mon quotidien ! Donc c'est plutôt pas trop dépaysé que j'ai suivi avec un intérêt amusé les aventures rocambolesques et fun de ce papa qui va apprendre à son fils à survivre dans un monde où il ne reste plus que la marche à pied comme activité. Et aussi jouer à cache cache avec des hordes de pillards devenus cannibales, surement par amour du bis italien, trouvant que la vie post apocalyptique est plus sympa si on y ajoute un peu de mordant, surtout dans un monde où la couleur dominante est le caca.
Bref, une comédie réaliste douce amère sur l'enfance qui s'efface devant les responsabilités de l'âge adulte, la chronique délicate d'un mort vivant qui finira mort, et plus du tout vivant.
Une réussite, indéniablement.