la catastrophe nucléaire de Fukushima

Le punk n'est pas qu'une musique ! Ici on discute de l'actualité, des manifs et des résistances en lien direct avec notre culture. "Make punk a threat again", ça vous dit encore quelque chose ?!
Répondre
Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par Nico37 » 17 août 2011 10:55

Après Fukushima : une extension massive de l'industrie nucléaire mondiale se prépare par William Whitlow 18 juillet 2011

Un rapport de l'Economist Intelligence Unit [le service de recherche et d'analyses du journal The Economist, ndt] prédit une croissance massive sur toute la planète de la production d'énergie nucléaire au cours de la décennie à venir. La prise en compte du désastre de Fukushima, considéré maintenant comme le pire accident industriel de l'histoire, devrait être minime.

Toujours selon ce rapport, la décision de l'Allemagne de fermer ses centrales nucléaires sera plus que compensée par un accroissement de la production nucléaire dans d'autres pays. The Future of Nuclear Energy annonce une croissance de 27 pour cent de la production d'ici à 2020. Les réacteurs prévus en Chine, en Inde et en Russie ajouteront cinq fois la capacité nucléaire que la décision allemande supprimera de la production mondiale.

Il faut 15 ans pour construire une centrale nucléaire, l'augmentation prévue reflète la production estimée des installations déjà en construction. Seize nouveaux réacteurs ont été démarrés en 2010. Dix d'entre eux en Chine et les autres en Russie, en Inde et au Brésil. Même le Japon a repris la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, après avoir pris des mesures anti-sismiques supplémentaires. À partir de 2015, un nouveau réacteur entrera en activité chaque mois quelque part dans le monde.

Cette extension massive de l'industrie nucléaire a lieu en dépit du fait qu'aucune des questions de sécurité inhérente à la production d'énergie nucléaire n'a été abordée. Rien que cette semaine, il y a eu une explosion dans une centrale nucléaire française. La centrale de Tricastin a été récemment critiquée par l'Autorité de sécurité nucléaire (ASN) française, qui faisait une liste de 32 mesures de sécurité à appliquer. EDF, qui gère la centrale, a insisté sur le fait que cette explosion avait eu lieu dans une zone non nucléaire de la centrale et ne présentait aucun risque de fuite radioactive. L'expérience de Fukushima a pourtant montré que la défaillance des fonctions non nucléaires, par exemple la perte de l'alimentation électrique, créé un risque pour le réacteur nucléaire. Les centrales nucléaires sont des systèmes dont la conception est très complexe et aucune de leurs parties ne devrait être considérée avec autant de légèreté comme "non-critique."

Toutes les centrales nucléaires françaises sont censées avoir subi une inspection à la suite du désastre de Fukushima. Pour qu'une explosion se produise dans l'une d'entre elles si peu de temps après, et pour qu'EDF la minimise ainsi, donne à penser que l'industrie n'a retenu aucune leçon de Fukushima.

L'extension de l'usage de l'énergie nucléaire est un phénomène international, et l'effet d'un accident quel qu'il soit serait international. Et pourtant il n'existe toujours pas de normes de sécurité internationales ayant force contraignante pour cette industrie. Au lieu de cela, comme l'a mis en évidence le désastre de Fukushima, les gouvernements nationaux et l'industrie nucléaire collaborent dans le dos du public et s'accordent pour passer sous silence les questions de sécurité.

Le Guardian a récemment publié des emails montrant de près la collusion entre le gouvernement britannique et l'industrie nucléaire dans la foulée du désastre de Fukushima. Deux jours après le tremblement de terre, des représentants du gouvernement britannique ont envoyés des courriers à EDF, Areva, Westinghouse [entreprise d'électricité américaine qui intervient fortement dans l'industrie nucléaire, rachetée par le japonais Toshiba en 2006, en France elle est notable pour avoir revendu le brevet de ses centrales à FRAMATOME en 1974, ndt], ainsi qu'à l'Association de l'industrie nucléaire, pour les prévenir que la situation à Fukushima pourrait endommager la confiance du public dans l'énergie nucléaire. Ces représentants insistaient pour qu'il soit dit que ce n'était aussi grave que les images télévisées pouvaient le laisser penser :

« La radioactivité relâchée a été contrôlée - le réacteur a été protégé. C'est la tâche normale des systèmes de sécurité de contrôler et gérer une situation de ce genre. »

Ils ont invité les industriels à envoyer leurs commentaires pour qu'ils puissent être inclus dans une déclaration du gouvernement : « Il faut que nous travaillions tous à partir des mêmes éléments pour faire passer le message aux médias et au public. »

Une campagne de propagande concertée a été organisée, sans aucun égard pour la vérité ou la sécurité de la population. L'industrie nucléaire et le gouvernement britannique ont travaillé main dans la main pour passer sous silence l'étendue du désastre qui se déroulait au Japon et son effet potentiel sur le reste du monde.

« Les opposants au nucléaire de toute l'Europe n'ont pas perdu de temps à assimiler tout ça à Tchernobyl etc. Il faut que nous réduisions au silence toutes les tentatives de comparer cela à Tchernobyl, » affirme l'un de ces e-mails.

En quelques semaines, les représentants japonais ont été contraints d'augmenter le niveau de l'accident de Fukushima de 4 à 7 , comme à Tchernobyl.

Les officiels britanniques se sont clairement considérés comme en lutte médiatique pour la défense de l'industrie nucléaire, comme les ministres se préparaient à ce moment-là à annoncer de nouveaux plans pour la construction de réacteurs nucléaires au Royaume-Uni.

« Cela a le potentiel de faire reculer l'industrie nucléaire partout dans le monde, » dit l'un des 80 e-mails rendus publics, « il faut nous assurer que les antinucléaires ne puissent pas gagner de terrain là-dessus. Il nous faut occuper le terrain et le tenir. Nous avons vraiment besoin de montrer que le nucléaire est sûr. »

Un ex-inspecteur de centrales nucléaires a déclaré au Guardian que le niveau de collusion révélé par ces e-mails est « vraiment choquant. »

Cette collusion n'est pas cantonnée à la Grande-Bretagne. Au Japon, l'ampleur du désastre de Fukushima a été constamment minimisée dès le départ. D'après l'ex-ministre de l'intérieur Haraguchi Kazuhiro, les données des stations de mesure de la radioactivité au Japon ont été jusqu'à cent fois plus élevées que celles révélées à la population.

Les experts sont de plus en plus inquiets des conséquences de Fukushima sur la santé publique. Nishio Masamichi, spécialiste en radiothérapie et directeur du centre de cancérologie d'Hokkaido, a exprimé sa « grande inquiétude » dans le journal des affaires, le Tokyo Kenzai. L'article est intitulé : « Le problème des contre-mesures à l'exposition aux radiations pour l'accident nucléaire de Fukushima : inquiétudes pour la situation actuelle, » il y donne une répartition détaillée des risques pour les travailleurs du site et les résidents de la zone environnante.

Ce fonctionnaire du ministère de la santé s'était initialement associé aux appels au « calme », mais il accuse maintenant la Compagnie électrique de Tokyo (TEPCO) de cacher la vérité sur ce désastre et de faire passer la survie de la compagnie avant la santé publique. Il a condamné l'augmentation par le gouvernement de la limité légale du taux d'exposition aux radiations pour les travailleurs de 100 millisieverts à 250 par an. Les travailleurs du site ne sont « même pas traités comme des êtres humains, » écrit-il.

Les travailleurs sont forcés à dormir et manger sur le site de l'accident, ce qui augmente leur risque d'inhaler ou d'ingérer des produits contaminés, alors qu'à seulement une demi-heure de là, il y a des hôtels vides où ils seraient déjà confrontés à un risque nettement moindre. La compagnie se préoccupe davantage, affirme-t-il, d'empêcher les travailleurs de fuir, que de protéger leur santé.

Toujours selon lui, la compagnie a donné aux travailleurs des compteurs Geiger truqués. Ils ne s'appuient pas sur des mesures effectuées sur tout le corps pour évaluer le niveau d'exposition à des radiations internes. Ils ne mesurent pas non plus les taux de radiations en les répartissant en différents types, radiations alpha émises par le plutonium et beta émises par le strontium. Aucune mesure spécifique n'a été prise pour protéger les travailleurs du MOX (du combustible à Mélange d'OXydes) utilisé dans le réacteur numéro 3. De l'iode est donné aux travailleurs mais, pour Nishio, il faudrait également qu'ils prennent de la Radiogardase (des capsules de bleu de Prusse insoluble).

Nishio a également critiqué les mesures prises par le gouvernement japonais pour protéger les populations locales. Un rayon de 30 kilomètres a été évacué, mais il a indiqué que le risque de contamination n'est pas uniforme, il dépend de la topographie et de la météo. Certaines zones hors de ce rayon ont donné des mesures très élevées.

Certaines mesures de la contamination n'ont pas été divulguées, il écrit : « La seule explication c'est que les taux de radiations élevés n'ont pas été divulgués parce que l'on craignait de provoquer la panique. »

Le taux de radiation légalement admis au Japon est de 1 millisievert par an pour les personnes ne travaillant pas dans l'industrie nucléaire. Mais le gouvernement japonais l'a fait passer à 20 millisieverts après l'accident de Fukushima. Nishio affirme que cela revient à « prendre à la légère la vie des gens. » Il a averti que c'est trop élevé pour les enfants et demandé des mesures spéciales pour mesurer le niveau de strontium, qui peut affecter les enfants parce que leurs os sont encore en développement.

Les citoyens japonais n'ont aucun moyen de mesurer leur niveau personnel d'exposition. Nishio a particulièrement insisté sur le danger de l'exposition interne à des taux de radiation élevés à long terme. Des comparaisons avec une exposition externe dans un environnement médical contrôlé ne sont pas faisables, a-t-il prévenu. Les effets sur la santé des expositions internes à long terme sont imprévisibles et assez peu connus.

La ville de Fukushima abrite 300 000 personnes et est hors du rayon évacué. Des zones de haute contamination y ayant été détectées, les résidents s'en remettent à des solutions improvisées telles que d'enlever la terre de leurs jardins et passer leurs toits au savon pour tenter d'éliminer la contamination.

« Tout et tout le monde est paralysé, et nous nous sentons abandonnés, sans savoir s'il est sûr ou pas pour nous de rester en ville, » a déclaré une mère à l'agence Reuters.

Les autorités enlèvent la couche superficielle de terre des cours d'écoles, mais il n'y a aucun plan général pour enlever la contamination des parcs, des terrains vagues ou des jardins privés. Il n'y a pas non plus d'endroit sûr pour la déposer une fois enlevée. Il n'y a aucun antécédent pour l'ampleur de l'effort de décontamination qu'il faudra faire pour rendre la zone affectée par le désastre de Fukushima à nouveau sûre.

Les conséquences mondiales de Fukushima commencent seulement à apparaître et ne font toujours pas l'objet de commentaires officiels. En juin, TEPCO a révisé ses estimations de la quantité de radiations émises au cours de la première semaine du désastre. Ils ont reconnu qu'elles étaient le double des précédentes pour la quantité totale émise par l'accident.

L'essentiel du surplus de radiations était sous forme de « particules chaudes » - de petites particules de césium, plutonium, uranium, cobalt 60 et d'autres matières radioactives. Les particules chaudes isolées sont trop petites pour être détectées par un compteur Geiger. Pourtant, elles posent un risque sérieux de cancer parce qu'elles peuvent se coincer dans les poumons ou l'appareil digestif, et bombarder une petite zone de tissus pendant une longue période.

Des scientifiques indépendants qui ont inspecté les filtres à air enlevés de véhicules japonais pensent que les habitants de Tokyo ont respiré environs 10 particules chaudes par jour en avril, immédiatement après l'accident. Dans la zone environnant la centrale, les niveaux auraient été 30 à 40 fois plus élevés, et de l'autre côté du Pacifique, à Seattle, des niveaux équivalents à 5 par jour ont été détectés.

Article original, paru le 6 juillet 2011
[url=http://www.lecourrier.ch/a_contre_coura ... _nucleaire]A contre-courant l'Afrique se rue sur le nucléaire[url]
SAMEDI, 13 AOûT, 2011 Palitza Kristin

ÉNERGIE • Près des deux tiers de la population de l’Afrique subsaharienne vit sans électricité. Pour y remédier, les gouvernements africains se tournent vers le nucléaire.

Alors que la Suisse et l’Allemagne veulent débrancher leurs centrales atomiques, l’Afrique voit dans le nucléaire son avenir énergétique. Pour l’instant, seule l’Afrique du Sud possède une centrale nucléaire civile. Mais la situation devrait radicalement changer dans les deux prochaines décennies. Les gouvernement africains se tournent de plus en plus vers l’atome civil. L’Afrique a ses propres préoccupations, le développement du continent et pour cela l’électricité est nécessaire.

Le Maroc ambitionne de faire son entrée dans l’atomique en 2017 et la Namibie en 2018. Au Nigeria et en Egypte, les premières centrales électronucléaires devraient fonctionner d’ici à 2020. Le gouvernement kényan, de son côté, a investi 1,7 million de francs pour la construction d’un réacteur qui devrait produire 1000 mégawatts d’ici à la fin de cette décennie. Le Ghana, l’Angola, l’Algérie, la Tunisie et l’Ouganda envisagent aussi d’opter pour l’énergie nucléaire. Même les nations les plus pauvres de l’Afrique comme le Burundi, la République démocratique du Congo et le Cap Vert ont fait un pas vers le nucléaire en rejoignant l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Sur le continent, l’Afrique du Sud reste le leader incontesté en termes d’énergie nucléaire: le pays veut construire d’ici à 2023 six nouvelles centrales et couvrir ainsi près d’un quart de ses besoins énergétiques. «L’Afrique du Sud veut aussi exporter son savoir-faire dans la région», analyse David Fig, expert nucléaire sud-africain. Premier client, l’Algérie qui a décidé de confier à l’Afrique du Sud la création de deux réacteurs nucléaires.

Face à cette vague pronucléaire, le Sénégal semble bien isolé. Le pays d’Afrique de l’Ouest est revenu en arrière sur ses plans de construire une première centrale après la catastrophe du Fukushima au Japon. Au mois d’avril, le président Abdoulaye Wade a même soumis une résolution à l’Union africaine (UA) pour déclarer le continent «zone zéro nucléaire». Mais ses chances de succès sont minces.

De l’uranium en abondance

Le combustible nucléaire est pour de nombreux pays africains – riches en matière première – le moindre de leur souci. Le continent regorge d’uranium. Le Niger, la Namibie et l’Afrique du Sud ont d’énormes gisements d’uranium qui représentent ensemble, environ 15% des ressources connues d’uranium dans le monde. Et beaucoup de leurs voisins extraient eux aussi ce métal radioactif.

Les risques engendrés par le nucléaire ne font guère l’objet de débats en Afrique. Combler le déficit énergétique passe en premier. Les risques de catastrophe nucléaire et le problème du stockage des déchets ne font pas le poids face aux promesses du lobby nucléaire de croissance économique et d’emploi. La propagande pronucléaire est particulièrement acharnée, car le marché africain attise les convoitises des entreprises nucléaires, qui peinent désormais à vendre leur technologie dans les pays du Nord. La concurrence est rude entre les firmes russes, françaises et chinoises pour séduire les dirigeant africains. «Les sociétés d’énergie nucléaire tentent désespérément de trouver de nouveaux clients et d’attirer les gouvernements africains avec des offres alléchantes», conclut David Fig.

Pour faire son entrée dans le nucléaire, l’Afrique doit toutefois passer encore quelques obstacles. Avoir son réacteur a un coût, des millions de francs, que de nombreux gouvernements sans l’aide d’investisseurs étrangers ne peuvent se permettre. Mais la barrière la plus forte reste le manque de connaissances techniques. Entre deux cents et mille scientifiques et ingénieurs spécialisés sont nécessaires pour faire fonctionner une centrale nucléaire. Or, moins de dix mille personnes travaillent actuellement dans l’ensemble du secteur nucléaire en Afrique. «Il faudra encore longtemps avant que l’Afrique ait les compétences nécessaires», confie Tristen Taylor, expert en environnement à l’organisation Earthlife. «Sans compter que la plupart des pays ne disposeraient pour l’instant même pas d’un réseau électrique suffisamment dense et puissant pour raccorder un réacteur.» INFOSUD

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par Nico37 » 18 août 2011 10:21

Fukushima : contamination marine et silence du gouvernement par Greenpeace vendredi 12 août 2011

Nous sommes le 11 août. Depuis 5 mois, le Japon vit une catastrophe nucléaire sans précédent. La contamination se poursuit, sans que de véritables moyens de prévenir la population n’aient été mis en place. L’équipe d’experts en radioprotection de Greenpeace a relevé des niveaux élevés de radioactivité dans les fruits de mer pêchés par les japonais au large des côtes du Japon. Ces relevés ainsi que les informations récentes sur les dissimulations du gouvernement japonais sur l’étendue réelle des radiations à Fukushima, montrent l’urgence d’informer, avec transparence la population et de la mettre à l’abri.

Contamination en mer : la course contre la montre

Le 9 août, lors d’une conférence de presse , Greenpeace a détaillé comment ses experts se sont rendus dans les ports de la préfecture d’Iwaki entre le 22 et le 24 juillet, prélevant des échantillons de fruits de mer avec l’aide des pêcheurs locaux. Les laboratoires français de l‘ACRO et de la CRIIRAD ont détecté des niveaux élevés de radioactivité dans un certain nombre de ces échantillons. Ce qui signifie que la contamination de la côte de Fukushima est toujours très grave.
Greenpeace a donc demandé au gouvernement japonais de rendre l’étiquetage des produits de la mer obligatoires et d’indiquer les niveaux de radiation et la zone de pêche. Les procédures de surveillance des radiations devraient également être renforcés et les règlements de commercialisation des denrées alimentaires rendus plus strictes.
Tout cela devrait être fait aussi vite que possible. Car la saison de pêche au chalut est sur le point de commencer sur les côtes de Fukushima et Ibaraki. C’est une course contre la montre qui commence : la mer est l’une des principales sources d’alimentation pour les japonais. Contrairement à la viande bovine, aucune loi n’est en vigueur pour tracer l’origine des poissons et crustacés. Ce vide légal laisse la porte des marchés nationaux ouverte aux fruits de mer contaminés !

L’assourdissant silence du gouvernement Japonais

Mais les autorités japonaises s’enferrent dans la dissimulation. Le New York Times le révélait en début de semaine : les services publics japonais pouvaient prévoir que le vent ramènerait les particules radioactives vers le Nord, juste après la catastrophe nucléaire, mais ils n’ont rien dit aux populations concernées. Le maire de Namie, à 7 km de Fukushima, dénonce un acte « criminel ». Reportage sur la colère au Japon face aux mensonges des autorités (en anglais) Le gouvernement japonais semble faire de la désinformation. Une note a même été adressée aux principaux médias (télé, radio, presse écrite) par le Ministère des affaires internes et de la Communication Japonais, leur demandant de modérer articles et commentaires traitant du tremblement de terre, du tsunami et de la catastrophe nucléaire allant à l’encontre des communiqués officiels afin de « ne pas propager de rumeurs« .
Cette gestion de la crise ne peut plus continuer : le gouvernement doit assumer son

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par Nico37 » 20 août 2011 7:55

Nouvelles nucléaires de Fukushima et d’ailleurs: Fin Juin – Début Juillet 2011

Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima.

L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog.

- 1er juillet 2011: Laboratoire Atomique de Los Alamos: les discours se suivent et ne se ressemblent pas. Il est vrai que les images publiées des tentes de stockage, avec 30 000 barils de 220 litres de déchets plutonium, ne sont pas très rassurantes et donneraient raison à cet ancien officiel de Département de l’Energie US qui n’hésite pas à dire qu’il y a sérieuse matière à ne pas pratiquer la politique de l’autruche nucléaire. D’autant plus que l’on apprend aujourd’hui même que la canyon en feu, juste au-dessus de la ville de Los Alamos de 12 000 résidents, contiendrait de « très vieux déchets nucléaires » sur une surface de trois hectares. Pas de panique, la même litanie prévaut: de vieux déchets radioactifs et, qui plus, est faiblement radioactifs.

- 1er juillet 2011: Selon le Gouvernement Anglais, la radioactivité à Fukushima a été relâchée de manière délibérée. Cette brève fait suite à celle que nous avons rédigée le 30 juin concernant un article du Guardian qui rapporte le contenu de 80 e-mails en fuite. Ces 80 mails mettent en valeur la campagne d’intoxication médiatique mise en place par le Gouvernement Anglais avec l’aide d’AREVA, d’EDF et Westinghouse. L’auteur d’un second article, John Vidal, dans le Guardian se dit très choqué des allégations du gouvernement: « But to argue that the radiation was being released deliberately and was « all part of the safety systems to control and manage a situation » is Orwellian. An ignorant government that relies for its information on companies it is planning to reward with contracts for billions of pounds smacks of corruption ».

Les mots sont lâchés: corruption, Orwellien, ignorance… Il est vrai qu’il y a de quoi être choqué lorsque la propagande, mise en place par le Gouvernement Britannique, évoque le fait que le relâchement de radioactivité faisait partie d’un système de sécurité et de gestion de la situation. Les mafieux globalistes (dont le désir le plus cher est de dépeupler la planète) n’ont bien évidemment pas le même concept de « sécurité nuclaire » que celui que puisse développer les Peuples.

Il est vrai que tout cela pue la corruption. Pour quand les Tribunaux des Peuples pour juger tous les psychopathes déments?

- 1er juillet 2011: Selon le physicien Michio Kaku: Fort Calhoun = Fukushima en mouvement lent. Vidéo de l’interview avec Michio Kaku, en anglais. On se demande parfois quel jeu joue ce physicien qui est manifestement à la solde de la mafia globaliste. Il semble qu’il intervienne à chaque fois que les medias globalistes ne peuvent plus maintenir le silence sur les scandales nucléaires et que la presse alternative, sur le net, atteint un niveau d’audience qui fait péter le couvercle de la marmite de la dissimulation et des mensonges. Michio Kaku serait ainsi une sorte de soupape de sécurité des media globalistes US.

- 1er juillet 2011: Le Palmarès des Freak Brothers du Nucléaire. Le premier semestre nucléaire de l’année 2011 étant clos, s’il fallait attribuer une Palme des Freak Brothers du Nucléaire (Palme des Fabulous Furry Freak Brothers du Nucléaire), quel serait le lauréat: AREVA, le grand propagateur du plutonium civil (par toutes voies possibles) ou TEPCO, l’opérateur de Fukushima-Daiichi ou bien le Laboratoire Atomique de Los Alamos, le grand propagateur du plutonium militaire, ou bien encore General Electrics, le concepteur de certains réacteurs de Fukushima, ou bien encore l’OPPD (Omaha Public Power District), l’opérateur des centrales nucléaires de Fort Calhoun et de Cooper totalement inondées par le Missouri en crue? Lequel obtiendrait la Palme en termes de capacité à nuire le plus? Peut-être, d’ailleurs, qu’à ce niveau d’empoisonnement planétaire, cela ne vaut même plus la peine de raisonner en termes de plus ou de moins.

Il va falloir oeuvrer à neutraliser la furie nucléaire radioactive qui impacte, présentement, la totalité de la biosphère. Assurément. Et cela, sous les augures d’une Etoile Polaire qui s’est décalée (selon notre perspective Terrienne) de l’axe d’alignement des deux étoiles de la Grande Ourse, Merak et Dubhe, selon des informations récentes transmises par le métahistorien et mythologiste John Lash. La planète Gaïa, notre Terre-Mère, encouragerait-elle le système solaire à voguer vers d’autres horizons au sein de la Voie Lactée, notre galaxie-mère?

- 1er juillet 2011: A Los Alamos, des déchets radioactifs hors-zone de sécurité? Alors que l’incendie fait rage près de Los Alamos évacué de ces 12 000 résidents, c’est ce qu’évoque, en personne, le Directeur du Laboratoire Atomique, Charles McMillan, en précisant qu’ils ne savent pas – pas du tout en fait – ce qui a été déposé (temporairement) en termes de déchets radioactifs, pendant des décennies, lorsque « les standards de sécurité étaient beaucoup moins drastiques »!! En toussotant ou sans toussoter? Cela n’a pas l’air rassurant du tout, en plus d’être surchauffé, comme zone.

(Cette nouvelle ne va pas faire la Une de la presse globaliste car, par une méga-surprise du 1er juillet, pour ne pas dire un méga-remue-ménage, il s’avèrerait probable que l’accusatrice du directeur du FMI ait menti et qu’elle serait en relation avec un distributeur de substances non permises – entendons par là du cannabis, pas du plutonium, pas encore du plutonium, du moins. Faut-il vous l’envelopper?).

(Et pour la petite histoire, le Fonds Monétaire International fut créé lors des Accords de Bretton Woods, le 22 juillet 1944, une semaine après que le Docteur Zay Jeffries eût officiellement lancé la fabrication de la bombe atomique. Et il ne faut pas oublier que ce monsieur Jeffries était, en temps de paix, l’un des directeurs de General Electric (une compagnie quelque peu impliquée dans les réacteurs de Fukushima, entre autres centrales nucléaires, et qui possède une belle panoplie de media globalistes aux USA.)

Le Laboratoire Atomique prétend qu’à ce jour il n’y pas eu d’émission de radioactivité. C’est pourtant ce dont doutent certains groupes de veille (voir en bas de page des commentaires) qui mesurent la radioactivité dans certaines zones du Texas et du Colorado. Et la lecture d’un document évoquant le mythe de l’imperméabilité du sous-sol, mythe perpétué par le Laboratoire Atomique pour éviter toute suspicion de contamination de la nappe phréatique, ne convie pas non plus à la sérénité). Tout cela est d’autant plus alarmant lorsque les media locaux n’hésitent pas à rapporter que « Fire officials said it’s looking increasingly likely that the Las Conchas fire will not reach the Los Alamos laboratory, but there are still concerns about the areas around the facility which authorities said could be filled with decades-old waste. » Traduction: « Les porte-paroles des Pompiers ont dit qu’il paraissait de plus en plus probable que le Feu de Las Conchas n’atteigne pas le laboratoire de Los Alamos mais qu’il existe encore des soucis quant aux aires entourant le Laboratoire: les autorités locales ont affirmé que ces aires pouvaient être pleines de décennies d’anciens déchets ». (Par « déchets », il faut entendre déchets extrêmement radioactifs. C’est une farce immonde que de parler de basse radioactivité pour des déchets de plutonium ou d’uranium ou, d’ailleurs, pour tout autre déchet ou non-déchet radioactif. Très sincèrement, quelle est la différence entre un déchet radioactif et un-non déchet radioactif, par exemple, une barre de combustible actif, sur le plan de leur capacité à nuire? Aucune, ce sont tous les produits de cerveaux malades, déments et inhumains. Et cela a assez duré.)

Malheureusement pour l’humanité, il n’existe pas de concept d’ancienneté (et la mafia nucléocrate en est fort consciente, elle qui met en place un lavage de cerveau permanent) en ce qui concerne le plutonium ou certains isotopes d’uranium et en ce qui concerne leur capacité de nuire, à savoir de cancériser un organisme humain, par exemple, à partir d’une seule particule. Au regard de centaines de millions d’années, quelques décennies ne sont que broutilles si tant est que la science, qui se prétend telle, a raison de conceptualiser en termes de demie-vies fixées de désintégration radioactive, ce que certains événements semblent intensément invalider.

Voir également ce lien et puis aussi ce lien. Cette invalidation semble ainsi correcte et fondée.

Est-ce donc l’aube d’une nouvelle alliance entre la Terre et le Soleil afin de tenter de remédier à la radioactivité, d’émanation humaine, qui est présentement en train d’empoisonner l’humanité et la totalité de la biosphère? Dans la catégorie: mal à l’âme de Los Alamos ou dans la catégorie: rêves éveillés, co-évolution Gaïenne et espoirs qui font vivre! C’est au choix: il est toujours plaisant de bénéficier d’alternatives!

- 1er juillet 2011: Une pompe à eau a pris feu à Fort Calhoun. Alors qu’un employé réapprovisionnait en fuel une pompe à eau, cette dernière a pris feu et a blessé l’employé qui a été emmené par hélicoptère vers l’hôpital voisin. Les pompes à eau servent à pomper en permanence les eaux du Missouri qui ont pénétré dans certains bâtiments. Rappelons que le 7 juin, il y avait déjà eu une alerte au feu dans cette centrale qui avait incapacité pendant 90 mn le système de refroidissement. Au fait, une pompe à eau qui prend feu, est ce de la faute à pas de chance?

Ne pourrait-on pas conseiller à l’opérateur de cette centrale nucléaire de faire appel aux méduses, à des escouades de méduses? Si elles sont à ce point efficaces pour bloquer le captage d’eau refroidissant deux réacteurs nucléaires en Ecosse, elles pourraient être tout aussi efficaces que des sacs de sables pour boucher les trous d’une centrale nucléaire moderne.

- 1er juillet 2011: Les mensonges officiels du Gouvernement Britannique sur Fukushima. Un article du Guardian qui dévoile les manigances du Gouvernement Britannique, deux jours après le désastre nucléaire de Fukushima, pour minimiser les impacts de ce accident. Les divers départements du Gouvernement Britannique ont mis en place avec EDF Energy, Areva et Westinghouse, une opération de diversion médiatique, en fait un programme de mensonges savamment dosés, afin de manipuler l’opinion Européenne. Choquant en plus d’être considérablement TROUBLANT. Toutes ces manigances ont été révélées par des e-mails en cavale. Un extrait: « Anti-nuclear people across Europe have wasted no time blurring this all into Chernobyl and the works, » the official told Areva. « We need to quash any stories trying to compare this to Chernobyl. » On ne pourrait pas mieux dire: écraser toute histoire comparant Fukushima et Tchernobyl. Mais leur stratégie n’a pas totalement fonctionné.

La preuve, redisons-le: Fukushima = Tchernobyl X 40.

- 1er juillet 2011: Quelle est la mission de la grue géante sur le site de Fukushima-Daiichi? Depuis deux semaines déjà, le site Radioactive.eu.com a émis de sérieux doutes quant à la mission véritable de la grue géante sur le site, d’autant plus qu’il a été prouvé (aisément) que TEPCO ne se gênait pas pour trafiquer ces caméras-vidéos et éliminer des images « live » trop embarrassantes pour son standing de multinationale ruinée mais respectable. Dans son article d’aujourd’hui, Radioactive.eu.com, se demande pourquoi TEPCO ne parle des activités de cette grue qu’à partir du 28 juin, soit une semaine entière après qu’elle ait été repérée pour la première fois par des observateurs attentifs. Il faut dire que de très nombreux internautes observent nuit et jour les caméras sur site pour tenter de dévoiler les mensonges permanents de TEPCO et du Gouvernement Japonais.

Cette grue, l’une des plus grandes du Japon, possède un bras de 140 mètres de longueur et peut soulever 750 tonnes. Radioactive.eu.com avait émis de sérieuses questions, la semaine passée, quant à la possibilité que cette grue déblaye des barres de combustible pour les stocker « ailleurs ». Ailleurs pouvant être l’océan, à quelques mètres de là. Et TEPCO a informé la presse Japonaise, le 28 juin, qu’en effet ils utilisent cette grue pour déblayer des débris radioactifs. Pourquoi avoir donc caché la présence de cette grue pendant une semaine? Pour Radioactive.eu.com, ce mensonge ne fait que corroborer leurs doutes quant à des activités illicites sur site. Radioactive.eu.com avait déjà, la semaine passée, émis l’hypothèse que TEPCO allait déblayer des barres de combustible dans la méga-barge dont plus personne ne parle. Aujourd’hui, la presse Japonaise a précisé que TEPCO vient juste de commencer à utiliser la méga-barge pour stocker de l’eau faiblement contaminée. Cette barge fait 146 mètres de long et peut stocker 10 000 tonnes. L’Agence de Sécurité Nucléaire au Japon a précisé que l’eau faiblement contaminée ne serait pas relâchée dans l’océan. Encore fallait-il le préciser. Quant à TEPCO, ils ont informé la presse qu’ils ne savaient pas quoi faire de cette eau faiblement radioactive.

Il reste que tous les doutes sont encore permis parce que TEPCO ment effrontément en permanence. Il y a 1 mois déjà, TEPCO était supposé commencer à utiliser cette méga-barge, et non pas hier. Radioactive.eu.com a détecté sur le site des activités anormales, des trucages de caméras, des colonnes de fumée de 50 mètres de hauteur la nuit. Tout cela est TROUBLANT, c’est le moins que l’on puisse dire. D’autant plus TROUBLANT que les activités de cette grue se sont concentrées au-dessus du réacteur 3, celui justement dont la radioactivité est si élevée que des êtres humains ne peuvent y pénétrer.

- 1er juillet 2011: Rapport de la Criirad sur sa mission au Japon du 24 mai au 3 juin. Ce rapport est en anglais.

- 30 juin 2011: Une vidéo de la centrale nucléaire inondée à Fort Calhoun. Dans cette vidéo, prise d’un hélicopère transportant un officiel US, (vraisemblablement le psychopathe en chef en charge du NRC), on entend distinctement la question qui fait tellement de bons sens: comment cela se fait-il qu’un boudin-barrage de 3 mètres de hauteur, 5 mètres à la base et 700 mètres de longueur ne soit composé que d’un seul segment et non pas de plusieurs afin de limiter la fragilité d’un tel système de protection. Car il s’agit bien d’une centrale nucléaire en pleine activité, n’est-ce pas? Rappelons que ce boudin a été percuté en pleine nuit par un engin mécanisé et qu’il s’est effondré de suite. TROUBLANT.

- 30 juin 2011: Les fournitures militaires vendues, par la France, à la Grèce archi-endettée comprennent-elles des bombinettes nucléaires? C’est une question que l’on peut se poser à la lecture de ce court article, mais ô combien évocateur, paru chez le Grand Soir: L’endettement de la Grèce au profit des industries militaires. Nous avons relevé le passage suivant:

« De 2005 à 2008, la Grèce a doublé la valeur de ses emprunts pour payer des armes dont elle n’avait pas besoin. Selon une recherche conjointe de juges grecs et allemands, les vendeurs d’armes ont utilisés la corruption pour s’assurer la collaboration d’importants hommes politiques, de fonctionnaires et de chefs militaires. L’argent emprunté pour acheter ces armes vient des mêmes pays d’où proviennent les armes, soit les États-Unis, la France et l’Allemagne. De 2005 à 2008, les prêts consentis à la Grèce pour l’ensemble de ses obligations ont atteints la somme astronomique de 160 000 millions de dollars. Pour un pays de 11 millions d’habitants c’est peu dire. Avec cet argent la Grèce a amplement de quoi payer la facture de 3000 millions de dollars en hélicoptères de combat français, 2000 millions de dollars en avions de combat étasuniens, plus ou moins le même montant pour les avions Mirage français et presque le triple en sous-marins allemands. »

La seule finalité de l’industrie nucléaire « civile » est la production de plutonium et d’uranium appauvri: tout le reste n’est que verbiage et propagande.

- 30 juin 2011: Interview du capitaine des pompiers de Los Alamos. Pour les Anglophones. L’incendie, aujourd’hui jeudi, a déjà consumé environ 38 000 hectares. Dans cet interview, le capitaine des pompiers réitère plusieurs fois ce qu’il a déjà affirmé depuis trois jours: ce n’est pas un feu habituel; il est très actif: les zones brûlées il y a 10 ans, par le dernier incendie, brûlent de nouveau, ce qui est totalement inhabituel… TROUBLANT.

Ce qui est fascinant, répétons-le, c’est que les USA dépensent par an 70 milliards de dollars pour le « renseignement ». Et ils dépensent 700 milliards de dollars par an pour l’armée. Ces frais n’intègrent pas les coûts des nombreuses guerres libératrices de par le monde. Le budget des pompiers aux USA n’a pas suivi les mêmes courbes que le budget de l’armée US. En fait, les courbes sont identiques mais elles ne vont pas dans le même sens. Depuis des dizaines d’années, les pompiers des USA luttent contre des incendies de plus en plus gigantesques avec de moins en moins de moyens en hommes et en ressources.

- 30 juin 2011: Des Robots-aspirateurs dans le réacteur 3 de Fukushima. Le réacteur 3 étant trop radioactif pour permettre que des employés humains y pénètrent, TEPCO a décidé d’avoir recours à des robots-aspirateurs pour évacuer « le sable radioactif » qui s’y est entassé. Le robot Warrior vient de chez IRobot.

- 30 juin 2011: Les flammes sont à 3 km des 30 000 containers de déchets de plutonium à Los Alamos. Il est difficile de croire, selon certains bloggers ayant vérifié la topographie sur Google-Earth que le site de stockage de ces 30 000 containers de 220 litres, entreposés sous des tentes, soit réellement aussi dénué de couvert forestier que les autorités nucléaires le prétendent. De plus, les groupes anti-nucléaires soulèvent le problème des sols contaminés par des dizaines d’années d’essais atomiques au Laboratoire Atomique de Los Alamos. Ces sols surchauffés par l’incendie pourraient, selon eux, libérer des particules radioactives dans les panaches de fumée recouvrant les régions du Nouveau-Mexique.

- 30 juin 2011: 2700 becquerels de césium radioactif dans un thé cueilli par 300 enfants d’écoles élémentaires à Tokyo. Les élèves de trois écoles élémentaires de Itabashi-ku à Tokyo ont récolté le 9 mai les jeunes feuilles de thé dans une ferme pédagogique d’Itabashi-ku. La municipalité a testé ce thé et a détecté 1300 becquerels de césium 137 et 1400 becquerels de césium 134 par kilo de feuilles de thé. Selon la municipalité, cette cueillette elle-même ne représenta « aucun danger pour la santé humaine »: la litanie habituelle des Autorités Japonaises qui sont tellement discréditées que la population commence à traduire « aucun danger immédiat pour la santé humaine ».

- 30 juin 2011: Le NRC (Agence de Sécurité Nucléaire US) requiert des explications de la part de U.S. Army Corps of Engineers. Hier, le 29 juin, le NRC a requis d’obtenir de l’armée US les analyses effectuées en 2009 et 2010 concernant ce qui arriverait aux deux centrales du Nebraska (déjà inondées) si l’un des barrages en amont lâchait.

- 30 juin 2011: L’inondation des centrales nucléaires du Nebraska est-elle délibérée? Le Sénateur du Nebraska, Ben Nelson, ne l’exprime pas ainsi mais il est aisé d’inférer, de ses propres interrogations, de tels doutes TROUBLANTS. En effet, il s’avère que, depuis le début des inondations catastrophiques, qui ont submergé des millions d’hectares de terres agricoles, le U.S. Army Corps of Engineers (the Corps) n’a JAMAIS pris en considération la situation des centrales nucléaires du Nebraska dans ses décisions de faire sauter telle ou telle digue en amont. Dans son courrier du 29 juin adressé au Général McMahon, le Sénateur Ben Nelson s’étonne de ce que le porte-parole du Corps de Ingénieurs de l’Armée US ait déclaré: « Nebraska’s two nuclear plants aren’t being factored into the Army Corps of Engineers schedule of dam releases. » A savoir que « les deux centrales nucléaires du Nebraska n’entrent pas en ligne de compte, pour l’Armée US, quant à leur programme de lâcher de barrages ». N’est-ce pas fascinant?

N’est-il pas TROUBLANT que de plus en plus d’agriculteurs du Mid-West inondé fassent entendre leur colère et leur rage. Pourquoi? Le U.S. Army Corps of Engineers a envoyé une lettre aux agriculteurs inondés pour leur proposer de racheter toutes leurs terres. A bas prix, cela va sans dire. D’ailleurs Soros, le milliardaire globaliste qui prétend faire la pluie et le beau temps dans la finance internationale, est dans le coup. Il est preneur-acheteur de terres agricoles, de beaucoup de terres agricoles. Le bonheur absolu pour les crapules mondialistes: de la terre agricole inondée à très bas prix.

- 30 juin 2011: Mise a jour chez Next-up du dossier Fort-Calhoun. Avec de saisissantes photographies, comme d’habitude.

- 30 juin 2011: Une nouvelle vidéo d’un Français au Japon. Laurent est au Japon depuis 20 ans et il demeure à 200 km de Fukushima, autant dire quasiment au coeur du volcan nucléaire en éruption incontrôlée.

- 30 juin 2011: TEPCO peine à injecter de l’azote dans le réacteur 3. Selon le quotidien Japonais Japan Times, TEPCO ne peut injecter de l’azote dans ce réacteur en raison de la très haute radioactivité, afin de prévenir tout risque d’explosion à l’hydrogène. Selon ce même quotidien, TEPCO peine énormément, également, a garder en état de marche le système de décontamination de l’eau radioactive: il fuit en permanence.

- 29 juin 2011: Une nouvelle qui n’a pas fait la Une. Bien que les media US ne l’aient pas mentionné, sans doute par oubli, c’est une zone d’évacuation obligatoire de 16 km qui a été décrétée autour de la centrale nucléaire de Fort Calhoun. Juste au cas où puisqu’il n’existe aucun danger pour la population. Dernière minute: c’est officiel, ABC en a parlé avec un prime un petit reportage.

- 29 juin 2011: A Fukushima, le système de décontamination de l’eau radioactive en mode aléatoire. Aujourd’hui, le système AREVA-KURYON de décontamination de l’eau radioactive a été stoppé au moins deux fois en raison de fuites. Il est pour l’instant à l’arrêt. Présentement, ce sont 121 000 tonnes d’eau qui sont en attente de décontamination: 99 440 tonnes dans les quatre réacteurs et 21 730 tonnes dans le centre de stockage principal. Ce sont seulement 7 230 tonnes qui ont été décontaminées du 17 au 28 juin, à savoir 600 tonnes par jour.

- 29 juin 2011: Chez Next-up: des images de Fort Calhoun que vous ne verrez pas dans les media. Comme le dit Next-up, ces images de la centrale nucléaire ne nécessitent pas de commentaires.

- 29 juin 2011: Du Tellurium 129 détecté pour la première fois à Fukushima. Il a été détecté près de la prise d’eau du réacteur 1 de Fukushima-Daiichi.

- 29 juin 2011: La valse des menteurs. Le NISA (Agence de Sécurité Nucléaire du Japon) nomme un nouveau porte-parole, le 4 ème depuis le désastre nucléaire. Le premier a été viré le 12 mars pour avoir osé évoquer la fusion du réacteur 1, le second porte-parole fut viré le 13 mars pour incompatibilité d’humeur, le troisième, Hidehiko Nishiyama, a été viré aujourd’hui pour cause de relation extra-conjugale (c’est du moins le prétexte officiel). Son successeur est maintenant Yoshinori Moriyama.

- 29 juin 2011: Le Laboratoire Atomique de Los Alamos totalement encerclé par l’incendie. Selon les témoignages des pompiers dans la nuit de mardi à mercredi. Le capitaine des pompiers de Los Alamos a déclaré qu’ils pouvaient déployer des matières anti-incendie au cas où l’incendie s’introduirait sur le site du Laboratoire Atomique. Rappelons que 30 000 barils de 220 litres de déchets au plutonium sont entreposés sous des tentes en attendant le prochain Déluge.

- 29 juin 2011: L’incendie a Los Alamos s’étend inexorablement. Aujourd’hui, il n’y a aucun espoir de contenir cet incendie qui pourrait atteindre 50 000 hectares très rapidement. Les quelque 200 000 résidents de la capitale du Nouveau-Mexique, Santa Fé et sa région, commencent à angoisser des risques possibles de contamination radioactive. Santa Fé est à 40 km à vol d’oiseau du Laboratoire Atomique de Los Alamos.

- 29 juin 2011: Nouvelle fuite découverte par TEPCO: 1000 millisieverts/heure. Cette fuite s’écoule du réacteur 2, près des turbines, vers l’extérieur, à savoir dans un fossé à 50 mètres de l’océan. Selon le Telegraph, Yukio Edano, le porte-parole du Gouvernement Japonais, aurait dit que cette fuite est peut-être causée par une « fusion temporaire du coeur du réacteur ». Soit le Telegraph n’ pas bien compris, soit le porte-parole est tombé dans une faille spatio-temporelle et n’a pas suivi le cours des non-événements de ces derniers mois.

- 29 juin 2011: A Fort Calhoun: le Moyen-Age et le Nucléaire. Les employés de l’opérateur local sont maintenant obligés d’escalader les barrages de sacs de sable pour acheminer à la main des bidons de fuel pour faire fonctionner les générateurs au coeur de la centrale. N’est ce pas un humoriste national qui évoquait récemment la problématique du Moyen-Age en lien avec le nucléaire?

Au train où se précipitent les non-événements nucléaires, l’industrie nucléocrate pourrait peut-être proposer un manuel de gestion d’urgence des réacteurs nucléaires en perdition: sacs de sables, couteau-suisse, bouts de ficelle, zéolite, générateurs solaires, journaux et couches-culottes usagées (pour les fuites) … sans oublier un compteur Geiger (juste au cas où) et des bombes lacrymogènes pour écarter tout journaliste digne de ce nom.

- 29 juin 2011: Fort Calhoun: L’eau infiltrée dans la centrale nucléaire est traitée comme des effluents radioactifs. Juste au cas où, bien évidemment: qui aurait l’idée saugrenue d’insinuer que des infiltrations dans une centrale nucléaire pourraient générer un risque radioactif? D’ailleurs le Grand Nucléocrate du NRC (agence de sécurité nucléaire US) l’a dit, à la télévision locale (1mn30): « au fil des jours, les risques diminuent dramatiquement ». Plus c’est inondé, moins c’est risqué dramatiquement. Est-ce bien cela qu’il faille comprendre? Un discours à la mode Orwell ou à la mode Fukushima?

- 28 juin 2011: Le service de l’Environnement du Nouveau Mexique a commencé à analyser l’air autour de Los Alamos. Les analyses de l’air portent sur le tritium radioactif et autres substances radioactives qui pourraient s’échapper par mé-garde du Laboratoire Atomique de Los Alamos quasiment désaffecté face à l’immense danger de l’incendie. Ce n’est sûrement qu’une coïncidence (une de plus) mais, depuis plusieurs mois, sur la côte ouest des USA, d’étranges rumeurs circulent quant à la possibilité que de vilains terroristes (bronzés, n’en doutons-pas) pourraient voler du combustible nucléaire, ou une ogive nucléaire en vadrouille, pour occasionner une attaque sur le sol US.

- 28 juin 2011: Le système de refroidissement a lâché dans une centrale nucléaire du New-Jersey. Ce problème est arrivé, dimanche soir, sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Salem dans le New-Jersey.

- 28 juin 2011: Fuites en série à la centrale de Paluel. L’article avec des photos est ici. « Fuites à répétition, rejets de gaz radioactif, déclenchements de balises d’alertes, contaminations de travailleurs : depuis plus d’un mois, l’une des plus grosses centrales nucléaires françaises, le site de Paluel, en Haute-Normandie, connaît des dysfonctionnements en série. La multiplication des incidents crée un vent de panique chez les agents qui y travaillent, selon des témoignages et des documents exclusifs recueillis par Mediapart. »

- 28 juin 2011: A Los Alamos, il est prévu de lancer un nouveau programme de production d’armes nucléaires. Le laboratoire atomique de Los Alamos est l’endroit de la planète qui stocke le plus d’ogives nucléaires. Mais cela n’est jamais assez pour les déments militaristes qui détruisent notre monde. Une nouvelle tranche de production d’ogives nucléaires est en projet pour un coût de 6 milliards de dollars. Une tranche équivalente est également en projet dans le Tennessee.

Aujourd’hui, le feu s’est étendu sur plus de 30 000 hectares.

- 28 juin 2011: 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif dans les cendres des incinérateurs à Tokyo. Le centre de traitement des déchets urbains de Edogawa-ku dans la partie est de Tokyo qui gère 600 tonnes de déchets ménagers par jour dans deux incinérateurs a finalement analysé les cendres émanant de ses incinérateurs et y a détecté 9740 becquerels/kilogramme de césium radioactif.

Voici les analyses pour d’autres centres de traitement des déchets urbains, et pour le césium radioactif, dans la ville de Tokyo: Katsushika: 6610 becquerels/kg ; Ota: 6030 becquerels/kg ; Koto: 4850 becquerels/kg ; Meguro: 4180 becquerels/kg.

- 28 juin 2011: Des fuites de tritium radioactif dans 48 centrales aux États-Unis. Les centrales nucléaires, cela fuit de partout, tout le temps, inexorablement: sans doute cela fait-il partie du plan et les USA n’échappent pas au syndrome. Un article sur Basta.

- 28 juin 2011: Fort Alamos: le karma nucléaire de la bombe ou une super bombe nucléaire? Le sénateur a confirmé ce que disait le chef des pompiers locaux, à savoir qu’ils n’avaient jamais vu cela. Ce feu, menaçant présentement Los Alamos, a dévasté en deux jours autant que le catastrophique feu de l’année 2000 en 17 jours.

- 28 juin 2011: 30 000 containers de déchets à la sauce plutonium sur le site de Los Alamos presque englouti par les flammes. L’incendie fait rage actuellement à quelques kilomètres du site de stockage des déchets au plutonium: 30 000 containers de 220 litres sont sur ce site en attendant soit la Vague (peu plausible), soit les Feux de forêts qui permettront de disséminer encore un peu plus de poisons nucléaires dans la biosphère. A propos, où sont-ils stockés? Sous des tentes, bien sûr, c’est le Nouveau-Mexique, toujours le ciel bleu azur.

- 28 juin 2011: A propos d’uranium appauvri pour enrichir les coffres-forts de la mafia globaliste: Tripoli bombardé ne faiblit pas. Un nouvel article, sur le site du Réseau Voltaire, de Thierry Meyssan qui fait le point sur la libération forcenée du peuple Libyen (à grand renfort de bombes à uranium appauvri). Un missile sur 10, lancés par l’OTAN, atterrit au petit bonheur la malchance.

Pour quelques autres articles concernant les bombes à uranium appauvri sur la Libye, et quelques autres problématiques afférentes et troublantes, voir:

- Libye: les preuves en images du bombardement par l’OTAN de l’Université Nasser de Tripoli. Lien.
- Libye, le Fukushima de la guerre. Lien.
- Des bombes à l’uranium appauvri pleuvent sur la population libyenne. Lien.
- Avec le Sirocco, l’uranium appauvri protège-t-il les civils libyens et européens? Lien.

Et pour le Nettoyage ethnique des Libyens noirs: c’est sur le site du Grand Soir.

Quant à ce qui se passe réellement en Syrie. Voir l’article de Nabil Antaki sur le site Mondialisation. Et si les criminels de l’OTAN s’en prennent à la Syrie comme à la Libye, les bombes libératrices à l’uranium appauvri vont pleuvoir également sur le peuple Syrien. Voir également l’article de Thierry Meyssan: Le plan de déstabilisation de la Syrie.

- 28 juin 2011: Evacuation de Los Alamos au Nouveau-Mexique. Les autorités de la région ont demandé aux résidents d’évacuer les lieux et l’évacuation des 12 000 résidents est actuellement en cours. Le laboratoire atomique de Los Alamos contient un certain nombre de tonnes de plutonium, d’uranium, d’americium, etc. Pas de soucis, les bâtiments de stockage ne peuvent pas être détruits par des incendies, selon Kevin Roark, le porte-parole du Laboratoire Atomique. En 2000, l’incendie qui avait touché le Laboratoire atomique avait provoqué des dégâts à hauteur d’1 milliard de dollars. 2011: Le Nucléaire dans la Tourmente. Et l’humanité aussi. Idem pour la biosphère.

- 27 juin 2011: Intox des media Français à propos de Fukushima. Ce n’est pas une nouvelle, cela fait presque 4 mois que cela dure et que cela dure encore. Ce matin, Le Monde informatique publie un article intitulé « Fukushima : Tepco a commencé à recycler l’eau décontaminée dans les réacteurs ». Génial, archi-magnifique, quel progrès, bla-bla-bla… Mais ce qu’ils oublient de dire, c’est que le système, tout nouveau tout beau, utilisant l’eau décontaminée a été lancé à 16h20 aujourd’hui, par TEPCO, et s’est arrêté au bout d’une heure et demie pour cause de grosses fuites. Il est vrai qu’il n’est pas aisé de contrôler en permanence les 4 km de tuyauteries qui transportent « l’eau décontaminée » vers les trois « réacteurs » en ruine totale.

Un autre exemple d’intoxication forcenée peut se retrouver dans le blog « sciences » (tous aux abris) du journal Libération à la solde des Rothschild. Ce blog est tenu par Sylvestre Huet. Est-il subventionné par l’industrie nucléaire pour sortir une telle quantité de niaiseries et de mensonges criminels sur Fukushima?

- 27 juin 2011: Fort Calhoun: Le bâtiment des turbines est maintenant inondé. Après plusieurs semaines d’un SILENCE TOTAL, les media globalistes aux USA ont tous commenté dimanche l’état d’alerte à la centrale nucléaire de Fort Calhoun (suite à la rupture du boudin de trois mètres de hauteur) en annonçant que le grand directeur de la NRC allait se précipiter à Fort Calhoun pour évaluer la situation. Un mensonge énorme, un de plus, car le directeur de la NRC était attendu sur le site dès dimanche matin: sa visite était programmée depuis plusieurs jours. Il est donc arrivé quelques heures après que le gros boudin qui protégeait la centrale nucléaire eût été percé en pleine nuit par un engin lourd non identifié. Quelle coïncidence.

Le mot d’ordre sur place est: pas de panique, tout va bien se passer. Ce que les ignobles menteurs ont prétendu pour Fukushima pendant 3 mois. Difficile de se sentir très rassurés lorsqu’il est clair, sur les photos du dossier spécial Fort Calhoun de Next-Up, que des sacs de sable sont empilés contre des ouvertures du bâtiment du réacteur. Et qu’il est clair que le boudin ayant lâché, ces sacs de sable sont maintenant sous l’eau. Et comme le dit Arnie Gundersen « Les sacs de sable ne font pas bon ménage avec un réacteur nucléaire ». Assurément. D’ailleurs, cela fait longremps que l’on n’a plus entendu Arnie Gundersen. Aurait-il reçu la visite d’hommes en noir?

Alors espérons vraiment que cela va bien se passer pour les centrales nucléaires de Cooper et de Fort Calhoun dans le Nebraska. Parce que si cela se passait mal, cela se passerait très mal: on peut s’imaginer les conséquences d’une catastrophe nucléaire disséminée par une méga-inondation sur des millions d’hectares. Aujourd’hui, personne ne sait combien de millions d’hectares de terres agricoles sont présentement inondées dans le Mid-West: 5, 6, 7 millions d’hectares? Pour comparaison, la surface agricole de la France est de 20 millions d’hectares.

Une catastrophe nucléaire dans le Nebraska = disparition de la Corn Belt. En première salve. En seconde salve: toute la partie est des USA est sous le Jet Stream soufflant de l’ouest vers l’est.

- 27 juin 2011: Fort Calhoun au Nebraska: encore 91 cm avant le risque de fusion du réacteur. En 2010, le NRC aux USA avait informé l’opérateur que la centrale nucléaire risquait une fusion du réacteur au cas où une inondation atteindrait 1010 pieds au-dessus de la mer (307,85 mètres). Le niveau de l’inondation du Missouri est aujourd’hui de 1007 pieds au dessus du niveau de la mer (306,94 mètres). C’est du moins ce niveau qui était annoncé pour le 23 juin. Il resterait donc 91 cm de latitude, si l’on en croit le NRC (Nuclear Regulation Commission) avant d’évacuer la région. Voici une vidéo toute fraîche.

- 27 juin 2011: Le centre nucléaire de Los Alamos évacué au Nouveau-Mexique. Les incendies qui ragent dans l’état du Nouveau-Mexique sont à 1 km du Laboratoire Atomique de Los Alamos. Tout va bien, comme d’habitude.

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par Nico37 » 21 août 2011 8:58

Fukushima, tragédie en sous-sol

Plus de 5 mois se sont écoulés depuis la catastrophe de Fukushima, et les gouvernements, comme les lobbys n’en finissent pas d’agiter des écrans de fumée pour tenter de nous masquer une réalité de plus en plus préoccupante.

Dans une courte vidéo consacrée à Tchernobyl, il est intéressant de faire un parallèle avec la situation qui se déroule à Fukushima.

On y entend Giscard affirmer à plusieurs reprises : « je crois tout d’abord qu’il faut rassurer les Français (…) il y a un taux de radioactivité qui est faible et qui ne peut avoir de conséquences pour la santé de la population ».

Il évoque au sujet de la centrale de Tchernobyl « une technologie rustique » ce qui n’est pas sans nous rappeler la déclaration de Nicolas Sarközi, lors de sa visite au Japon, vantant les mérites de l’EPR, affirmant qu’il est bien plus sur que les centrales japonaises.

« Si on a perdu des marchés et des appels d’offres, c’est parce qu’on est les plus chers. Et si on est les plus chers, c’est parce qu’on est les plus surs » a-t-il déclaré 3 jours après la catastrophe de Fukushima.

Ce qui dénote d'un sérieux manque de diplomatie, et qui de plus est totalement erroné.

Comme le dit Marc Aroman du réseau « sortir du nucléaire" : « les centrales japonaises ont 5 barrières de confinement contre 3 en France (…) les entreprises qui ont construit les centrales nucléaires ont une avance nettement supérieure sur les technologies antisismiques »

Opale Crivello porte parole de cette organisation ajoute : « Fessenheim (et d’autres centrales françaises) ont un problème au niveau des coussinets des groupes électrogènes, sujets à une usure prématurée. En cas de coupure électrique, si ceux-ci ne tiennent pas, les conséquences pourraient être catastrophiques, une fusion partielle du cœur est possible ».

Et Jean Paul Biberian, ingénieur en Physique Nucléaire et Electronique, maitre de conférences de physique à la faculté des sciences de Luminy de conclure : « Personne n’est en mesure d’exclure l’hypothèse d’un accident (…) les centrales françaises ne seront jamais totalement sures (…) ne continuons pas le Concorde nucléaire, faisons l’Airbus des nouvelles énergies ».

On sait que ni le dernier « fleuron » l’EPR, ni les autres centrales, ou l’usine de la Hague, ne résisteront au crash d’un avion de ligne. lien

Mais revenons à Tchernobyl.

C’est ensuite Alain Madelin, alors ministre de l’industrie, des PTT, et du tourisme, qui prend la parole :

« Il faut dans cette affaire du nucléaire jouer complètement le jeu de la transparence (!) On s’aperçoit qu’il n’y a pas eu de maillon faible dans la sécurité des français, il y a eu un maillon faible dans la procédure de communication (…) je tiens à vous dire qu’il n’y a aucun problème de sécurité en France, aucun (…) nous n’avons rien à cacher, nous mettons cartes sur table (…) aucun risque sanitaire (…) aucune inquiétude à avoir ». puis on entend le Professeur Pellerin, responsable du SCPRI (service de protection contre les rayonnements ionisants) : « il s’agit d’une radioactivité qui est notable mais qui ne présente aucun inconvénient sur la santé publique, seulement on a fait tellement de catastrophisme sur le plan du nucléaire qu’on risque de déclencher des paniques (…) ça ne menace personne actuellement sauf peut-être dans le voisinage immédiat de l’usine, et encore c’est surtout dans l’usine que je pense que les Russes ont admis qu’il y avait des personnes lésées »

A la question « est-ce qu’on a constaté quelque chose au dessus de la France ? » il répondait avec assurance et sérénité :

« Non, parce que les vents ne vont pas dans cette direction là, les vents tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, il y a pas lieu du tout de s’inquiéter, c’est sans aucun dangers pour la santé publique »

Quand à la ministre française de la santé de l’époque, elle prenait la défense du professeur Pellerin en disant : « ils ont travaillé comme des bêtes pendant un mois, seulement ce n’est pas leur métier de faire de la communication »

Alors on se demande ce que le professeur Pellerin faisait sur les plateaux de télévision martelant d’énormes mensonges avec la plus grande conviction ?

Dans ce court documentaire, une experte physicienne russe conclut : « Le plus dangereux isotope sorti du réacteur de Tchernobyl, ce n’est ni le césium, ni le plutonium, mais le mensonge (…) un mensonge qui s’est propagé comme la radioactivité dans notre pays et dans le monde entier ».

http://www.youtube.com/v/FHhmwQwmDec

Mais revenons à Fukushima.

Les coriums des 3 réacteurs sont manifestement partis jouer les « filles de l’air », et pour bien en comprendre le danger, il faut savoir qu’il peut atteindre 3000°C (la lave d’un volcan est en moyenne à 1000°C), faisant fondre la plupart des matériaux qu’il rencontre, détruisant tout sur son passage : il émet tellement de radioactivité (28 térabecquerels par kilo) que personne ne peut s’en approcher sans trouver la mort en quelques secondes.

Il faudra de longs mois pour amener la température du corium "à froid". (À Tchernobyl, il a fallu entre 6 et 7 mois, mais 18 ans après la catastrophe, on mesurait encore une température de 36° C à proximité du combustible fondu).

D’après de nombreux experts, la cuve du réacteur n°1 a été traversée dès le soir du 11 mars, et elle a traversé la dalle de 8 mètres d’épaisseur dès le 12 mars.

Sa vitesse de progression est inconnue, mais doit être assez rapide, et s’il s'est rassemblé, il a formé un puits d’environ 0,80cm descendant à la verticale, à moins qu’il ne se soit dispersé s’infiltrant dans des failles rocheuses, se divisant en multiples tentacules, ce qui lui ferait perdre de sa puissance.

Les experts pensent que le pire des cas serait que le corium s’enferme dans le béton, ou dans le sol, ce qui lui permettrait de conserver son intégrité, augmentant le nombre de neutrons récupérés, le rendant inaccessible, et donc quasi impossible à refroidir.

Un autre risque existe, en cas de Melt-through, (syndrome chinois) il peut fragiliser les fondations des réacteurs, provoquant des failles supplémentaires dans le béton des constructions, laissant s’échapper les milliers de litres d’eau encore présente dans la centrale et menaçant la stabilité des bâtiments.

Cerise sur le gâteau, comme la centrale n’est qu’à 200 mètres de l’Océan, si le corium rencontre la nappe aquifère en relation avec la mer, la contamination pourrait durer des dizaines d’années, polluant pour longtemps l’ensemble du littoral oriental du Japon.

Les trois coriums de Fukushima représentent 257 tonnes émettant donc plus de 7 millions de terabecquerels. (Celui de Tchernobyl était estimé à un maximum de 80 tonnes).

Il faut aussi se souvenir que le corium du réacteur n°3 contient 300 kg de plutonium.

Le 4 aout, la caméra de surveillance a filmé un énorme dégagement de fumée, et de lumières intenses,
http://www.youtube.com/v/wTJRZ8CNDB4
puis la même situation s’est produite le 13 aout http://www.youtube.com/v/MaQgkERHuNY
le 14 aout http://www.youtube.com/v/L0e3F4L5u3c
et le 18 aout (à partir d’une 1’10’’) http://www.youtube.com/v/NcXZ94dTqyc

Pour beaucoup d’observateurs, il est évident que ces dégagements de vapeur radioactive et de lumières intenses sont provoqués par le corium, chaque fois qu’il rencontre de l’eau.

Dans ces dégagements de vapeur, on trouve du Neptunium, ce qui est la preuve d’une réaction nucléaire en cours, ce Neptunium-239 a une période de 2,4 jours, et se transforme en Plutonium 239, d’où le fort dégagement de chaleur, lorsque ces matières radioactives atteignent des poches d’eau.

Un ouvrier de Fukushima témoigne :

« Des vapeurs massives sortent des fissures de la terre (…) et il semble que la réaction nucléaire arrive du sous-sol. Nous évacuons : prenez garde à la direction du vent (…) nous avons peur ! ».

Un autre ouvrier ajoute :

« Prés des réacteurs, il y a beaucoup de fissures dans la terre, la vapeur sort de la, et nous avons découvert 10Sv/h à 6 endroits différents, malgré les annonces du gouvernement ».

Alors, lorsque ces jets de vapeur se produisent, les ouvriers sont obligés d’évacuer les lieux, pour échapper au danger radioactif.

Paul Gunter évoquant le syndrome chinois, déclare : « 1000 rems sortent de ces fissures (500 rems c’est la dose mortelle) (…) la dose maximale pour le public c’est 100 millirems par an, et là, c’est 1 million de millirems par heure ! Ce sont des doses létales qui sortent du sol.

Ils cherchent à contenir cet accident en construisant des tentes par-dessus les réacteurs, ce qui est un peu absurde et montre qu’on est à un point où on emploie des mesures désespérées.

Mais maintenant la vapeur radioactive remonte du sol par des fissures autour des constructions, ce qui signifie que cet accident est maintenant clairement, sérieusement, bien plus hors de contrôle que ce qu’on veut bien admettre ».

http://www.youtube.com/v/baya8-agPs4

Pas étonnant dès lors qu’avec les quantités de radioactivité que délivrent chaque jour depuis plus de 5 mois les 3 réacteurs en fusion de Fukushima, les médecins aient détecté de l’iode radioactif dans les tyroïdes de nombreux enfants Japonais.

Devant cette situation ingérable, le gouvernement Japonais veut manier une fois de plus la censure, et prépare une révision de la constitution visant à limiter le droit d’expression en cas de catastrophe naturelle.

La désinformation continue de plus belle, comme par exemple ces « scientifiques » affirmant que l’on peut boire du plutonium sans danger.

Pourtant chacun sait qu’un microgramme de plutonium inhalé peut tuer un être humain en moins de 30 jours.

Alors que certains n’hésitent plus à évoquer un génocide http://www.youtube.com/v/PXsUTIJtMLs
ils sont de plus en plus nombreux à réclamer l’évacuation du Japon.

Pour l’expert Christopher Busby, en terme de taux de radioactivité, la situation dans les rues de Tokyo est comparable à celle de Tchernobyl. http://www.youtube.com/v/XNzDg4O9dkw

Mais le silence médiatique mondial continue, puisqu’après le nouveau séisme d’une force de 6,8 qui s’est produit le 19 aout, on pouvait entendre sur l’antenne d’Europe 1, et ailleurs, que cela n’avait pas eu d’incidence sur la centrale nucléaire.

Donc, tout va bien…

Car comme dit mon vieil ami africain : « Le malheur peut être un pas vers le bonheur ».

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par Nico37 » 22 août 2011 13:45

Un article sur le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis : http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/ ... &mode=film
En 1985, après l'arrêt de son activité, EDF annonce que Brennilis sera la première centrale de l'histoire à être démantelée et que le chantier sera exemplaire, une vitrine de ce que deviendront toutes les centrales une fois arrivées en fin de vie. Exemplaire, EDF ne s'en vante plus trop : 26 ans après, les choses se révèlent plus compliquées que prévu et le démantèlement n'en est qu'à sa deuxième phase tandis que le coût estimé initialement (30 millions d'euros) a déjà été multiplié par vingt, et qu'on ne sait toujours pas ce qu'on va bien pouvoir faire des déchets, radioactifs pour une petite éternité et dont personne ne veut… quoique.
Le reportage : http://www.blueman.name/Des_Videos_Rema ... Video=3007

Avatar du membre
niap
légende vivante
légende vivante
Messages : 2149
Enregistré le : 20 mai 2008 19:41

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par niap » 10 sept. 2011 7:48

Si déjà posté, je vous présente mes confuse.

http://www.acro.eu.org/
Et pendant ce temps là, papon, libre jubile
l'état n'est pas ingrat quand on lui est servile
Chassant négligemment d’un revers de la main
L’image des enfants qui partent dans les trains

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par Nico37 » 10 sept. 2011 20:56

11 septembre 2011 - 6 mois de Fukushima Catastrophe nucléaire majeure au Japon Un dossier d'actualité du Réseau "Sortir du nucléaire"
Fukushima, six mois de mensonges et de désinformation

Ce 11 septembre 2011, six mois se seront écoulés depuis le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Six mois que Tepco, l’ensemble du lobby nucléaire, le gouvernement japonais, mentent et désinforment les citoyens du Japon et du reste de la planète. Six mois déjà, à lutter contre l’opacité, à tenter de démêler les fils de la vérité, concernant la situation des réacteurs, la contamination de l’environnement, des habitants et des aliments. A la veille du 11 septembre 2011, nous sommes toujours confrontés à un mur de censure.. Les grandes catastrophes nucléaires de l’histoire, de Mayak à Fukushima en passant par Tchernobyl, se suivent… la désinformation reste entière, et nous, citoyens du Japon et d’ailleurs, sommes les premières victimes. Ce silence doit cesser..

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ souhaite ici fournir un aperçu – sans prétendre être exhaustif – de la situation des populations dans la préfecture de Fukushima à ce jour. Ce dossier met en valeurs certains aspects scandaleux de la gestion de la catastrophe par les autorités japonaises qui sont passés inaperçus dans les médias en France. Alors que l’accident n’en est qu’à son commencement, le Japon en a-t-il tiré les leçons ?
• Lire la suite du dossier en ligne : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Li ... du-dossier

• Téléchargez le dossier au format pdf : http://groupes.sortirdunucleaire.org/IM ... f2-4-1.pdf

Hoddy Evalb
touriste
touriste
Messages : 1
Enregistré le : 16 oct. 2010 15:38

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par Hoddy Evalb » 12 sept. 2011 14:57

Explosion ce matin dans un centre de traitement de déchets radioactifs dans le Gard... ça craint !
Explosion sur un site nucléaire à Marcoule : un mort et 4 blessés
Par Rue89 | 12/09/2011 | 14H02
Partager:
Changer mon statut sur 'Twitter'
Partager sur 'Facebook'
Partager sur 'del.icio.us'

Après l'explosion d'un four de traitement de déchets radioactifs dans le Gard, les autorités assurent qu'il n'y a aucun rejet.

Un four a explosé ce lundi à 11h45 sur le site nucléaire de Marcoule (Gard), dans un centre de traitement de déchets d'une filiale d'EDF, entraînant un risque de fuite radioactive. Il y aurait un mort et plusieurs blessés. L'incident s'est déroulé dans le centre Centraco de la société Socodei, filiale d'EDF, à Codolet, a précisé un porte-parole du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). (Voir la carte)


Afficher Site nucléaire de Marcoule sur une carte plus grande

« Pour l'instant, il n'y a pas de rejets à l'extérieur », a-t-il ajouté.
A lire sur Rue89

► Nucléaire : visite en BD du site nucléaire de Marcoule

EDF explique que « l'incendie a été maîtrisé à 13h06, des mesures de radioactivité ont immédiatement été faites et il n'y a pas de rejet radioactif. A priori, il n'y en aura pas ». La préfecture du Gard, en charge des opérations d'urgence, a toutefois admis que « le risque de fuite existe ».
Un four qui incinérait des déchets faiblement radioactifs

L'accident, dont les causes ne sont pas déterminées, a fait un mort et quatre blessés, selon le bilan provisoire de l'ASN (l'Autorité de sûreté nucléaire).

Le site de Marcoule est une plateforme comportant plusieurs sites :

des activités de recherche du CEA, notamment les labos sur le réacteur quatrième génération. C'est ici que furent construits les réacteurs nucléaires pour la bombe atomique française, à partir des années 50.
Melox, spécialisé dans la fabrication de Mox et exploité par Areva
et Centraco (oour « centre nucléaire de traitement et de conditionnement »), spécialisé dans le traitement de déchets issus du démantèlement de centrales nucléaires, exploité par une filiale d'EDF, il est composé d'une fonderie et d'un incinérateur.

Centraco collecte des déchets de faible radioactivité, « des installations métalliques, telles que pompes, valves, robinets et structures légères, ainsi que des vêtements casques et gants des personnels qui interviennent dans bâtiment réacteur », nous précise EDF. Le four a une capacité d'environ 4 tonnes et est en activité depuis 1999.
Aucune mesure de confinement

Un périmètre de sécurité a été installé en raison des risques de fuite, ont précisé les pompiers qui n'étaient pas en mesure pour l'instant de fournir un bilan précis de cet accident. Mais selon le quotidien local Le Midi-Libre qui a envoyé des journalistes sur place :

« Aucune mesure de confinement à la radioactivité n'a été mise en place dans les villages alentours, ni aucun périmètre de sécurité autour de l'usine. Seules les grilles de l'enceinte on été fermées » ;
face à l'urgence de l'événement et de la nécessité d'informer rapidement les habitants inquiets d'une éventuelle fuite radioactive, l'ASN a répondu que face à un tel incident, la procédure interne prévoyait « d'attendre le feu vert du chef de division avant de communiquer la moindre information. »
contactée à 14 heures, soit près de deux heures après les faits la division de Marseille de l'ASN, chargée d'assurer le contrôle du nucléaire pour protéger le public et informer les citoyens a indiqué n'avoir aucun responsable disponible sur place pour répondre à la presse, et conseillé de « rappeler plus tard » ;
à 14h15, elle a précisé que tous les responsables étaient partis sur le site de Marcoule et n'étaient donc pas joignables, et qu'il fallait donc attendre le retour du chef de division avant d'avoir la moindre information ;

Pas la première fois à Marcoule

En mars dernier, un incident de niveau 2 (sur une échelle qui en compte 7) était déjà survenu sur la même plateforme de Marcoule. Cet incident avait été dans un premier temps déclaré de « niveau 1 » par Areva, mais après étude du dossier, l'Autorité de sûreté nucléaire avait décidé de le classer « niveau 2 ». Argument avancé par l'ASN : « Le non-respect de plusieurs exigences de sûreté de l'installation ».

Sur le même site, Areva produit du MOX, un combustible issu d'un mélange d'uranium et de plutonium et particulièrement radioactif.

Le 3 mars, rappelait L'Express, à l'occasion d'une opération exceptionnelle, une masse de matière fissile avait été introduite dans l'usine, et cette matière avait provoqué un dépassement de la « limite de sûreté-criticité » – un accident de criticité correspond au démarrage d'une réaction nucléaire non contrôlée – parce que, semble-t-il, la matière fissile n'avait pas été correctement pesée. L'Express poursuit :

« Certes, la limite n'a été dépassée que “de 1%” précise l'ASN – le risque de criticité était donc nul. Certes, cet “événement” n'a eu aucun impact sur le personnel ni sur l'environnement, affirme l'ASN. Certes enfin, il a été réparé dès le lendemain. »

Et l'iode ?

Espérons que les populations alentours aient de l'iode à leur disposition, comme le prévoient les plans prioritaires d'intervention (PPI). Comme nous le révélions, la France connaît quelques ratés dans l'équipement de ce traitement préventif, à prendre très rapidement après une fuite radioactive.

Greenpeace déplore que le site ne sera pas audité par l'Autorité de sûreté nucléaire dans le cadre des inspections menées après l'accident de Fukushima au Japon.

« Faute de moyens, les seuls sites audités en plus des centrales nucléaires seront La Hague et Melox », regrette Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire.

Avatar du membre
decad-act
zonard-e
zonard-e
Messages : 186
Enregistré le : 14 avr. 2007 21:22

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par decad-act » 21 sept. 2011 23:25

source : base de données anarchistes.
A propos de l’accident de Marcoul



par André Dréan

L’accident d’hier n’a pas eu lieu dans une centrale électronucléaire d’EDF. L’Etat n’arrête pas de le répéter pour minimiser les risques réels de contamination. Par contre, sur le site de Marcoule, il existe deux réacteurs militaires Célestin (nécessaires pour créer le tritium utilisé dans les bombes thermonucléaires françaises) ; plus la vieille machine expérimentale surgénératrice Phénix, en cours de démantèlement (dont les parois de la cuve sont radioactives et qui contient encore du sodium et du plutonium, mélange explosif et hautement radioactif) et d’autres laboratoires nucléaires, tels que Atalante qui travaille sur le traitement des combustibles irradiés et l’étude sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité et à vie longue, en particulier ceux dus au démantèlement des installations nucléaires ; sans compter l’usine Melox, fabriquant du combustible Mox (mélange d’uranium et de plutonium) employé dans de nombreuses centrales électronucléaires, y compris dans le réacteur numéro 3 de Fukushima ; et, enfin, l’usine où il y a eu l’accident d’hier : Centraco., considéré, même par l’ASN, comme dangereuse.

Centraco est le centre de traitement et de conditionnement des déchets relativement peu radioactifs, de courte et moyenne vie, y compris médicaux (des gants à des bouts de ferraille issus d’opérations de démantèlement), en provenance d’EDF, d’AREVA et d’autres sociétés publiques et privées. Centraco est aussi équipé d’un incinérateur spécial destiné à brûler 5000 tonnes par an ce type de déchets, en particulier métalliques, qui, après avoir été réduits en cendres radioactives, sont vitrifiés, avant d’être envoyés vers des centres de stockage, y compris autour de Marcoule.

A priori, ce sont des matières certes radioactives mais non fissibles, donc incapables de générer des réactions en chaîne. C’est l’un des fours de l’incinérateur qui a explosé. L’explosion, à mon avis, est de type chimique, pas nucléaire, à moins qu’il y ait eu dans le four des pastilles de plutonium et d’uranium en quantité suffisante pour que, leur gaine de protection ayant fondu sous la chaleur , elles aient pu, en s’amalgamant, générer quelque réaction en chaîne initiale, jouant le rôle de détonateur pour enflammer les gaz, en particulier l’hydrogène très présent dans ce type de combustion chimique. En théorie, de telles capsules ne doivent pas passer les barrières de contrôle, sauf que, en pratique, la chose s’est déjà produite, à l’usine de retraitement de La Hague, entre autres, il y a quelques années.

Sinon, même sans cela, il a suffi que la pression des gaz devienne brutalement incontrôlable, pour des raisons jusqu’alors inconnues ou déjà occultées, pour que le four explose, chimiquement parlant, libérant immédiatement son contenu : les particules radioactives, y compris sous forme gazeuse. De quelle nature, dans quelle quantité et à quelle distance, pour le moment, je n’en sais rien. Mais dans la mesure où les bâtiments où sont situés les fours ne sont même pas des locaux « confinés » comme ceux des réacteurs des centrales (il y a juste des systèmes de « dépression » destinés, en principe, à faire refluer en cas de problème les gaz chargés de radioactivité vers des zones sécurisés de stockage momentané autour des incinérateurs), il est inévitable qu’il y ait eu contamination. Il faut savoir que les fours de ce type sont capables de traiter chacun 1 tonne de déchets par passe. Si le four était en charge, ce qui est sans doute le cas puisque Centraco ne parle même pas de test, cela représente pas mal d’émissions radiologiques.

L’Etat, donc, cache la réalité, comme d’habitude. Sous prétexte qu’il n’y peut-être pas eu d’accident de criticité (comme celui qui a eu lieu dans l’usine de Tokaimura, au Japon, en 1999), il affirme qu’il n’est question que d’accident industriel classique dans cette installation nucléaire ! De la même façon, il a déjà affirmé que les bombes radiologiques à uranium appauvri, utilisées depuis la première guerre du Golfe, n’étaient pas des armes nucléaires puisqu’il n’y avait ni fission nucléaire, ni fusion thermonucléaire !
" Foule n'est pas compagnie, et les visages ne sont alors qu'une galerie de portraits " Francis Bacon.

Nico37
pilier de bar
pilier de bar
Messages : 1063
Enregistré le : 16 mars 2011 23:08

Re: la catastrophe nucléaire de Fukushima

Message par Nico37 » 29 oct. 2011 0:17

Fukushima : les boues d'épuration et mâchefers d'incinération radioactifs s'accumulent dans le Nord du Japon Article publié le 24 Octobre 2011 Philippe Collet

Le traitement des déchets usuels pose de sérieux problèmes aux autorités japonaises. En cause, la concentration dans les résidus de traitement des éléments radioactifs déposés sur certains déchets et dans l'eau.

L'agence de presse Reuters rapporte qu'un "nombre croissant de villes du Nord du Japon" font état de difficultés face à l'accumulation des mâchefers radioactifs issus de leurs usines d'incinération des déchets. L'incinération des déchets verts contaminés par les retombées radioactives associées à la catastrophe nucléaire de Fukushima serait la principale cause de contamination des cendres.

Le même problème se pose avec les boues de traitement des eaux usées qui, elles aussi, concentrent la pollution radioactive. Selon des chercheurs japonais, ce problème "va perdurer pendant des années", notamment parce que le principal élément à l'origine de la pollution est le césium radioactif dont la demi-vie est de 30 ans.

Limiter les collectes et arrêter les incinérateurs

La ville d'Ohtawara, située à 100 kilomètres au sud-ouest de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, a ainsi annoncé la semaine dernière que d'ici deux semaines, elle manquera de place pour stocker les quelque 400 tonnes de cendres d'incinération radioactives qui ne peuvent être enfouies.

La commune a déjà réduit de moitié la fréquence du ramassage des déchets afin de limiter l'accumulation de ces cendres. Cependant, la mesure est insuffisante et les autorités autoriseront sous peu le stockage des mâchefers dans des sacs disposés à l'air libre.

Plus au sud, la ville de Kashiwa a dû fermer temporairement son incinérateur. En effet, l'installation bénéficie de technologies de pointe permettant de réduire le volume des mâchefers, mais, revers de la médaille, les résidus affichent des concentrations plus importantes de particules radioactives.

Par ailleurs, ces stockages temporaires mobilisent des ressources importantes pour les collectivités locales, à l'image de la ville de Nagareyama à proximité de Kashiwa qui a provisionné 250 millions de yens (2,36 millions d'euros) dans ce but.

Pénurie de sites d'enfouissement

Mi-septembre, le gouvernement a recensé 52.000 tonnes de mâchefers d'incinération et boues déshydratées issues du traitement des eaux usées. Un volume de résidus radioactifs en hausse de 63 % par rapport au recensement réalisé fin juillet. Chaque jour, le volume augmente d'environ 360 tonnes.

Pour le gouvernement japonais, ces résidus peuvent être enfouis, dés lors que la radioactivité est inférieure à 8.000 becquerels par kilogramme (Bk/kg). Reste que les riverains des centres d'enfouissement s'y opposent.

Par ailleurs, le plan provisoire présenté en juillet par le ministère de l'Environnement japonais prévoyait que l'Etat prendrait à sa charge la gestion des résidus d'incinération dont la radioactivité dépasse 8.000 Bq/kg. Cependant, un officiel interrogé par Reuters indique que "rien de concret n'a été décidé depuis". En cause, notamment, la difficulté rencontrée par l'Etat pour trouver des sites de stockage dans un pays qui manque déjà cruellement d'espace.

En septembre 2011, Charlotte Nithart, directrice de Robin des Bois, expliquait, à l'occasion d'une intervention sur le traitement des déchets en situation post-catastrophe, que des cendres contenant jusqu'à 140.000 Bq/kg de substances radioactives ont été découvertes fin mars. "Le Japon est en train de contaminer ses moyens logistiques en même temps que son réseau de traitement des déchets ménagers et d'assainissement", déplorait Robin des Bois.

Fukushima : l'Agence japonaise de sûreté nucléaire réévalue la catastrophe à la hausse (article paru le 08/06/2011) La Nisa juge probable la fonte des cœurs des réacteurs et le percement des cuves. De plus elle réévalue à la hausse les émissions d'éléments radioactifs. Sur le site de Fukushima, de l'eau radioactive pourrait fuir vers l'océan à partir du 20 juin. Lire la news Nucléaire : les populations locales bloquent la remise en service des réacteurs japonais (article paru le 13/07/2011) Le nombre des réacteurs japonais à l'arrêt pour des impératifs de maintenance ne cesse de croître. Faute de pouvoir les redémarrer, le pays pourrait ne plus disposer du moindre réacteur en service en avril 2012. Lire la news Déchets post-catastrophe : le retour d'expérience prouve l'importance de la planification (article paru le 20/09/2011) Faute de préparation, la gestion des déchets en situation post-catastrophe peut tourner au cauchemar. Pour anticiper, certains éléments clés sont à considérer, et en particulier le stockage des déchets, les règles de tri et le traitement lui-même.

Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités