J'ai réussi à la finir la vidéo de Misanthrope. C'est quand même pas passionant, mais j'aime bien le chanteur, enfin pas ce qu'il chante, mais te type quoi.
Je m'attaque à Satazn Jokers bientôt, mais j'ai une interview de Maurice Godelier de 2h à finir avant.
SATAN JOKERS - Fils du métal
Re: SATAN JOKERS - Fils du métal
alors pour ce qui est du coté racisme, nazillon dans la scene metal. dans les années 90.. pour ma part: rien a signaler, a part quelques cas isolés (des ploucs dans la plaine de l'ain et du département de la loire) qui avaient des groupes à l'époque mais ils furent rapidement catalogués. Au contraire, y avait une super ambiance et beaucoup d'entre aide et une réellle demarche diy. Les mecs faisaient des labels , des distros. Il se montaient des petits concerts. Dans les années 89 à 93 à lyon,(j'habitais pas à lyon, hein! faut pas déconner ahahaha) j ai pu voir entombed, dismenber, sacred reich, sepultura, kreatot, death (sans chuck), obituary, pestilence, fear factory, brutal truth, gorefest, nocturnus, confessor, carcass , godflesh, suffocation, cannibal corpse,napalm death, bolt thrower, grave, muchy pup, prong, tiamat, morgoth, morbid angel , unleashed, pitch shifter, absolument toute la crême... et y en a certain, ou j ai pas pu aller comme a nuclear assault, dark angel...
serieux tous ces groupes (j 'ai un doute pour morbid angel...), ça tire pas vraiment à droite au contraire pour beaucoup d entre eux, ils se posent clairement antiraciste comme toute la clique de earache records ... j avais un tshirt sacred reich; celui avec le surf, c'était quand même assez dur au taf, d'expliquer que c'était pas des nazis...
la seule exception, ca a été au concert de motorhead à villeurbanne en 90. J avais 17 ans, j'étais à fond, mais sérieux ce soir là, il y a toute la faune de absolument tous les bords, skins, nazi, motards, hooligans, squatteurs, anars.... et ca a été la premiere fois que j'ai assisté à des lynchages, des bastons entre bandes... c'était assez curieux... mais le concert était cool, des accouphènes pendant deux jours...
en 94, j ai laché le metal... quand j ai commencé a y revenir en 2006 pour le retour de bolt thower.. le public avait changé, c'était plus des passionnés comme avant,c'était des gens qui allaient assisté à un spectacle . c'était plus la jeunesse insouciante, il n'y avait plus d'échange. c'était du business. j ai senti la différence entre les groupes et le public . dorenavant, il y a une barrière nette et claire. limite le concert d obituary en 2006 aurait été mieux si le public était assis. on était passé à autre chose et à partir de là, j 'ai commencé a voir des nazillons issus du mouvement black metal et d autres qui ne se cachaient plus avec des slogans hurlés.. j ai vraiment senti que s en était fini pour moi.
et puis voir t es groupes préférés de toute ta vie qui se ne bougeaint plus sur scène parce qu'ils avaient prix 20 kilos dans la bide, ça m'a vite saoulé c'était devenu d'un chient. scèniquement, la magie était aussi partie.
je suis monté a Paris en stop voir deicide en 92 ou 93 à l'espace ornano à paris. (la seule fois ou je suis allé dans cette salle d ailleurs). alors deicide, j ai jamais écouté et je m en fouttais royalement mais je m'étais dit qu 'il fallait que j'y aille pour voir ce phénoméne. je m attendaios à voir tout un défilé de sectes sataniques qui crameraient au moins une tête de chèvre sur le trottoir!! on attendait comme des cons dehors, le glen benton, il sort la tête de la porte en souriant , pousse un hurlement... les hardos sur le trottoir ont repliqué avec un blleuuraaagahhhhh général et puis plus rien ahahaha. le concert était chiant. bref pas de légende , rien de mythique.. un pétard mouillé... même pas un nazillon!
allez j'arrête là! ahahaha.... mais qu'est ce que j'ai pu kiffer cette époque! c'était ma dope...
serieux tous ces groupes (j 'ai un doute pour morbid angel...), ça tire pas vraiment à droite au contraire pour beaucoup d entre eux, ils se posent clairement antiraciste comme toute la clique de earache records ... j avais un tshirt sacred reich; celui avec le surf, c'était quand même assez dur au taf, d'expliquer que c'était pas des nazis...
la seule exception, ca a été au concert de motorhead à villeurbanne en 90. J avais 17 ans, j'étais à fond, mais sérieux ce soir là, il y a toute la faune de absolument tous les bords, skins, nazi, motards, hooligans, squatteurs, anars.... et ca a été la premiere fois que j'ai assisté à des lynchages, des bastons entre bandes... c'était assez curieux... mais le concert était cool, des accouphènes pendant deux jours...
en 94, j ai laché le metal... quand j ai commencé a y revenir en 2006 pour le retour de bolt thower.. le public avait changé, c'était plus des passionnés comme avant,c'était des gens qui allaient assisté à un spectacle . c'était plus la jeunesse insouciante, il n'y avait plus d'échange. c'était du business. j ai senti la différence entre les groupes et le public . dorenavant, il y a une barrière nette et claire. limite le concert d obituary en 2006 aurait été mieux si le public était assis. on était passé à autre chose et à partir de là, j 'ai commencé a voir des nazillons issus du mouvement black metal et d autres qui ne se cachaient plus avec des slogans hurlés.. j ai vraiment senti que s en était fini pour moi.
et puis voir t es groupes préférés de toute ta vie qui se ne bougeaint plus sur scène parce qu'ils avaient prix 20 kilos dans la bide, ça m'a vite saoulé c'était devenu d'un chient. scèniquement, la magie était aussi partie.
je suis monté a Paris en stop voir deicide en 92 ou 93 à l'espace ornano à paris. (la seule fois ou je suis allé dans cette salle d ailleurs). alors deicide, j ai jamais écouté et je m en fouttais royalement mais je m'étais dit qu 'il fallait que j'y aille pour voir ce phénoméne. je m attendaios à voir tout un défilé de sectes sataniques qui crameraient au moins une tête de chèvre sur le trottoir!! on attendait comme des cons dehors, le glen benton, il sort la tête de la porte en souriant , pousse un hurlement... les hardos sur le trottoir ont repliqué avec un blleuuraaagahhhhh général et puis plus rien ahahaha. le concert était chiant. bref pas de légende , rien de mythique.. un pétard mouillé... même pas un nazillon!
allez j'arrête là! ahahaha.... mais qu'est ce que j'ai pu kiffer cette époque! c'était ma dope...
Re: SATAN JOKERS - Fils du métal
bonus
video de napalm death en 94 au rail theatre a lyon , c'etait avec entombed
juste pour l'ambiance, c'était completement dingo...
j ai rarement revecu des trucs comme ça
https://www.youtube.com/watch?v=cFFGeT1SDzI
video de napalm death en 94 au rail theatre a lyon , c'etait avec entombed
juste pour l'ambiance, c'était completement dingo...
j ai rarement revecu des trucs comme ça
https://www.youtube.com/watch?v=cFFGeT1SDzI
et après tu nous fait un petit retour anthropologique sur les fils du métal ?Re: SATAN JOKERS - Fils du métal
Bon, elle est bien cette vidéo sur Satan Jokers. Quel groupe ! 
Et en cherchant un peu ça m'a permis de découvrir cette super polémique entre Renaud Hantson et Max Yme, youtubeur métalleux arrogant et qui fait de la musique ultra technique toute pourri et chiante, mais qui dit pas que des conneries (même s'il en dit aussi, je me souviens vaguement d'une de ses vidéos à propos d'un flyer contre le pogo violent dans les concerts hardcore dans laquelle il maitrise autant son sujet que Philippe Manœuvre quand il cause de... ben de à peu près n'importe quoi...).
Et en cherchant un peu ça m'a permis de découvrir cette super polémique entre Renaud Hantson et Max Yme, youtubeur métalleux arrogant et qui fait de la musique ultra technique toute pourri et chiante, mais qui dit pas que des conneries (même s'il en dit aussi, je me souviens vaguement d'une de ses vidéos à propos d'un flyer contre le pogo violent dans les concerts hardcore dans laquelle il maitrise autant son sujet que Philippe Manœuvre quand il cause de... ben de à peu près n'importe quoi...).
Début 2021, Renaud Hentson lance une campagne de financement participatif via son site internet pour financer son nouvel album. Le montant minimum de 40 euros pour toute donation et l'absence totale de contreparties en échange du financement font rapidement polémique. Renaud Hantson entrera en conflit sur Facebook avec le vidéaste et guitariste professionnel Max Yme qui l'accuse "d'arnaquer ses propres fans". Le chanteur invite alors Max Yme à réaliser un solo de guitare sur le nouvel album ce à quoi ce dernier répond favorablement à l'invitation et supprime alors sa vidéo de Facebook mettant fin à la discorde entre les deux hommes. Néanmoins Max Yme affirme dans un nouveau post Facebook ne pas avoir été crédité sur l'album et remet en ligne la vidéo à l'origine du clash.
Re: SATAN JOKERS - Fils du métal
Bon les gars, franchement, merci pour tous ces retours. Je me régale à lire tout ça.
Mais maintenant, où sont les filles du métal ?
Eh ouais... Y avait encore moins de filles que chez les punks j'ai l'impression... Non ?
Mais maintenant, où sont les filles du métal ?
Eh ouais... Y avait encore moins de filles que chez les punks j'ai l'impression... Non ?
Re: SATAN JOKERS - Fils du métal
C'était très masculin, oui. Je m'en rendais pas forcément compte à l'époque par contre. Je ne sais pas si ça a changé, mais vlà une vidéo du Max YME sus-cité qui est dans le thème...
Re: SATAN JOKERS - Fils du métal
Ah oui ce gars-là... Ma copine en regarde régulièrement. Assez insupportable dans la forme, même s'il ne raconte pas que des conneries, mais y a deux choses qui me hérissent dans son truc :
- la grossièreté permanente et qui semblerait faire office d'argument dans une démonstration.
- le montage, avec la coupe systématique de tout silence, ce qui donne un flot ininterrompu totalement indigeste de mon point de vue, mais complètement dans l'ère du temps, dans ce que Peter Watkins nomme la monoforme.
Je regarderai néanmoins ça à l'occasion.
- la grossièreté permanente et qui semblerait faire office d'argument dans une démonstration.
- le montage, avec la coupe systématique de tout silence, ce qui donne un flot ininterrompu totalement indigeste de mon point de vue, mais complètement dans l'ère du temps, dans ce que Peter Watkins nomme la monoforme.
Je regarderai néanmoins ça à l'occasion.
Modifié en dernier par moncul le 19 juin 2022 8:18, modifié 1 fois.
-
kolonel muller
- fait partie du décor
- Messages : 1976
- Enregistré le : 07 mai 2005 13:22
Re: SATAN JOKERS - Fils du métal
Pareil !! Y'en a qui devraient poster plus souvent !!!
Mon vrai nom c'est FRED :-)
Re: SATAN JOKERS - Fils du métal
allez, je me lance aussi!
j'ai écouté du métal de 79 à 85. du coup, j'ai écouté les mêmes trucs (un poil plus tôt), trust (mon 1er concert en 80), satan jokers, vulcain et, y avait aussi warning, blasphème, h-bomb du côté français... ac/dc, maiden, motörhead, judas priest... mon 1er lp (j'écoutais des k7 jusque là) c'était le ''no sleep till hammersmith'' en 81 pour étrenner ma 1ère platine (celle ou le couvercle servait d'enceinte...). pis en 82, la découverte de venom suivi de près par mercyful fate (j'étais au fan-club et j'ai porté un brassard noir pendant une semaine quand ils ont splitté... sacré métalleux, héhéhé!), l'année d'après un groupe d'ados boutonneux commençait à faire parler de lui... et aussi voivoid, hellhammer, slayer, warfare...
je me souviens d'ailleurs d'un festival à poperinge en belgique en 84, il y avait entre autres motörhead, twisted sister, metallica et mercyful fate, un vrai bonheur... v'la l'affiche!
par contre manowar avait pas joué...
sinon, sur annecy, on devait être quinze, y avait une fille, la copine d'un pote... pas souvenirs de trucs craignos mais, en fait, c'était surtout (en tout cas pour mon expérience perso) une bande de potes qui va aux concerts, qui partage są nouvelle découverte chez l'un ou chez l'autre. ce qui nous intérressait c'était d'être le premier à dégotter tel ou tel skeud ou telle ou telle version pour faire rager les autres. la politique, je savais pas ce que c'était. même si j'ai découvert plein de trucs grace à trust, ça n'était pas important à ce moment là.
le kolonel parle de ce refus d'être assimilé à des marginaux mais, en fait, nous on pensait qu'on était en marge de part la musique, les patchs dans tous les sens, les ceintures et cie... on était toujours 4/5 à se balader en ville et ça nous faisait marrer de voir comment les gens nous mataient... en même temps, j'allais bosser content (ou presque) parce qu'à la fin du mois je pouvais claquer la plus grosse partie de mon salaire (j'étais apprenti, ça allait pas bien chercher loin) en commandant des skeuds chez roadrunner ou autres parce qu'ici c'était un peu compliqué.
jamais regretté d'avoir lâcher le métal...et le travail!
j'ai écouté du métal de 79 à 85. du coup, j'ai écouté les mêmes trucs (un poil plus tôt), trust (mon 1er concert en 80), satan jokers, vulcain et, y avait aussi warning, blasphème, h-bomb du côté français... ac/dc, maiden, motörhead, judas priest... mon 1er lp (j'écoutais des k7 jusque là) c'était le ''no sleep till hammersmith'' en 81 pour étrenner ma 1ère platine (celle ou le couvercle servait d'enceinte...). pis en 82, la découverte de venom suivi de près par mercyful fate (j'étais au fan-club et j'ai porté un brassard noir pendant une semaine quand ils ont splitté... sacré métalleux, héhéhé!), l'année d'après un groupe d'ados boutonneux commençait à faire parler de lui... et aussi voivoid, hellhammer, slayer, warfare...
je me souviens d'ailleurs d'un festival à poperinge en belgique en 84, il y avait entre autres motörhead, twisted sister, metallica et mercyful fate, un vrai bonheur... v'la l'affiche!
sinon, sur annecy, on devait être quinze, y avait une fille, la copine d'un pote... pas souvenirs de trucs craignos mais, en fait, c'était surtout (en tout cas pour mon expérience perso) une bande de potes qui va aux concerts, qui partage są nouvelle découverte chez l'un ou chez l'autre. ce qui nous intérressait c'était d'être le premier à dégotter tel ou tel skeud ou telle ou telle version pour faire rager les autres. la politique, je savais pas ce que c'était. même si j'ai découvert plein de trucs grace à trust, ça n'était pas important à ce moment là.
le kolonel parle de ce refus d'être assimilé à des marginaux mais, en fait, nous on pensait qu'on était en marge de part la musique, les patchs dans tous les sens, les ceintures et cie... on était toujours 4/5 à se balader en ville et ça nous faisait marrer de voir comment les gens nous mataient... en même temps, j'allais bosser content (ou presque) parce qu'à la fin du mois je pouvais claquer la plus grosse partie de mon salaire (j'étais apprenti, ça allait pas bien chercher loin) en commandant des skeuds chez roadrunner ou autres parce qu'ici c'était un peu compliqué.
jamais regretté d'avoir lâcher le métal...et le travail!
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