acrate
Et quand aurélie parle d'aller vraiment se frotter aux super-machos, personne trouve ca interressant...
mais sérieux,

tu crois que les nanas pro non mixité sont dispensées de cotoyer des supermachos ou quoi? hé, on vit pas dans une bulle!
je pourrais t'en raconter des tas, de soirées passées avec des supermachos (mais ce serait pas méga-interessant) et puis aller s'y frotter pour entendre des conneries sexistes et subir des comportements douteux pour le plaisir ne m'enchante guère, sachant qu'il y a pas besoin d'aller les chercher car généralement, ils savent rappliquer d'eux-mêmes. ça suffit comme ça le masochisme pour avoir une image de nana ouverte d'esprit.
aurélie
les réunions de femmes battues c'est quand même un cas particulier. ces femmes en se retrouvent pas en tant que femme mais en tant que battues,comme peuvent le faire les alcooliques ou autre personnes traumatisée. D'ailleurs ça devrait s'apeller "réunion de conjoints battus" car les rares hommes battus par leur femme n'ont personne pour les aider.
heu, un cas pas si particulier que ça à en constater les chiffres quand meme. et puis en plus, je suis pas d'accord: ces femmes se retrouvent bien entre FEMMES, battues certes, mais femmes quand meme. La non mixité a son importance ici.
Mais du coup, selon toi; pour qu'elle ait aussi tout a fait raison d'être, il faudrait que les personnes qui souhaitent y aller soient victimes de coups, peu importe le genre. je vois bien le truc à l'entrée "bah, ils sont où tes bleus toi? t'es pas battu-e?... bon, ben passe ton chemin"
De plus, pour les maris battus, personne n'interdit ces hommes de se réunir en collectif ou asso pour se soutenir, s'écouter et s'entraider mutuellement que je sache. Mais je trouve ça logique que ce genre de réunion ne soit pas mixte car je pense que le mécanisme sociopsychologique qui intervient dans le cas des femmes qui battent leurs maris n'est pas du tout le meme qui intervient dans celui des maris qui battent leur femme. Meme si la souffrance est bien présente dans les deux cas.
et quelle est ta définition de "personne traumatisée"? le traumatisme correspond à quel degré de souffrance selon toi?
exemple:
si je me sens traumatisée par des violences sexistes au quotidien exactement au meme titre que d'autres femmes, est-ce que tu considères celà logique que je me réunisse avec ces memes femmes qui se sentent, tout comme moi traumatisées?
quelle est donc la différence entre une réunion avec seulement des personnes victimes de l'alcool (qui semblent faire désormais partie des moeurs sans que personne n'y trouve quelque chose à redire), et une réunion avec seulement des personnes victimes du sexisme provoqué par la construction genrée des individu-e-s (ce qui semble, en l'occurrence, poser quelques problèmes)?