Le CINEMA c'est de la DYNAMITE ! Quatrième !

[Tiriwurst]

La boite à lettre de Lee Hyun-seung. Romance et fleur bleue, vous me direz on peut s'en branler. Mais, attention, il y a une astuce ! Les deux protagonistes sont séparés par deux ans d'un espace temps capricieux. Ils arrivent tout de même à communiquer par le biais d'un boite à lettre qui remonte le temps. Ils habitent la même maison, mais à deux époques différentes, ont le même chien. Alors c'est assez amusant, ben oui. Mais bon c'est un peu long quand même. Une fois posée, l'intrigue se traine de plus en plus, jusqu'à devenir carrément indigeste dans le dernier quart d'heure. Indigeste surtout parce que les violons et les cheveux au ralenti dans le vent, ça casse un peu le coté original du truc. Enfin bon, c'est pas une daube non plus, mais c'est un peu raté quand même. C'est dommage !


J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit. Je ne m'attendais pas à grand chose venant du réalisateur du pitoyable Janis et Johnn, et, comme ça arrive trop rarement, j'ai été agréablement surpris. Je savais que le casting était prometteur (Rochefort, Terzieff, Baer, Arno...) et le pitch de base amusant - quatre histoires de braqueurs manqués se déroulant autour d'une cafétéria de nationale - restait donc à savoir si le Samuel allait en faire un truc potable. Et bien oui ! Même tout à fait agréable comme petit film (qui se voudrait un peu Jarmuschien, mais bon c'est pas encore tout à fait ça). Les dialogues sont réalistes mais toujours bien trouvés, l'action quasi inexistante, les tronches sont magiques, les situations tristement cocasses. Le décor de cafétéria sert avant tout à mettre en évidence le décalage des personnages dans une modernité qu'ils ne comprennent pas. Les acteurs jouent des personnages qui jouent à être dans le coup, à faire comme à la télé pour s'en sortir. Un peu depressor par moment, on ne s'ennuie pas le moins du monde, on aimerait que ça dure un peu plus longtemps même.

[Anomalia]

Je sais que j'ai des goûts prétendument nuls, mais aujourd'hui j'ai acheté Survivre avec les loups, film que j'avais surkiffé quand il était sorti au cinéma y a six mois, alors j'en profite... Vous savez, c'est la fameuse faussement véridique histoire, d'abord parue en livre sous forme d'autobiographie, sur une petite fille belge et juive dont les parents sont victimes d'une rafle (question à 1000 euros : ça se passe à quelle époque à votre avis ?), et qui se retrouve (pour faire court) seule à errer, direction l'est, là où on lui a dit que se trouvaient ses parents. La gamine marche donc de la Belgique à l'Ukraine, et en chemin, se fait pote avec des loups qui l'accompagnent pendant une partie de son voyage...

Certaines questions frappent d'abord le spectateur lambda (comme moi), genre : comment la gamine arrive-t-elle à se réveiller le matin après avoir dormi dans la neige en plein hiver allemand et en n'ayant presque rien bouffé ?
Et d'autres questions ont frappé des spécialistes des loups, quand même vachement étonnés de voir des loups doux comme des agneaux, ou encore certains historiens, car certains faits ne coïncidaient pas avec la réalité historique.

Bref, en gros tout ça s'est révélé être un gros mensonge, n'empêche que le film est bien foutu, touchant, avec des scènes poignantes, et même si le sujet est bateau, il montre des hommes d'un barbarisme sidérant, et des animaux à mille lieues de cette réalité, "humains" (je sais, ce terme est anthropomorphique, mais c'est pour bien rendre l'idée). La jeune actrice de huit ans ne joue pas très bien au début, mais devient, je trouve, excellente dans la suite, c'est-à-dire quand les dialogues disparaissent et qu'elle devient une véritable enfant sauvage. Et les loups aussi sont très performants. :-)

Je ne suis pas du tout cinéphile, je n'ai pas trop le don pour analyser le pourquoi du comment, mais même regardé comme une fiction, ce film reste un gros coup de coeur. Surtout que certains enfants ont vraiment vécu quelque chose qui y ressemble, sans loup, sans distance aussi longue, mais quand même.

Ah oui, j'oubliais la B.O : c'est Emilie Simon qui l'a faite, oui je sais, mais là je trouve que ça s'accorde très bien avec le film.

Voilà voilà, soyez pas trop méchants !

[nofun]

Le premier était une purge sans âme.
Le second est une purge sans âme aussi. Je l'ai maté tout à l'heure, c'est lonnnnnnngggg. Et chiant. Pas la moindre scène susceptible d'éveiller une once d'intérêt chez le spectateur somnolant. En fait on s'en branle total de se qui leur arrive à ces personnages insipides. Et au reste du monde aussi.

Ah ? Moi je l'avais trouvé pas mal le premier Hellboy. Pas transcendant non plus, mais plutôt sympathique. Mais j'avoue que je suis bon public avec les films de super-héros. Tant que y a un type en costume ridicule qui sauve le monde, ça me va. Je vais peut-être me laisser tenter par le 2.

Voilà voilà, soyez pas trop méchants !

Ah toi aussi tu ressents toujours une certaine appréhension quand tu postes dans le sujet cinéma ?

[Anomalia]

Voilà voilà, soyez pas trop méchants !

Ah toi aussi tu ressents toujours une certaine appréhension quand tu postes dans le sujet cinéma ?

Pire ! Je cesse de me nourrir, je fais des cauchemars, j'ai des sueurs froides tant je redoute les foudres des dieux de l'Olympe ! Je ne souhaite même pas ça à mon pire ennemi !

[melvin]

Jorg Buttgereit et Bruce Labruce en ce moment sur arte dans ce qui est pour moi l'une des toute meilleure émission TV : Au coeur de la nuit

[Doctor Louarn]

J'ai maté christmas de Ferrara avant hier. Malheureusement pas en entier.
Histoire d'un couple de dealer dont le mec se fait enlever. C'est surtout la seule fois où j'ai vu Ice-t jouer comme un acteur.

Qu'est ce que vous pensez des films de yakuzas genre le cimetière de la morale, guerre des gangs à Okinawa... La morale est quand même plus douteuse que dans les films de kung fu ouvriéristes.

Je continue(rais) à aimer les deux c'est histoire d'avoir des avis

[Doctor Louarn]

Sinon au cinéma hier soir, Back soon de Solveig Anspach. Islande ! L'histoire d'une dealeuse de beuh quatragénaire et poétesse lunaire qui cherche à revendre à un gros ponte son portable contenant toutes les numéros des consommateurs. Enfin ça c'est la trame. Parce qu'en fait, ben c'est islandais. Et j'ai pas tout compris le sens comique des scènes que j'imagine être drôle. C'est assez barré dans l'ensemble, mais calme et insulaire. Et aussi le fiston de la dealeuse avec un insigne CRASS sur son blouson. Et des foncedés sympa, un français chéper aux champingons et fan de la poétesse, bref un grand n'importe quoi pas forcément accessible.

Mouef!

Y'a pas mal de bonnes idées, un côté road movie intéressant, une idée de départ pas mal, mais rapidement ça part dans le "je fais n'importe quoi pour le rendre le film sympathique"mais n'est pas Emir Kusturica qui veut et du coup, comme une impression d'une mauvaise copie.

Sans compter la fin hyper cucul avec le groupe de ska qui m'a énervé: les îles c'est trop cool "on part à tahiti" (n'est ce pas giole? )

Ca aurait pu casser quatre pattes à un canard et ça pèche par manque d'originalité.

Quand même l'Islande ça a l'air beau sans bjork. (non, ca n'est pas une contrepétrie)

[Doctor Louarn]

Decidemment, je rattrape le retard

Infernal affairs de Wai-keung Law et Siu Fai Mak.

Premier volet d'un trilogie (je me tape les deux autres ce soir !) dans les classiques décors de Hong-Kong (pour tous ceux qui apprécient les Chan, To, Woo ou Hark) et les habituels ambiance de triades et de flics ombrageux. La réalisation est à la mesure du propos : très classique et réellement efficace. Pas beaucoup de gun fights improbables dans ce scénario aux allures de miroir : un flic infiltré depuis dix ans dans une triade affronte par procuration une taupe qui oeuvre au sein de la police. Si la psychologie des personnages est à peine esquissée, les joutes tactiques et stratégiques des deux sous marins est assez jouissive à suivre. A noter quelques moments d'émotions (plus ou moins réussis) et une morale finale qui appelle une suite. Très bon HK donc !

Excellent film donc, par contre c'est peut être mon cerveau qui fonctionne au ralentie, mais j'ai eu du mal à saisir tout de suite les subtilités de l'intrigue du 3ème. A noter une version pas terrible (vue après l'original) tourné par les américains pour les américains "les infiltrés"

[Doctor Louarn]

Vu aussi le dernier woody allen que j'ai trouvé pas mal et relativement à contrepieds d'une certaine marque que l'on trouvait dans ses précédents films. Histoires d'amours qui s'entrecroisent de manière relativement subtile et tout le monde, avec des parcours et des envies totalement différents finit frustrés mais ont au moins vécus.

Bref, j'ai carrément bien aimé, sauf que tout le monde a evidemment une belle gueule et est plein aux as dans des décors de bourges casse couilles (un peu les même défauts et qualités que shortbus en fait)

[xDAVIDx]

Hier soir j'aurais du aller à Dijon, mais j'ai eu un contre-temps, donc pas de concert
Je me suis donc matté un film, LA ZONA, de Rodrigo Pla. Quel choc!!!
Ca se passe à Mexico, dans une citée résidentielle de riche blancs-becs. Leur cité est protégée des pauvres par un mur d'enceinte, et ultra surveillée, avec caméra à chaque rue, gardiennage privé... Mais un soir de tempête, 3 jeunes paumés arrive à entrer, dans le but de se remplir les poches. Un meurtre aura lieu, et deux des jeunes crèveront sous les balles des habitants. Reste le troisième qui est encore à l'intérieur du quartier. La chase à l'homme (au gosse plutôt) commence, et rien ne pourra l'arrêter, ni la police, ni la raison... Les habitants s'organise en milices...
Ce film est vraiment dans l'air du temps, le tout sécuritaire, la chasse aux pauvres, zèle du bon citoyens, corruption, haine, peur, vidéo surveillance, lynchage, vengeance... Il met mal à l'aise, et le final laisse une putain de boule dans l'estomac!!
Il vaut vraiment le coup!Du vigilante-movie remis au gout du jour!!!

Vu aussi EDEN LOG, film français de science-fi au tendance cyber-complexe, avec Clovis Cornillac (qui rime avec tête à claque) ... Bref, un gars se réveille dans une grotte à coté d'un cadavre, sans aucuns souvenirs... Il décide d'essayer de remonter à la surface à travers un détale futuro-organique, tout en évitant de croisé une mystérieuse patrouille... Pffff j'ai rien compris, c'est chiant à mourir, quasiment pas de dialogues, images sombres, ambiance pseudo intelligentsia... Même Matrix ou Ghost In The Shell semble ultra accessible par rapport à cette bouse!

Ce mois là, je me suis replongé 15 ans en arrière, avec l'intégrale des MYSTÉRIEUSES CITÉES D'OR, toujours aussi magique après ces années! J'en avais l'arme à l'œil



Le XVIè siècle.
Des quatre coins de l'Europe, de gigantesques voiliers partent à la conquête du Nouveau Monde.
A bord de ces navires des hommes avides de rêves, d'aventure et d'espace, à la recherche de fortune.
Qui n'a jamais rêvé de ces mondes souterrains, de ces mers lointaines peuplées de légendes,
Ou d'une richesse soudaine qui se conquerrait au détours d'un chemin de la cordilière des Andes ?
Qui n'a jamais souhaité voir le soleil souverain guider ses pas au coeur du pays Inca,
Vers la richesse et l'histoire des Mystérieuses Cités d'Or ?

Enfant du soleil,
tu parcours la terre, le ciel,
cherche ton chemin,
c'est ta vie, c'est ton destin,
et le jour, la nuit,
avec tes deux meilleurs amis,
à bord du grand Condor,
tu recherches les Cités d'Or

(aaah ah ah ah ah
Esteban, Zia, Tao, les Cités d'Or)

Enfant du soleil,
ton destin est sans pareil,
l'aventure t'appelle,
n'attends pas et cours vers elle

(aaah ah ah ah ah
Esteban, Zia, Tao, les Cités d'Or)