Le CINEMA c'est de la DYNAMITE ! Quatrième !

[melvin]

Euh...C'est plutôt Cavanna non ? Le pôv' vieux qu'a l'air complètement largué dans cette histoire.

c'est le passage le plus glauque... un pont entre le documentaire parisien et le film de zombie italien

je dis ça parce que l'apparition de Cavanna transforme ce documentaire en film de zombie... Il est là, tout pâle, à peine plus rupitu qu'une ghoule de chez Fulci, on dirait qu'il est déjà mort et qu'il y a quelqu'un derrière qui le secoue un peu, y'a des morceaux qui tombent et on voit bien que c'est quelqu'un qui imite sa voix...

[Norma Bates]

Dit comme ça, ça me donne envie de le voir.

[magicraph]

je viens de voir à la suite 2 films qui parlent de bites, mais qui n'ont rien à voir!!

TEETH, de Mitchell Lichtenstein (2008)
une adolescente ultra puritaine milite pour la conservation de la chasteté jusqu'au mariage tombe malgré tout dans le "piège" de l'amour. En découvrant qu'il est normal d'avoir des envies sexuelles, elle s'aperçoit aussi que son vagin possède des dents.... et s'en sert!!

Le pitch nous fait bien baver, en nous faisant rêver à des délires complètement barrés et une critique du puritanisme assez marrante. Bref, on se prépare à voir un ovni. Et bien non, c'est ultra plan plan, le rythme est aussi lent que le scénario est prévisible, et on se surprend à imaginer le film qu'on aurait fait avec une idée de départ pareille! En plus de ça la réalisation est boiteuse, et à part l'héroine qui s'en sort pas trop mal, les acteurs sont pas franchement à l'aise. C'est ni drôle, ni gore, au mieux on sourit de temps en temps.


SHORTBUS, de John Cameron Mitchell (2006)
A new york, on suit les aventures amoureuses et sexuelles de plusieurs personnages, qui s'imbriqueront (j'ai pas fait exprès!) entre elles tôt ou tard au court du récit; notamment grâce au shortbus, un club underground rempli de freaks aux sexualités diverses et variées.

Un des meilleurs films que j'ai vu ces derniers mois, et là par contre il ne faut pas longtemps pour comprendre qu'on va en prendre plein la face! Les scène de cul, jamais simulées, sont très crues mais très belles et touchantes, tout comme les personnages et leurs histoires tour à tour pathétiques, comiques, ou même carrément tragiques. pour résumer, une citation du réalisateur, qui explique son film mieux que moi :

"Pendant les années de préparation d'Hedwig and the Angry Inch, mon précédent film, je me réjouissais de voir le cinéma explorer de nouveau la sexualité avec franchise comme certains films des années 60 et 70. Mais je regrettais que la plupart de ces nouveaux films soient à ce point sinistres et dénués d'humour. Le sexe y semblait quelque chose d'aussi négatif que, disons, les chrétiens conservateurs. (...) J'avais l'idée de tourner une comédie new-yorkaise pleine d'émotion qui serait sexuellement très franche, qui ferait réfléchir et, si possible, qui serait drôle. Un film qui ne chercherait pas forcément à être érotique, mais qui essaierait plutôt d'utiliser le langage de la sexualité comme une métaphore des autres aspects des personnages. J'ai toujours considéré la sexualité comme la terminaison nerveuse des gens."

[kolonel muller]

Vu, CALVAIRE [...] la "famille" de dégénérés n'est pas très crédible comparé aux prestations des deux excellents acteurs principaux. Le souci, c'est que devant des tarés pareils, on en vient à hausser les épaules et à se dire que de toute façon, des coins pareils, ça n'existe pas chez nous. Le film perd un peu de sa force.

Ah ouais moi je lui ai trouvé un côté hyper-réaliste justement, des coins pareils j'en connais, dans le fin fond de la bretagne ou la consanguinité est encore au rendez-vous, ajoutée à un alcoolisme inégalé, et en voyant le film ça me rappelait carrément notre belle campagne française justement. Après c'est vrai que les persos de la famille "dégénérée" sont poussés à l'extrême de la débilité profonde, mais pas plus que dans des films américains qu'on connait tous (Texas Chainsaw Massacre, The Devil's rejects, et caetera). Et justement dans Calvaire ce que j'ai trouvé marrant c'est que ça se passe pas aux States pour une fois, ça ajoutait au côté réaliste je trouvais.

Attends, tu ne vas tout de même pas me dire que tu connais des bleds où il y a au moins 10 tarés dangereux, cinglés, psychopathes, zoophiles, alcoolos qui vivent au même endroit! Des gros cassos, des ouvriers agricoles attardés et frustrés qui vivent dans des fermes comme des chiens exploités par le patron, je veux bien, mais autant de cinglés au cm2, prêts à sodomiser brutalement Marc Stevens dès qu'il porte une robe à fleurs, faut pas pousser mémé dans les orties quand même!! Et toi qui saute sur Lauzier et sa vague caricature de bonne portugaise à moustache... imagine-tu l'émotion du chasseur français de base qui lirais tes propos??? Pauvre homme!

Sinon, vu, hier soir, BLACK WATER, film de crocos australien par le réalisateur du 2ième meilleur film de requins juste derrière JAWS, OPEN WATERS! Très efficace! On retrouve cet art de la suggestion et ces attaques d'un réalisme à toute épreuve: le saltie ne mesure pas 15m, il ne grogne pas, ne bondit pas à la face des persos dès qu'ils s'approchent de l'eau, mais il glisse silencieusement dans les eaux sombres de la mangrove, mord et fais tournoyer ses proies, disparaît sans un remous... effrayant. Pas de happy end.

[Nada]

* "The machine girl" suite à l'intervention d'un membre du forum. Outre le côté mièvre ("oh c'est pour venger mon frère Yu" et hop pour la 77eme *fois du film tu vois l'adolescent sourire gauchement dans une sorte de fog laiteux et distant, l'héroïne qui pleure comme un bébé sa nouvelle amie qui vient de se faire buter après un carnage incroyable de dizaines de yakuzas sans même plisser la paupière etc etc) un peu insupportable, un scénar inexistant vu et revu mille fois et le modernisme forcené du film (pour le coup, tu te demandes pas si c'est de la pelloche, tu captes tout de suite que non), effectivement y a tout ce qu'il faut : des explosions de corps ultra mega gore à péter de rire, des geysers de sang surabusés, des mutilations en veux-tu en voilà mais jamais vulgos, un bras arraché remplacé par une mitrailleuse ou une tronçonneuse, de l'humour méchamment débile et bien plus encore. Pas mal!

* Deliverance de John Boorman. Je vais pas m'étendre mais j'étais TRES déçu.

[Acrate33]

* Deliverance de John Boorman. Je vais pas m'étendre mais j'étais TRES déçu.

pfff tu crains a mort toi :proy: scèance de ratrapage vendredi soir vous savez ou !!

[Nada]

Tu m'étonnes (fais-moi mal Johnny ohhhh)! Plutôt que de perdre mon temps, j'aurais dû remater pour la xieme fois "story of ricky"!!!

[melvin]

* "The machine girl" suite à l'intervention d'un membre du forum. Outre le côté mièvre ("oh c'est pour venger mon frère Yu" et hop pour la 77eme *fois du film tu vois l'adolescent sourire gauchement dans une sorte de fog laiteux et distant, l'héroïne qui pleure comme un bébé sa nouvelle amie qui vient de se faire buter après un carnage incroyable de dizaines de yakuzas sans même plisser la paupière etc etc) un peu insupportable, un scénar inexistant vu et revu mille fois et le modernisme forcené du film (pour le coup, tu te demandes pas si c'est de la pelloche, tu captes tout de suite que non), effectivement y a tout ce qu'il faut : des explosions de corps ultra mega gore à péter de rire, des geysers de sang surabusés, des mutilations en veux-tu en voilà mais jamais vulgos, un bras arraché remplacé par une mitrailleuse ou une tronçonneuse, de l'humour méchamment débile et bien plus encore. Pas mal!

* Deliverance de John Boorman. Je vais pas m'étendre mais j'étais TRES déçu.

Eh ben... tu crains à mort ! Machine Girl il faut quand même être vraiment en bonne condition, vu que ce que tu cites c'est fun, mais c'est un peu au début, un peu à la fin et au milieu c'est surtout ...
J'avoue cependant garder un souvenir ému des ninjas !

Par contre, DELIVERANCE... "TRES" déçu ??! Tu ne l'avais jamais vu ? Tu t'attendais à quoi ? A un survivor de ouf ? Sans vouloir débattre du sujet (ce n'est que partie remise) tu as été déçu de quoi ?

[Norma Bates]

Vu, CALVAIRE [...] la "famille" de dégénérés n'est pas très crédible comparé aux prestations des deux excellents acteurs principaux. Le souci, c'est que devant des tarés pareils, on en vient à hausser les épaules et à se dire que de toute façon, des coins pareils, ça n'existe pas chez nous. Le film perd un peu de sa force.

Ah ouais moi je lui ai trouvé un côté hyper-réaliste justement, des coins pareils j'en connais, dans le fin fond de la bretagne ou la consanguinité est encore au rendez-vous, ajoutée à un alcoolisme inégalé, et en voyant le film ça me rappelait carrément notre belle campagne française justement. Après c'est vrai que les persos de la famille "dégénérée" sont poussés à l'extrême de la débilité profonde, mais pas plus que dans des films américains qu'on connait tous (Texas Chainsaw Massacre, The Devil's rejects, et caetera). Et justement dans Calvaire ce que j'ai trouvé marrant c'est que ça se passe pas aux States pour une fois, ça ajoutait au côté réaliste je trouvais.

Attends, tu ne vas tout de même pas me dire que tu connais des bleds où il y a au moins 10 tarés dangereux, cinglés, psychopathes, zoophiles, alcoolos qui vivent au même endroit! Des gros cassos, des ouvriers agricoles attardés et frustrés qui vivent dans des fermes comme des chiens exploités par le patron, je veux bien, mais autant de cinglés au cm2, prêts à sodomiser brutalement Marc Stevens dès qu'il porte une robe à fleurs, faut pas pousser mémé dans les orties quand même!! Et toi qui saute sur Lauzier et sa vague caricature de bonne portugaise à moustache... imagine-tu l'émotion du chasseur français de base qui lirais tes propos??? Pauvre homme!

J'ai dis que je connaissais des coins pareils, c'est-à-dire des coins où les gens vivent en famille sans voir personne d'autre, qu'ils ne bougent jamais plus loin que le bout de leur chemin près de leur maison, et où le frère grimpe la soeur, etc... mais j'ajoute bien que dans Calvaire: Les dégénérés sont poussés à l'extrême, comme dans d'autres films du genre.

Et toi qui saute sur Lauzier et sa vague caricature de bonne portugaise à moustache...

Même sans smiley, j'espère que c'est pour rire.

[Tiriwurst]

TEETH, de Mitchell Lichtenstein (2008)
une adolescente ultra puritaine milite pour la conservation de la chasteté jusqu'au mariage tombe malgré tout dans le "piège" de l'amour. En découvrant qu'il est normal d'avoir des envies sexuelles, elle s'aperçoit aussi que son vagin possède des dents.... et s'en sert!!

Le pitch nous fait bien baver, en nous faisant rêver à des délires complètement barrés et une critique du puritanisme assez marrante. Bref, on se prépare à voir un ovni. Et bien non, c'est ultra plan plan, le rythme est aussi lent que le scénario est prévisible, et on se surprend à imaginer le film qu'on aurait fait avec une idée de départ pareille! En plus de ça la réalisation est boiteuse, et à part l'héroine qui s'en sort pas trop mal, les acteurs sont pas franchement à l'aise. C'est ni drôle, ni gore, au mieux on sourit de temps en temps.

Complètement d'accord avec toi ! J'ai eu l'impression de m'être fait rouler sur la qualité de la marchandise ! Pitch alléchant, mais c'est à peu près tout. Le méchant frangin métalleux est vraiment méchant, houlala c'est transgressif sa race. Mais contrairement à toi je n'aurais point d'indulgence à l'endroit du jeu d'une héroïne aussi égarée que ses collègues.