le 04/03/2009 /// http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5878" onclick="window.open(this.href);return false;À quelques jours de la sortie de la suite des « mémoires » de Jann-Marc Rouillan, nous avons voulu poser quelques questions aux éditions Agone qui ont perdu, en octobre 2008, leur plus célèbre collaborateur. On se souvient que la semi-liberté de Rouillan a été suspendue suite à un faux scoop de L’Express… Aujourd’hui, ses proches s’alarment pour sa santé.
Le 17 mars, les éditions Agone vont faire paraître De Mémoire (2), un nouveau titre de l’écrivain Jann-Marc Rouillan. Comme nous l’avions fait pour De Mémoire (1), nous commenterons prochainement ce témoignage de l’engagement de Rouillan contre la dictature de l’Espagne franquiste.
Pour l’heure, une autre préoccupation nous anime. Elle concerne la situation de l’ex-militant d’Action directe Jean-Marc Rouillan, 56 ans. Petit flash-back. Entre décembre 2007 et octobre 2008, ayant obtenu un régime de semi-liberté au bout de vingt-cinq années de détention (dont onze ans de QHS), Jean-Marc Rouillan a travaillé à Marseille au sein de la maison d’édition Agone. Éditeur le jour, taulard la nuit et les week-ends, Rouillan, louchait vers une libération en bonne et due forme.
C’était compter sans une interview parue dans le magazine L’Express du 2 octobre 2008. Alors que Rouillan avait déjà donné, sans souci particulier, des interviews, notamment au Mague, à CQFD et à des journaux espagnols ; alors que le quotidien Libération sortait ce même 2 octobre une interview
dans des conditions normales, le faux scoop de L’Express (et le fait que de nombreux commentateurs politico-flico-médiatiques se sont arrangés pour lui faire dire ce qu’il n’avait pas dit) est venu ratiboiser tout espoir de retour à une vie militante ordinaire.
Le 4 octobre 2008, Jean-Marc Rouillan a été réincarcéré à plein temps à la prison des Baumettes, à Marseille. Le 4 février dernier, il a vu le tribunal de l’application des peines de Paris rejeter sa demande de libération conditionnelle. Selon le régime applicable aux condamnés à perpétuité, il faut en effet, au minimum, un an de semi-liberté pour prétendre à une libération conditionnelle. Dans une logique ubuesque, suite à son retour express en prison, Rouillan ne remplit plus les conditions légales pour que sa requête soit examinée rapidement. Le rejet repousse la possibilité d’un nouvel aménagement de peine à la saint Glinglin. Il devra attendre que deux ans passent. Au minimum…
La loi du 25 février 2008 sur la rétention de sûreté n’est pas faite pour accélérer les choses. Elle précise que toute nouvelle demande de libération conditionnelle doit être précédée d’un séjour de six semaines au centre national d’observation (CNO) de Fresnes. Là, des psychiatres sont chargés de doser le degré de dangerosité du condamné avant de rendre un avis aux juges. Une démarche qui peut prendre de très longs mois. À titre d’exemple, citons le cas de Georges Cipriani, autre ancien membre d’Action directe condamné pour les mêmes faits. Sa demande de semi-liberté, déposée fin 2007, n’a toujours pas été examinée. Aucune date n’est fixée par le tribunal de l’application des peines alors que son passage au CNO remonte à l’été 2008.
Ce n’est pas une nouveauté. La « justice antiterroriste » est à la justice ce que la musique militaire est à la musique. La vengeance de l’État est d’une férocité sans borne. Jean-Marc Rouillan, malade, sera-t-il la prochaine victime des « éliminatoriums de la République » qu’il dénonçait dans Lettre à Jules ?
Paco : Avez-vous des nouvelles récentes de Jean-Marc ? Comment supporte-t-il les suites de cette interview à L’Express ?
Éditions Agone : Après une période de communication régulière (il nous téléphone chaque matin depuis fin octobre après trois semaines d’isolement) et quelques visites de parloir depuis l’automne, le début de l’année fut assez difficile. On a constaté la détérioration brutale de sa santé lors de notre dernière rencontre, le 20 février. Nous avons aussitôt écrit au directeur de la maison d’arrêt, lui signalant notre inquiétude, notamment de l’absence de soins. Jean-Marc n’a plus été capable de se déplacer pour nous téléphoner pendant toute la dernière semaine de février. Nous avons appris qu’il avait dû rester alité et que la réponse médicale se limitait à la prise d’anti-inflammatoires. Il nous a enfin fait part hier de son état, non sans inquiétude : fiévreux, souffrant de douleurs articulaires et musculaires, perdant du poids, incapable de fixer son attention (de lire ni d’écrire) et ayant de plus en plus de difficultés à se déplacer. Cet état a alarmé un ami médecin qui lui a rendu visite ce mercredi 4 mars. Celui-ci a transmis au directeur des Baumettes une demande d’hospitalisation d’urgence. Enfin, l’avocat de Jean-Marc est informé de la situation et a déjà commencé les demandes nécessaires aussi bien du côté médical que pour son transfert en centrale – ce que Jean-Marc demande depuis des mois.
Paco : Rouillan est toujours à la maison d’arrêt des Baumettes alors qu’il ne devrait plus y être. Ça se traduit comment au quotidien pour sa santé, son travail, ses relations avec l’extérieur ?
Éditions Agone : Pour ce qu’on en sait, tout condamné à une longue peine doit la purger dans une centrale, où les conditions de détention sont aménagées. De fait très différentes de celles dont il bénéficie dans la maison d’arrêt des Baumettes (surpopulation, sous-équipement, etc.). Signalons qu’il n’a plus d’ordinateur (quand on sait l’importance de l’écriture chez lui comme instrument de résistance au quotidien carcéral), les parloirs sont plus courts (d’une demi-heure au lieu de trois heures), etc.
Paco : Quoi de neuf depuis l’adhésion de Rouillan au Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ? Comment réagissent ses nouveaux camarades ? Et ses anciens ?
Éditions Agone : Nous en savons peu du côté de son engagement au NPA, sinon que Jean-Marc nous a dit recevoir une abondante correspondance des jeunes militants, tandis qu’il reste en contact avec les anciens dirigeants de la LCR. Quant aux proches de toujours, pour ceux qu’on connaît, rien d’essentiel n’a changé.
Paco : Du fait des dernières péripéties « antiterroristes », De Mémoire (2) sort dans quelques jours avec un peu de retard sur les prévisions. Y aura-t-il des De Mémoire 3, 4… ?
Éditions Agone : Pour les péripéties (c’est-à-dire la remise à l’ombre de l’auteur et les difficultés de communication), on devrait plutôt en qualifier l’origine de « médiatico-policière »… Car sans la presse officielle, pas de « faute », donc pas de sanction. Quant à la suite des « Mémoires », tout dépendra d’abord de son état de santé et des conditions qui lui seront faites (sans ordinateur, ça va être difficile).
Paco : Le même jour que De Mémoire (2) sortira un livre de Xavier Montanyà, Les Derniers exilés de Pinochet. Rouillan a travaillé sur ce livre. En quoi ?
Éditions Agone : D’abord l’accompagnement de la traduction et les relations avec l’auteur. Ensuite le montage d’un appareil de notes et annexes. Enfin des recherches iconographiques. Sa réincarcération soudaine a mis un certain désordre dans la finalisation de l’ouvrage que nous avons dû boucler sans lui.
Paco : Comment voyez-vous l’avenir de votre collègue ? Que faut-il faire pour le soutenir ?
Éditions Agone : Nous espérons déjà que les différentes procédures en cours vont aboutir avant qu’il ne soit trop tard. Car la situation est alarmante : ses conditions de détention mettent désormais sa vie en danger. À notre niveau enfin, garder le contact avec lui, ne pas le laisser seul, et qu’il le sache, nous paraît l’urgence du moment.
Pour lui montrer qu’il existe encore des êtres humains, écrivez à Jean-Marc Rouillan numéro d’écrou 147575, centre pénitentiaire de Marseille, 239 chemin de Morgiou 13404 Marseille cedex 20.
Pour répondre par avance aux imbécillités qui ne manqueront pas d’être dites ou écrites, je vous invite à lire On dit bien que la justice est aveugle, un texte écrit en octobre 2008 par Jean-Marc Rouillan et un membre des éditions Agone, Thierry Discepolo. On mesure la différence de traitement qu’il y a toujours eu entre l’impunité de certains nazis, collabos et tortionnaires (à qui l’on n’a jamais demandé excuses ou remords) et la répression qui s’abat sur les militants révolutionnaires.
Qui veut la peau de J-M Rouillan ?
Qui veut la peau de J-M Rouillan ?
>> T'es vraiment un nulos Paria ! \o/ \o\ |o| /o/ \o/
Re: Qui veut la peau de J-M Rouillan ?
des nouvelles de Régis Schleicher, ex AD, libéré il y a peu et auteur d'un livre sur son expérience de la vie d'enfermé. Un article du progrès, désolé:
http://www.leprogres.fr/fr/france-monde ... monde.html

http://www.leprogres.fr/fr/france-monde ... monde.html
Re: Qui veut la peau de J-M Rouillan ?
Je ressors ce topic car je crois qu'ils veulent vraiment sa peau :
Une nouvelle douche écossaise pour Jean-Marc Rouillan
Le chaud et le froid ont de nouveau coulé sur les larges épaules de Jean-Marc Rouillan. Le tribunal d’application des peines a aujourd’hui ordonné sa mise en liberté. Le parquet de Paris a immédiatement fait appel…
« Au réveil, la prison me saute à la gorge. Comme un animal à l’affût de l’ultime cauchemar. Le premier sens en éveil m’avertit de sa présence tapie. Un coin de mur surgissant de l’aube, l’odeur du désinfectant, les ablutions diverses des congénères, l’effleurement de la couverture administrative et l’écœurement indicible. Elle me pénètre d’un trait. Elle me force avec la goulée d’air inspirée au bord de cette noyade lève-tôt. Sa langue enfoncée dans la bouche, elle me baise de sa mort journalière, sans fleur ni couronne au tréfonds des caveaux de béton, du « je ne le ferai plus » et des lâchetés misérables. Souveraine tyrannique, la « malamort » de la lèpre moderne et carcérale est là et déjà en moi. Et pas moyen de lui échapper. Jusqu’au plus lointain du dernier exil, j’éprouverai cette nausée. On ne s’habitue jamais à la prison… » Jann-Marc Rouillan (Je hais les matins – Denoël)
Jean-Marc Rouillan, âgé de 58 ans, est en taule depuis février 1987… Il a été arrêté avec Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon et Georges Cipriani, tous militants d’Action directe. Les quatre ont été condamnés à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans. Joëlle Aubron est sortie de prison le 16 juin 2004 suite à une campagne de solidarité afin d’obtenir sa suspension de peine pour raisons médicales. Elle est décédée le 1er mars 2006. Nathalie Ménigon est en liberté conditionnelle depuis le 3 août 2008 pour une durée de cinq ans. Georges Cipriani est en semi-liberté pour un an depuis le 14 avril 2010. Sa demande de libération conditionnelle devrait être examinée en mars 2011.
Jean-Marc Rouillan a vécu quelques mois en semi-liberté en 2008. Salarié aux éditions Agone dans la journée, taulard la nuit et le week-end. Ce régime a été brutalement révoqué le 16 octobre 2008 suite à la publication d’une interview accordée à un hebdomadaire. « Deux années d’emprisonnement pour des mots… Moi qui, à la sortie de Mai 68, ai fait le choix des armes et de l’action révolutionnaire, me voici, à cinquante-huit ans, incarcéré, suprême ironie, « sur parole ». »
Après une hospitalisation en urgence dans un hôpital de Marseille, il a été établi que Jean-Marc Rouillan souffre du syndrome de Chester-Erdheim, une maladie rare dont on ne sait pratiquement rien en dehors du fait qu’elle provoque des crises très douloureuses. Le militant révolutionnaire qui est aussi devenu un écrivain reconnu est détenu à la prison de Muret, près de Toulouse, depuis le 27 octobre 2009. Il a déposé une demande de semi-liberté en novembre 2009. Elle a été examinée le 2 février 2011. La réponse en première instance était attendue pour le 16 février.
Prenant en compte « les efforts sérieux de réadaptation sociale » manifestés par Jean-Marc Rouillan, le tribunal d’application des peines s’est aujourd’hui prononcé pour un aménagement de la peine et s’est déclaré favorable à une mesure de semi-liberté. Une nouvelle saluée avec prudence par les ami-e-s de Jean-Marc Rouillan qui aurait pu sortir de la prison de Muret le 7 mars prochain pour rejoindre, sous surveillance électronique, les locaux de son employeur, les éditions Agone à Marseille. Bien sûr, c’était compter sans la réaction quasi immédiate du parquet de Paris qui a annulé la décision de justice prise quelques heures plus tôt…
Assez d’acharnement. Liberté immédiate pour Jean-Marc Rouillan !
Le blog des éditions Agone consacré à Jann-Marc Rouillan.
Le blog Action directe.
Le site de Ne laissons pas faire.
Le blog Linter.
"La religion est la forme la plus achevée du mépris."
(Raoul Vaneigem)
(Raoul Vaneigem)
Re: Qui veut la peau de J-M Rouillan ?
Un peu gros pour le maintenir en taule quand même...Dépêches 02/03/2011 à 17h21
Hauts-de-Seine: 24 tracts Action directe envoyés à des commissariats depuis vendredi
PARIS (AFP) - Quatre nouveaux commissariats des Hauts-de-Seine ont reçu mercredi des tracts signés Action Directe, annonçant la réactivation de ce groupuscule armé d'extrême gauche, portant le total de ces tracts envoyés depuis vendredi à 24, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
"Depuis vendredi, cela fait donc 24 tracts siglés Action Directe reçus par des commissariats ou postes de police des Hauts-de-Seine", a assuré une source proche de l'enquête.
"Pour l'instant, ces documents sont à l'étude, mais il est difficile d'en savoir plus", a explique cette même source.
Une enquête a été ouverte vendredi par le parquet antiterroriste de Paris après les premiers envois de ces tracts. La section antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de cette affaire.
Sur ces tracts, tous identiques, figurent notamment les phrases: "A bas la dictature capitaliste. Flics, vos jours sont comptés. Nous commencerons l'extermination par le 92", qui, selon la même source, ciblent exclusivement les Hauts-de-Seine. Trente-cinq sites de police se trouvent dans ce département.
Un détail a cependant attiré l'oeil des enquêteurs: "aucun de ces tracts n'a été ni timbré, ni oblitéré", a assuré une source proche du dossier.
"C'est assez étrange", a confié à l'AFP l'un des enquêteurs qui vont désormais se pencher sur le parcours de ces tracts.
Les tracts portent en haut à gauche une étoile d'AD, "mais le sigle ne correspond pas au sigle historique", a indiqué la même source. En haut à droite, les auteurs ont écrit: "à la mémoire de", avec les noms des dirigeants du groupe Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron, décédée en 2006.
© 2011 AFP

Rassemblement demain,
jeudi 3 mars à 18 h rue de la Verrerie/rue du Renard, en face de l'Administration Pénitentiaire (métro Hôtel de Ville, l 1, ou Les Halles, RER A).
Ce rassemblement a lieu tous les 1ers jeudis du mois : c'est peut-être encore plus important que d'habitude. Je sais, ça tombe en même temps que le soutien à la CIP, je sais, on ne peut pas se cloner, et on a tous tellement de trucs à faire. Mais Jean-Marc croupit en prison depuis 24 ans...
"La religion est la forme la plus achevée du mépris."
(Raoul Vaneigem)
(Raoul Vaneigem)
Re: Qui veut la peau de J-M Rouillan ?
HALTE À L’ACHARNEMENT DU PARQUET CONTRE GEORGES CIPRIANI ET JEAN-MARC ROUILLAN !
Le 16 février dernier, le tribunal d'application des peines de Paris accordait à Jean-Marc Rouillan un aménagement de peine, première étape d'une libération conditionnelle, qui devait prendre effet le 7 mars.
Le parquet fit immédiatement appel, suspendant ainsi cette décision.
L’audience d’appel s’est déroulée le 31 mars. Le parquet général de Paris s’est une fois de plus opposé à la libération de Jean-Marc,
n’hésitant pas à invoquer un "risque de récidive de parole", un crime inédit qui semble donc devoir être puni d’une peine perpétuelle.
La cour d’appel a choisi d’ajouter encore un mois à l’incarcération de Jean-Marc, puisqu’elle ne rendra sa décision que le 28 avril.
L’acharnement du pouvoir contre Jean-Marc Rouillan paraît bien devoir se poursuivre jusqu’au bout.
Dans le même temps, le 24 mars, Georges Cipriani obtenait une mesure de libération conditionnelle, contre laquelle le parquet faisait
également appel. L’année de semi-liberté de Georges se terminera le 14 avril, sans possibilité de prolongation. Pendant un an, il a respecté les strictes conditions qui lui étaient imposées. Que va-t-il se passer pour lui après le 14 avril, puisque la décision de la cour d’appel n’aura pas été prononcée : Georges retournera-t-il en prison à plein temps, de nouveau isolé de ses proches ? Jusqu’où l’État
ira-t-il pour déstabiliser son projet de vie après la prison (travail, logement) ?
Nos deux camarades sont forts de la résistance qu’ils ont su opposer depuis plus de 24 ans à l’entreprise d’anéantissement carcéral. Mais,
plus que jamais, ils ont besoin de compter sur notre solidarité, alors que nous venons récemment d’assister à l’orchestration d’une campagne médiatique autour de soi-disant lettres reçues par la police et censées illustrer la menace d’une "réactivation d’Action directe".
Restons donc vigilants, dans l’attente impatiente des prochaines échéance judiciaires.
Et comme chaque mois, jusqu’à la libération de Georges Cipriani et de Jean-Marc Rouillan, nous serons présents pour affirmer notre soutien lors du RASSEMBLEMENT jeudi 7 avril, de 18 h à 19 h
en face de la direction de l’Administration pénitentiaire carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard (Paris 4e - Métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)
Le Collectif "Ne laissons pas faire !"
Re: Qui veut la peau de J-M Rouillan ?
"risque de récidive de parole"

"La religion est la forme la plus achevée du mépris."
(Raoul Vaneigem)
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